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    Zone(s) de turbulence
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Zone(s) de turbulence" et de son tournage !

    Naissance du projet

    Hafsteinn Gunnar Sigurðsson a eu l'idée du film en 2008 lorsqu'il vivait à New York : son frère lui avait promis de lui rendre visite depuis l’Islande, mais il souffrait d’une telle peur de l’avion qu’il s’est inscrit à un stage pour surmonter cette phobie (la seule autre option possible aurait été de traverser l’Atlantique en bateau !) :

    "Sa description du stage laissait transparaître quelque chose de très humain et de très universel dans l’effort et le courage nécessaires au désir de surmonter sa peur. Je n’en avais jamais entendu parler avant et j’ai trouvé le concept fascinant et propice à une comédie."

    Aérophobie

    Au début, Hafsteinn Gunnar Sigurðsson ne savait pas ce que l'aérophobie signifiait. Le réalisateur a fait plusieurs essais d’écriture et s'est rendu compte qu'il s'agissait d'un moyen formidable de parler de questions existentielles par le biais de la comédie. Il précise :

    "De parler de la peur de la mort, de la vie et de toutes ces idées folles qui tournent dans notre tête. Mais surtout, le concept du stage est un outil génial pour mettre à nu chaque personnage : il est si humain de se sentir petit. Et quand c’est comme ça, il faut lâcher prise !"

    Contexte difficile

    Au début du tournage, Hafsteinn Gunnar Sigurðsson et ses comédiens n'ont pas pu se préparer avec tout le groupe car Tim Spall a eu le Covid et n’a pas pu les rejoindre avant le 5ème jour (il a dû rester isolé à Londres) : "Ella Rumpf a attrapé elle aussi le Covid à quelques jours du début et n’est arrivée qu’à la dernière minute sur le plateau."

    "Malgré tout, elle a livré une performance incroyable. En repensant à ces premiers jours de tournage, ils ressemblaient à un test éprouvant pour les nerfs. Le film parle de l’idée de se défaire de la peur dans des circonstances où l’on ne peut pas contrôler ce qui se passe et je me suis retrouvé dans une situation où je ne maîtrisais pratiquement rien !"

    "La dynamique de groupe s’est créée dans l’hôtel au nord de l’Islande où nous avons vécu et travaillé dans une bulle pendant les deux premières semaines de tournage, ce qui a permis à tout le monde de sauter dans le grand bain."

    Choix de mise en scène

    Hafsteinn Gunnar Sigurðsson s'est inspiré de films qui se passent dans le monde des hôtels et du loisir, comme Lost in Translation et The Lobster. Il confie : "Regarder des films permet parfois de créer un point de départ, un point de référence dans le dialogue créatif avec le directeur de la photographie qui, dans ce cas, est Niels Thastum. Mais il s’agit surtout de bâtir le scénario et de créer un langage visuel unique au film qui va servir l’histoire."

    "Nous avions tous les deux la conviction qu’il fallait que la caméra bouge presque tout le temps, que cela permettrait de créer une tension et un rythme rapide. Mais il fallait également mélanger la fluidité avec des plans statiques et larges, comme des sortes de tableaux qui viendraient contrer le mouvement et créer des contre points dynamiques."

    Côté bande-originale

    Hafsteinn Gunnar Sigurðsson et le compositeur Daniel Bjarnason ont cherché à capturer, par le biais de la BO, l’esthétique minimaliste du scénario. Le cinéaste précise : "L’histoire est composée de peu de personnages, peu de lieux et se passe dans un temps court. Nous voulions conserver cette esthétique dans la musique et qu’elle soit composée de peu d’éléments."

    "Daniel voulait utiliser des percussions afin d’accompagner le rythme rapide de l’histoire. Cela crée une tension forte que l’on conserve pendant tout le film et transmet le trouble intérieur des personnages. Je dois ajouter que le monteur, Kristjan Lodmfjord, a aussi eu une influence sur la musique. Lors de la phase de montage, les deux se sont considérablement influencés."

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