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NicoMyers
50 abonnés
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5,0
Publiée le 23 septembre 2009
Juste magnifique. J'aurais aimé n'écrire que ces deux mots pour ma critique, après avoir découvert Profession : Reporter de Michelangelo Antonioni. Car il est bien difficile pour moi, pauvre apprenti critique du web que je suis, d'exprimer mes sentiments. Peut-être étais-ce la présence de Nicholson, les apparences de thriller presque hitchcockien donné au commencement de l'intrigue ("intrigue" qui disparaît vite pour laisser place aux errements desespérés du héros), en tout cas ce fut le plus envoûtant des films signés Antonioni. Un voyage, de l'Afrique à l'Espagne, qui petit à petit révèle l'impasse dans laquelle se trouve Locke/Robertson, reporter blasé qui pensait fuir la (dure) vie éternellement. Il finira par comprendre à quel point l'homme est seul au monde, enfermé dans son petit corps - "je ne l'ai jamais connu" sont les paroles qui closent le film. Tout cela symbolisé par l'échange d'identité de Locke et Robertson, le trafiquant d'armes mort d'une crise cardiaque, sur un coup de tête apparemment inexpliquable de Locke. Mais comme je le disais, pas facile de parler de ce film qui nous échappe ; il nous fait toucher bon nombre de grandes vérités, nous transcende même, pour peu qu'on parvienne à aborder le style d'Antonioni - et ses lenteurs habituelles, qui rebutent sacrément à la découverte de ce réalisateur. On atteint l'état de grâce lors du final magnifiquement filmé en plan-séquence, et son dénouement mystérieux, voire mystique, dans la lignée de la disparition non élucidée de L'avventura et les mimes qui jouent au tennis dans Blow Up. Mais là, c'est d'un tel génie, d'une telle force, d'une telle beauté, qu'aucune oeuvre d'Antonioni ne m'avait parue si courte !
Un film certes très esthétique, aux plans et aux décors soignés..., mais quel ennui. L'intrigue, de près de deux heures, aurait pu être ramené à une durée beaucoup plus courte. Bien évidemment les puristes diront qu'Antonioni demeure un génie de l'image, que sa caméra foisonne d'idées (les plans de Barcelone sont effectivement splendides), mais le propos exagérément pompeux, coupé d'une base solide, nuit à la compréhension de l'histoire. Bref, c'est beau, mais on s'ennuie ferme. Reste Jack Nicholson, qui, deux heures durant offre au maître italien les services d'un grand acteur.
Il a des baudruches qu'il faut dégonfler, Antonioni ne sait tout simplement pas raconter une histoire, Au début dans le désert les plans se suivent sans aucune logique, certaines erreurs sont risibles : le type qui ouvre une cassette pleine de documents, il prend les trois premiers, et se fout complètement du reste (d'ordinaire on voit ça dans les séries Z), les déficits d'explications sont innombrables comme de savoir comment Maria Schneider a pu se faire inscrire à l'hôtel comme étant l'épouse de Robertson. Et puis qu'est-ce que c'est lent, inintéressant, encombré de plans et de séquences inutiles, et mention spéciale à ce long travelling de fin qui ne sert à rien. Reste quoi : les acteurs sont bien, Nicholson fidèle à lui-même, Maria Schneider d'un naturel saisissant sans oublier la très belle et trop rare Jenny Runacre magnifiquement photographiée, mais cela ne sautait sauver le film de l'ennui et de la vacuité.
Je dois me rendre à l'évidence.Le cinéma de Michelangelo Antonioni ne me touche pas.Il est trop aride,trop austère,trop stylisé,là où d'autres y voient de multiples significations,une beauté renversante,une plongée passionnante dans le voyeurisme.Tout se discute et c'est ça qui fait la magie du cinéma!En l'occurence,Antonioni tire"Profession:reporter"(1975)vers l'épure,voire vers l'abstraction la plus totale.Le semblant d'intrigue(un reporter basé en Afrique prend l'identité d'un homme lui ressemblant,avant de s'aperçevoir qu'il s'agissait d'un marchand d'armes)ne résiste pas à la volonté contemplative d'Antonioni.Fascination pour le thème du double,de la dépression,de la communication impossible,de la lente marche vers la mort.Jack Nicholson,star proclamée s'enferme dans son mutisme et son mystère,et s'entiche d'une belle espagnole toute aussi impénétrable.Le film est gratifié d'une photographie époustouflante,d'une manière de filmer les paysages désertiques avec un attrait troublant.Malheureusement,l'enthousiasme soulevé par la qualité de la mise en scène est plombé par un rythme d'une lenteur rebutante et du refus extrême d'Antonioni d'embrasser un schéma narratif compréhensible.
Que dire de + de ce film faisant partie de ces œuvres d’art qui demande un effort pour être aimée, et de plus en évitant le language psy de Mme Michu - et/ou surtout ; Monsieur Michu ! ; - car comme chacun sait … - relatif à ce genre d’œuvre, et donc en parlant de dédoublement de personnalité et/ou de « schizophrénie » car n’étant heureusement ni psychiatres ni psychologues, et encore moins faux journaliste TV - et le salaire ne serait, de plus, pas à la hauteur … - ; nous n’en connaissons pas bien sûr les fins aboutissements. Restant donc « simple » humain pdt 2 minutes pour le plaisir de finir cette critique et de ne vexer personne , nous dirons que ce film décidément un peu long échappe de peu à la catégorisation film chiant & intello ( De toute façon stupide ) tout en voyant démontrer le simple fait qu’une grosse américaine à la peinture reluisante fait très désordre et enfin dérange quand même au milieu de toutes ces européennes mesquines. Savez-vous par ailleurs que les premiers conducteurs d’ »américaines » des 60‘s-70’s goûtant en général au plaisir du « cruising » ne peuvent s’en passer ensuite ; Vantant une fois pour toutes la qualité de cette conduite incomparable réservé en effet - Et cela est évident - surtout aux longues distances sinon trajets ? ( L‘accueil ciné laisse à désirer ; préférez ce film en salle comble. ) A ne pas rater : la scène bien sûr du type + fort, car … tapant + vite !
Le cinéma de Michelangelo Antonioni ne laisse pas indifférent... Celui qui s'était fait une réputation dans les créations d'auteurs transalpins des années 60 réalisait en 1974 et sur le continent Américain l'une de ses oeuvres les plus complexes à travers cette gigantesque réflexion sur l'identité qu'est "Profession Reporter". Le style du cinéaste n'est comme d'habitude pas forcément accessible au grand public tant le rythme extrêmement lent de l'intrigue pourra dérouter les plus sceptiques. Le metteur en scène scrute chaque détail de son cadre qu'il peint avec un souci de précision assez édifiant, tenant des plans très longs mais admirablement construits afin de parvenir à une sensation de ralenti aboutissant à un quasi-état de transe chez le spectateur. Chose d'autant plus remarquable que l'on est à aucun moment dans la masturbation intellectuelle pseudo-élitiste mais bel et bien dans le tragique développement d'un scénario diabolique et ingénieux, narré avec paradoxalement beaucoup de tension puisqu'à aucun moment Antonioni n'en révèle plus que ce que son image laisse elle-même suggérer. Au spectateur de se faire une interprétation, sans toutefois qu'il y ait un côté "foutage de gueule" puisque le cinéaste s'applique à garder tout le long un fil rouge cohérent permettant certes de nombreuses dérives mais parvenant ainsi à constamment retomber sur ses pattes. Profonde est l'introspection du personnage principal, fascinante est cette dualité des rôles, troublant est l'univers général... Malheureusement, Antonioni accuse parfois le coup et à trop vouloir étirer son style il lui arrive de tourner en rond. De plus, les raccords ne sont techniquement pas tous exempts de tout reproche et la sobriété de Nicholson a parfois tendance à se transformer en passivité. Rien de parfait donc comme à chaque fois chez un Antonioni qui n'aura de cesse de me passionner dans l'ensemble mais de me rebuter sur certains points. A voir bien évidemment, ne serait-ce que pour le final.
Saisir l'opportunité pour changer d'identité et disparaître à jamais : c'est ce que souhaite faire David Locke (Jack Nicholson magnifique dans un jeu tout en retenue) dans "Profession : reporter", un grand film parmi d'autres de l'immense Michelangelo Antonioni. Le film peut se diviser en deux parties (et en deux heures): la première très lente et très intérieure, en phase avec son protagoniste, qui semble étranger à l'environnement dans lequel il évolue; la seconde plus rythmée et plus écrite qui détermine précisément l'objectif du personnage principal, accompagné par la charmante Maria Schneider, qui abouti à une issue aussi troublante que fascinante. Exigeant mais passionnant, "Profession : reporter" est vertigineux dans le sens où il peut être tout aussi politique et ouvert sur le monde qu'un objet très refermé sur lui-même ne valant que pour son esthétique renversante. Enfin, il faut souligner l'émotion qui surgit lors des cinq dernières minutes, celles-ci accomplissant justement un désir que le personnage ne peut réaliser. C'est donc quand le regard du cinéaste se conforme à celui du spectateur que toute forme implicite ou d'incompréhension est délaissée au profit d'une réconciliation aussi inattendue qu'apaisante.
Errance, transfert, décalage, rencontre impossible, retour au Tchad depuis l'Andalousie, sortir de la chambre d'hotel pour y revenir, toujours, pour toujours
Profession : reporter est un film essentiellement connu pour son extraordinaire avant-dernier plan de 7 minutes (une gageure technique : la caméra est à l'intérieur de la chambre, passe à travers une fenêtre à barreau pour aller sur une place, navigue sur cette place puis se retourne vers la chambre d'où elle vient). En dehors de cela, le film est du pur Antonioni, c'est-à-dire de beaux plans (celui filmant, à bord d'une voiture, en contre-plongée Maria Schneider avec en fond la foret qu'elle traverse est purement magnifique) mais un rythme assez lent et ennuyeux (la dénuement de la bande sonore y est pour beaucoup). A réservé aux fans d'Antonioni et de cinéma contemplatif.
La lassitude du personnage principal m'a vite gagné. Je me suis tout de même forcé à regarder ce film jusqu'au bout, ce qui m'a certes permis d'apprécier le plan-séquence final. M'enfin, que ce film est lent, mais lent ! Heureusement, la seconde partie est plus étoffée donc plus intéressante. Un certain temps passera avant que je ne revois ce nav... pardon, ce film !
Meme si il s'agit d'un grand réalisateur, même si il s'agit d'un grand acteur, même si il s'agit d'un grand film, je me suis ennuyé à mourir devant le film de Antonioni! Malgré la puissance de l'image, la beauté des plans, le film est beaucoup trop vide pour me passionner! Aucun implicite n'est la pour rattraper le manque explicite évident d'histoire et de rebondissement! Rien a se mettre sous la dent conte scénario, ni action!
C'est entendu la photographie est superbe, l'esthétique irréprochable, Nicholson parfait et l'idée intéressante. Maintenant il manque un vrai engagement du film, ici on survole les possibles et c'est long par moment, tellement long que le mort a eu du mal à ne pas cligner des yeux.
"Profession : Reporter" est un des films les plus notoires de Michelangelo Antonioni, mais pas un de ses meilleurs... Le sujet du film est extrêmement intéréssant, l'idée de départ est magistrale, et Jack Nicholson est parfait, mais s'il n'est pas mauvais du tout, ce film est un peu trop lent, trop mou, c'est agréable a voir et très enrichissant, mais c'est malheureusement traité d'une manière pas parfaitement adaptée a mon avis. Ça reste un film dont le sujet est passionnant.
Quand j'ai vu le scénario je me suis empressé de voir le film. Peut-être que j'aurais du calmer mes ardeurs. Le scénario de départ est très bon. Mais très vite le film tombe dans la lenteur, manque de tout... Je n'ai pas grand chose de plus à dire. J'ai était très déçut.