Avis : Le Pharaon, le Sauvage et la princesse - Page 3

Un dessin animé envoûtant comme Michel Ocelot sait les réaliser. Alors oui ce n’est pas un mais trois contes complètement différents les uns des autres mais le lien qu’on pourrait appeler entracte est très bien réalisé. Les images sont somptueuses et les histoires nous emmène dans un imaginaire incroyable. Les techniques sont en plus différentes d’un conte à l’autre ce qui augmente la qualité de cette réalisation. Il y a beaucoup d’émotions dans les 3 séquences.

Très belle première histoire, la deuxième demarre bien puis s'essouffle. La troisième devient vraiment ennuyeuse. Dommage que le souffle ne se maintienne pas parce que le concept était vraiment chouette.

Comme d'habitude je suis émerveillée par les films de Michel Ocelot. Ces 3 contes sont magnifiques, les messages de ces 3 contes sont tout aussi sublimes que leur forme! Je recommande pour les enfants, les grands enfants et les curieux

Un film qui nous refait devenir des enfants, les decors sont magnifiques, les histoires aussi et surtout l'ambiance qui rend ce film si beau. Je recommande.

De la part de Michel Ocelot, c'est assez décevant.
Trois contes, avec des défauts différents, mais bien présents.
Le premier est trop pauvre en histoire. Le personnage se contente d'avancer, avec un conflit inexistant, qui rend l'ensemble ennuyeux au possible.
Dans le second, le principal problème est... la fille. Elle est inutile. Et pire même, elle apparaît comme un ajout de dernière minute. Un second problème est le mystère autour du beau sauvage. Ou plutôt le non mystère, puisque les spectateurs savent directement de qui il s'agit. Il aurait été plus adapté de commencer l'histoire à l'âge adulte du personnage principal, pour raconter son enfance secondairement.
Le troisième pèche par la résolution de fin, bien trop rapide, et les personnages secondaires qui sont de véritables parodies.

Pour les aspects positifs, on retiendra surtout la beauté des décors et des tableaux que nous dressent ces histoires.
Histoires qui sont avant tout des prétextes pour voyager.
On aurait cependant apprécié qu'une plus grande attention soit portée à la véracité historique de ces tableaux (un bourreau à cagoule ? s'il vous plaît... vous nous avez habitués à mieux).

Les personnes aimant l'esthétique et le talent de conteur de Michel Ocelot passeront forcement un bon moment devant ce dessin animé. L'animation est fabuleuse, dans le dernier conte les couleurs époustouflantes sont une invitation au voyage.
Ceci étant dit, il est beaucoup plus faible que Princes et princesses dont il est la continuité. Déjà la place prise par chaque histoire est beaucoup plus importante dans le temps mais je n'ai pas eu le sentiment que celles ci soient pour autant plus développées. La conteuse racontant des histoires à un public, j'ai trouvé que ça n'avait pas le charme de l'équipe créant des histoires ensemble dans un cinéma désaffecté. Petit bijou quand même.

Superbe dessin animé pour les enfants à partir de 6 ans (et même ados!): les 3 histoires sont intéressantes, ancrées dans une civilisation ancienne, tout en restant simples. Les dialogues sont bien écrits. Les dessins très beaux, notamment ceux du sauvage avec des personnages tout en noir.

ça comme comme un conte classique mais les trois sont originaux. Les dessins sont époustouflants. On s'attache aux personnages. Du très grand art.

On ne peut dénier à Michel Ocelot son sens esthétique et sa poésie. Les trois contres sont jolis à regarder. Le premier est plat mais les deux autres sont plus réussis. Ma préférence va au conte du moyen âge enombres Chinoises . Mais ce ne sont pas des chefs d'œuvre qu'on a envie de revoir. Mignons jolis et amusants. Dédié à un public de 3 a 10 ans.

Quatre ans après Dilili à Paris, Michel Ocelot revenait avec un nouveau long-métrage. De l'aveu même du réalisateur, il s'agissait de revenir à un projet plus modeste et léger. Spontané "comme une chansonnette". Construite comme une sorte de répertoire de contes, la dernière création de ce joyeux ménestrel est une vraie déclaration d'amour aux thèmes qui n'ont cessé d'émailler sa filmographie: un des segment s'apparentant au film de silhouettes, à l'origine de sa série culte "Princes et princesses". De même, sa passion des civilisations orientales et plus largement du continent africain.
Ce qui réjouit tout particulièrement est qu'il s'agit d'un contenu sincère et délivré sans retenue! Je ne dis pas qu'un conte n'a pas vocation à s'interroger ou à présenter une vertu éducative, mais c'est parfois pas plus mal que certaines histoires n'aient seulement pour but que de divertir , sans prétention. Surtout, lorsqu'elles sont servies par un auteur aussi talentueux que passionné par ses sujets.

A tous ceux qui entendent réinventer la roue, à chaque tour de manivelle, je préfère encore voir des œuvres réalisées par envie de créer, dans sa forme la plus pure, sans prétention aucune!

En définitive, je n'aurai qu'une déclaration à faire: un tout grand merci d'exister, M. Ocelot! Merci de nous ramener à cette innocence de spectateurs assis en tailleur pour entendre "l'Heure du Conte".

Revoir Michel Ocelot, ça fait grave plaisir.
Certes pas aussi bien que ses chefs d'oeuvres comme Kirikou ou Azur et Asmar (qui devraient être canonisés), mais bien quand même.

Des histoires pas trop passionnantes, animation en mode silhouette, et le 2eme conte en noir uniquement. Globalement décevant pour mes petites filles de 8 et surtout 10 ans.

Un bijou de poésie et de délicatesse comme toujours avec Michel Ocelot! 3 animations différentes mais on reste dans un univers d’une poésie délicieuse…

Comme aux habitudes de Michel Ocelot, un véritable chef-d’œuvre cinématographique! Une parfaite harmonie entre subtilité, finesse et fantaisie. Un voyage graphique, temporel et culturel qui nous tiens la main dans une balade philosophique intense. Un moment de douceur orné de nostalgie…

Très beau film malgré quelques longueurs. Une belle progression narrative, une rigueur historique bienvenue concernant le Pharaon, 3 histoires et 3 styles graphiques différents, marquant un certain refus de la facilité. Sans compter la splendeur visuelle de " la princesse ". Un régal En sus, une " morale " moderne et plutôt progressiste ( oser être soi malgré les conventions) , et féministe ( la princesse qui baffe le goujat, c'est pas mal 😉. Son chéri l'aide à le vaincre , et alors ? C'est pas ça, le travail d'équipe ? 🤗 )