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Nicothrash
361 abonnés
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4,5
Publiée le 23 avril 2024
Ah mais c’est un grand OUI ! Qu’est-ce que ça fait du bien quand le cinéma hexagonal tente et devient ambitieux. Thomas Cailley nous livre ici un excellent film d’anticipation à la dramaturgie fine et aux interprétations remarquables. Si l’on est habitué à voir Romain Duris performer, concernant le gamin c’est une surprise, il pue la vérité avec ses accents quenardiens. Avec son scénario marquant et novateur, Le Règne Animal lance peut-être le renouveau du cinéma de genre et d’auteur, l’ensemble est d’ailleurs d’autant plus mémorable que la réalisation est aux petits oignons avec des effets spéciaux très réussis (même s’ils sont perfectibles) et d’excellents maquillages. La forme est donc très bonne mais on en n’oublie pas le fond pour autant avec de très jolis messages, notamment écologiques, et une très belle connivence entre des personnages plutôt attachants, certaines scènes sont carrément aériennes, mis en valeur en outre par une très belle photographie. On pardonnera donc volontiers les quelques creux au niveau du rythme. Un mot sur l’écriture, excellente également tant pour les personnages que pour le script, percutant et non dénué d’humour. Tout ceci est particulièrement intelligent et parfaitement emballant pour la suite.
Une vision émotionnelle, plus humaine et sociale, d'un phénomène fantastique assez simple, traité avec subtilité sans grand spectacle à l'américaine.
La musique du film est réussie tout comme l'esthétique générale des créatures hybrides.
La vie d'étudiant du jeune Émile est traitée avec une soupçon de clichés qui souligne la persistente maladresse des cinéastes français sur ce sujet.
Le personnage d'Adèle Exarchopoulos, bien que sympathique, révèle également l'attachement des français à la présence policière dans leurs productions, sans toutefois aucun réel apport du personnage à l'histoire.
Le règne animal titille notre imaginaire mais ne parvient pas complètement à satisfaire l'émerveillement recherchée dans ce genre de film, peut être par un manque d'exploitation des possibilités de son univers.
Le tout est quand même suffisamment rare dans le paysage cinématographique français pour qu'on s'y attarde, non sans plaisir bien entendu.
J'avais déjà beaucoup aimé Les combattants, puissant, envoûtant et organique. On retrouve ici ces mêmes qualités avec une proposition plus fantastique corrélée à une ambiance contemporaine (confinements, mutations). Réflexion aussi sur l'altérité. Duris et Kircher impressionnants
Voilà un film d’anticipation fantastique qu’on n’attendait et le résultat est à la hauteur de l’ambition, une vraie réflexion sur la vie, sur l’intégration et son pendant la discrimination, sur la vie de famille. Interprétation impeccable, notamment de Romain Duris, une fable fantastique de première volée qui n’a rien à envier aux super productions hollywoodiennes.
Ce film est tout simplement incroyable. Le duo père-fils formé par Romain Duris et Paul Kircher est remarquable, démontrant un talent exceptionnel. Malgré mes doutes initiaux, ce film français fantastique dépasse toutes les attentes, témoignant de la richesse et de la vitalité du cinéma français.
Le film débute sur les chapeaux de roue, le spectateur sait qu’une maladie sévit depuis deux ans : l’homme, pour une raison inconnue, subit une mutation animale. Le réalisateur ne nous en dit pas plus. Comme les personnages, le spectateur doit faire et vivre avec. Ne pas donner d’explication sur l’origine de cette mutation soudaine ne signifie pas nécessairement facilité de scénario ou paresse de la part de Thomas Cailley, le réalisateur de l’excellent « Les Combattants ». J’apprécie ce postulat.
Comme le film nous plonge rapidement dans le vif, je n’ai pas le temps de penser aux origines du mal. Je me laisse emporter par la démarche artistique de Thomas Cailley, par son imagination, par sa proposition.
La prestation des deux principaux acteurs : Romain Duris (François, le père) et Paul Kircher (Emile, le fils) participent à cet emportement. Tous deux dégagent une conviction qui crédibilise ce récit fantastique à la Française. Comme j’adhère aussi à sa vision des effets spéciaux pour traduire la mutation de l’homme à l’animal, sans écran vert ! Comme j’adhère enfin à ces nouvelles espèces animales que me proposent Thomas Cailley. Ces mutations donnent des espèces qui ne ressemblent à rien de connu, je pense à la femme de François. Evidemment toutes ces mutations considérées comme une maladie les poussent à se cacher des hommes soit par honte, soit par peur de ce qu’elles sont devenues ou les deux. Ces nouvelles espèces se réfugient dans les bois et parcs et constituent par la-même une menace pour l’homme qui se fait un plaisir de les traquer. Ce n’est pas l’animal en lui-même qui motive ces chasseurs abrutis, c’est éradiquer une maladie qui pourrait contaminer l’homme puisque le film ne nous dit rien sur le comment et le pourquoi de cette mutation.
Cette nouvelle espèce est une nouvelle métaphore sur le droit à la différence. Et j’ose m’aventurer à y voir aussi une dimension féérique quand on découvre avec les yeux d'Emile tous ces hommes, femmes et enfants muter dans leur solitude. Entre parenthèses, tel que le récit me le présente, je doute que ces espèces qui paraissent uniques dans leur genre se perpétuent. Dois-je en conclure que Thomas Cailley m’annonce à sa manière la sixième extinction ?!
Le Règne animal imagine un monde où des humains, subitement et sans explication, commencent à se métamorphoser en animaux. C'est à la fois une histoire vieille comme le monde, et cela détone en même temps dans un cinéma français qui n'aime généralement pas trop le merveilleux (même si d'autres exemples récents comme Jacky Caillou suggèrent que cela change un peu). L'histoire est bien menée grâce à des acteurs excellents, criants de naturel, et des courses-poursuites bien menées. Cela ne fait toutefois pas un chef-d'œuvre, notamment parce que le réalisateur assène son symbolisme avec un peu trop d'insistance - cette métamorphose, c'est bien sûr aussi un rite de passage à l'âge adulte - désamorçant ainsi d'autres pistes de lecture.
Belle réussite. Les acteurs sont au niveau de ce beau film de SF à la française. Les effets spéciaux sont supers également. Parfois un peu lent mais se regarde avec plaisir du début à la fin.
Le règne animal et une bonne proposition mais pour moi pas abouti il manque une fin une résolution pour cette histoire Mais les animaux sont parfaits très bien réaliser bravo au HMC Mais je reste perplexe sur les nombreuses nominations au cesars
Film sans grand intérêt selon moi. Je n’accroche pas du tout a l’interprétation d’Emile qui a une attitude un peu lunaire, déjà avant de se savoir infecté. Julia et Nina aussi qui semble si facilement être tombé sous le charme des deux personnages principaux. Aucune informations relative au virus non plus. Bref le scénario tient vraiment à si peu de chose. Pas assez construit pour faire un bon film
Scénario digne d’une mauvaise fiction, acteurs mauvais excepté pour Paul Kircher qui est très bien. Réalisation moyenne…. C’est ennuyeux, écrit à la truelle, pas fin pour un sous… bande son très moyenne … je ne comprends pas la note des critiques presse. Gênant. On retiendra que le père est saoulé que le fils « mange du saucisson leader price à 1€ », vraiment pardon, excusez les pauvres bouseux sans le sous que nous sommes . Mieux vaut en rire
Ca part plutôt bien, l’idee semble intéressante et c’est assez rythmé au début, mais malheureusement à partir de la moitié du film, on a l’impression que le metteur en scène ne sait plus trop quoi faire, et la deuxième partie, beaucoup trop longue n’est que du remplissage ennuyeux et sans intérêt, avec certaines scènes même assez grotesques. La fin est proprement interminable… On a du mal a comprendre au bout du compte quel est le message et le but du film. Une grosse déception par rapport aux critiques, une fois de plus difficilement compréhensibles… Pas terrible du tout !
Ce film se distingue par son audace thématique, abordant avec une originalité déconcertante la métamorphose des êtres humains en créatures de la faune, une allégorie poignante de l'altérité et de la métamorphose personnelle. Au cœur de ce récit se déploient des fils narratifs empreints de questions de filiation paternelle et de clivages sociaux, explorés au travers d'un périple commun entre un père et son fils. Malgré la richesse de son ambition, le film flirte par moments avec les limites du genre horrifique, engendrant une atmosphère parfois oppressante qui, bien que contribuant à l'intensité du drame, pourrait nuire à une empathie pleinement développée envers ses protagonistes. Toutefois, pour l'aficionado de cinéma en quête d'œuvres transgressant les normes établies et stimulant l'intellect, "Le Règne Animal" reste une œuvre méritoire, implorant une attention soutenue.