Encore une jolie réussite de Luca Guadagnino (après les excellents Call Me By Your Name, We Are Who WeAre ou bien Bones and All), dans ce qui pourrait s'apparenter à un film sportif romantique véhicule-star pour Zendaya. Mais derrière la caméra du réalisateur italien, cette histoire de trouple où recherche de jouissance dans la compétitivité et ambiance sexy se veut une boîte de pétri bourrée aux hormones dans un jeu de séduction-répulsion toxique.
Comme résumé dans un début de plan à trois torride (mais interrompu) en début de film, Challengers orchestre son récit comme un jeu de balles entre Zendaya (excellente en manipulatrice toxique), Mike Faist (la révélation du West Side Story de Spielberg a le rôle avec la plus grande intensité dramatique) et Josh O'Connor (qui allie avec brio le pathétique et le libidineux) à mesure que le très bon montage du film vient nous détailler les grandes étapes de leur passif sulfureux.
Des allers-retours donnant plus de gravitas au match constituant le point d'orgue du film, où toute la grammaire du métrage nous abreuve d'un aspect kinétique à la fois empli de clarté et d'un aspect électrisant.
Tout d'abord le tennis a rarement été aussi bien filmé au cinéma (Guadagnino multiplie les angles ou les points de vue), tandis que les véritables joutes se jouent en dehors du court (comme les dialogues où la caméra panote pour illustrer les renversement de pouvoir en œuvre).
Ensuite, le duo Reznor-Ross offre une BO électro-house absolument dingue, offrant au film une énergie et une texture presque aussi unique que le travail sonore orchestré des années plus tôt sur The Social Network.
Malheureusement, le script n'évite pas quelques balles faciles sur la fin (comme s'il manquait une étape pour amorcer sa conclusion un brin amenée facilement).
Mais pour toutes les raisons précédemment citées, ce Challengers s'en tire avec les honneurs : une vraie bonne pioche donc !
Film vide, sans scénario, aucune morale à la fin. Il ne se passe rien et on pourtant je ne suis pas difficile en film. Donne une piètre image du tennis et des femmes et des hommes en general. D’autant que les scènes de tennis sont totalement exagérées pour quelqu’un qui joue au tennis même en amateur ++ comme moi, cela pique les yeux. Je déconseille fortement. Je serai bien sortie de salle mais j’étais venue avec quelqu’un. Au final, la personne avec qui j’étais venue à penser la même chose que moi et s’est endormi en cours de route. Le film ne dure qu’une 2h11 mais il m’a paru durer 3h. En quatre mots, le film peut se résumer : spoiler: sexe, tromperie, tennis et égoïsme.
Seul point positif : la musique techno est sympa. Mais, elle est aussi forte que dans une boîte de nuit et n’est souvent pas adaptée.
En résumé, ce film était un supplice. Un bon gros navet.
Que Luca Guadagnino s'enivre de sa propre virtuosité n'est pas une nouveauté en soi, il usait déjà des mêmes effets grandiloquents, il y a 15 ans, dans Amore. Dans une filmographie plutôt inégale, Challengers ne figurera cependant pas dans les catastrophes puisque la chose est plutôt distrayante, dans une veine sexy que Zendaya, la belle de match, et ses deux compères illustrent avec une certaine intensité. En tant que film de sport, racontant le destin de deux amis d'adolescence, également doués pour le tennis mais aux destins opposés, Challengers a beau monter au filet avec entrain, sa crédibilité est réduite (un vainqueur de grand chelem dans un challenger ? Hum), la rivalité entre les deux athlètes se situant bien plus sur le terrain privé, qui seul intéresse le cinéaste italien. Avec sa multitude de flashbacks comme autant de twists, une musique qui surligne, des ralentis signifiants et des parties de tennis filmées pour donner le tournis, Guadagnino stylise à l'excès, sans approfondir quoi que ce soit dans ce prétendu triangle amoureux qui dévoile assez tôt, spoiler: son évident sous-texte homosexuel . On peut toutefois prendre un plaisir décomplexé au film, quoique il aurait été meilleur raccourci mais son emphase presque permanente en fait tout au plus un objet glamour et décoratif qui tend à prouver que des balles neuves ne suffisent pas à remporter le match quand le service est défaillant.
banal, dans son idée d'histoire, dans sa réalisation, dans la spectaculairisation du fiction tennis, dans l'utilisation de la musique random pour compenser l'absence de tension scénique.
Lucas Guadagnino C'est quelle leçon que tu nous as donnée là. EXCELLENT, j'ai savouré chaque minute de ce film. J'ai jamais ressenti autant d'émotions autour d'un match de tennis ! L'histoire est si bien racontée sans narration. Les personnages sont ULTRA bien développés. Malgré que la situation n'est pas envisageable pour quelqu'un de normal, on la comprend et des 3 points de vue différents, on la comprend. On rentre réellement dans ce trio où les émotions et la manipulation sont maîtres ! Mention spéciale à Zendaya qui a si bien interprété cette femme ! Et mention spéciale à la BO qui était juste parfaite pour ce film. Il y avait de vraies « prises de risques » dans les mouvements de caméra et les plans exploités, certains vraiment méritant, surtout sur la prise d'espace autour du terrain de tennis ! Excellent/10
Le rêve exotique d'un ados en chaleur. voilà comment je décrirai challengers. une histoire vraiment pas intéressante ou entraînante, avec des dialogues parfois affligeant et indigne d'une série B pour ados, une mise en bien souvent ennuyeuse et bouree d'idée qui donne des frissons de gènes en essayant d'être "cool", on a l'impression que le real c'est réveillé que pour les 10 dernière minutes du film. les acteurs ne dégagent rien, la tension est inexistante et toute les scènes de match de tennis se ressemblent. mixée a une bande son extrêmement répétitive et un montage qui nous fait voyager h24 dans le temps, challengers n'est rien d'autre qu'un film pour ados bête vide d'intérêt.
une vraie daube, pour les amateurs de tennis comme pour les autres. Un film long comme un jour sans pain, des scènes de tennis sans fin et sans intérêt. musique du film désagréable au possible. derrière un pseudo relation perverse sans profondeur, un jeu d'acteur auquel on ne croit a aucun moment. il y avait pourtant matière a faire un bon film, mais tout est raté
Seul intérêt du film : la plastique de Zendaya !!! Challengers est plat, ennuyeux, decoupé en séquences récentes et plus anciennes qui n'ont aucun intérêt dans ce scénario poussif !
Tout sonne faux dans "Challengers" : des acteurs, Zendaya en premier lieu, en passant par le scénario, l'intrigue, et un message - qu'on cherche encore - que le réalisateur est censé véhiculer. C'est un film qui se veut intelligent et complexe, mais qui est en réalité prétentieux et vide de sens, d'où un gonflement artificiel via la stylisation des effets de réalisation pour rattraper une vacuité. Durant la séance, plusieurs personnes ont quitté la salle - nous n'avions pas vu ça depuis le film Morbius -, et une dont le sommeil a été challengé au bout d'une heure, a aussi décidé de partir après avoir ronflé deux bonnes minutes. Tout ceci résume bien notre expérience : qu'est ce que c'était redondant ! Le film se complait à s'inspirer de chefs-d'œuvre du suspense : on reconnaît le clin d'œil à la bande originale de "Sueurs froides" d'Alfred Hitchcock. La bande annonce annonçait une œuvre haute en couleur, explosive, et mystérieuse. Il n'en sera rien. Nous avons parfois éclaté de rire, notamment vers la fin, devant le non-sens, le ridicule, et l'orgueil du propos.
Nul nul nul Histoire banale sur un fond de tennis avec une musique pas du tout adaptée, des plans d’image dans tous les sens et des ralentis qui n’apportent rien au film Le tout couplé à un jeu d’acteurs pas terrible et vous avez perdus votre soirée pour ce film qui n’en valait pas la peine
Vouloir faire un Match Point deux avec des acteurs qui jouent très mal et une histoire qui ne tient pas la route, ce film est d'un ennui incroyable... Quel temps perdu.
Ce Challengers n'arrive pas à la cheville du Match Point de Woody Allen qui surfait pourtant sur le même univers. Les acteurs sont bien mais ce film aurait pu durer 1h30, il aurait gagné en fluidité. La destructuration du récit, je l'ai trouvée fatigante à la longue, mais j'ai apprécié les dernières images du match et les plans serrés de Zendaya. Trop long et confus à mon goût.
Ce petit trio amoureux s'étalant sur 10 ans dans le milieu du tennis m'a laissé perplexe. En effet, malgré 3 acteurs à la plastique avantageuse, ce récit destructuré (alternance passé-présent omniprésente) peine à convaincre. De plus, l'égo surdimensionné des personnages ne donne pas une image flatteuse de ce sport, surtout à ce niveau. Pire, la réalisation use et abuse de ralentis et de musiques tapageuses sur certaines scènes, cela devient presque pénible à la longue, surtout sur le final frôlant le risible. Dommage, la présence de Zendaya et de ses 2 acolytes pourrait tout de même plaire à un public jeune et pas très regardant sur le fond. Site CINEMADOURG.free.fr
Malheureusement raté. Le casting est confondant, impossible d’y croire, du début à la fin. La comparaison avec les joueurs réels du circuit professionnel est sans appel! Le côté homo-sexuel rend l’ensemble inintéressant pour tous publics.