Je l’avais vu à sa sortie et n’en avais pas gardé un bon souvenir. J’étais alors jeune et sans enfant. Maintenant que je suis père d’une fille, je le revois différemment. Rassurez-vous, inutile d’être père et encore moins d'une fille pour apprécier ou non ce film. C’est une sensibilité qui ne se contrôle pas. Bref, ma fille qui est grande et loin de la maison ne s’est jamais conduite comme Véronique (Marie Gillain) durant son adolescence. Il est vrai que je ne l’ai pas emmenée à l’île Maurice ! Blague à part, revoir le film près de trente ans plus tard ne me le fait pas plus apprécier. A la limite, j’ai été plus accroché à partir du moment ou le père de Véro, campé par Gérard Depardieu, est mis dans la confidence de sa fille. L’idée aurait pu être sympathique et je me prends à imaginer qu'un Bertrand Blier aurait pu être plus sulfureux comme il a été avec « Beau père ». Mais Gérard Lauzier n’est pas Bertrand Blier et vice versa ! Avec l’âge et une fille en plus, je serai cependant moins sévère que dans ma jeunesse. Marie Gillain et Patrick Mille obtenaient là leur premier vrai rôle au cinéma. Une prestation très honorable et prometteuse. Malheureusement, ni l'une ni l'autre auront une carrière cinématographique très marquante pour le public. L'essentiel c'est qu'ils soient heureux de vivre leur profession d'acteur et peu importe les choix entrepris ou les sentiers empruntés. Si le duo Marie Gillain - Gérard Depardieu s’en sort bien plutôt bien, le duo Marie Gillain Patrick Mille me paraît plus décevant. Il faut dire que leur histoire d’amour est mal écrite. Comme le reste du film ! En plus l’Île Maurice est aussi mal filmée ! Lauzier aurait pu économiser le budget, cela aurait pu être réalisé n’importe où ! (Re) Bref « Mon père ce héros » est une carte postale aux paysages jaunis ; aucune envie de s'y balader...
C'est encore l'époque du "Grand Depardieu" avant ses rôles de n'importe quoi (Astérix...) avec une toute nouvelle Marie Gillain, croquante, menteuse et culottée à souhait ainsi que Catherine Jacob (chiante comme d'hab, mais excellente) On peut même voir Depardieu faire du ski nautique (ou bien il s'est fait doubler ?) Détente assurée...
film sympathique, pas excellent mais bien interprété. dans le rôle du bougon au grand coeur, depardieu joue bien (même si on a pu le voir plus impressionnant dans d'autres oeuvres). Mais la vraie révélation reste marie gillain, fraiche, sourire coquin, mutin. Et un corps à damner un saint. C'est aussi le côté "sombre" de ce film (et bien que marie ait su enchainer de bons films derriere), c'est que l'on retient surtout la fameuse scène de la croupe (dont je ne me lasse pas). Humoristique et terriblement sexy, sans en rajouter (contrairement au remake us où la scène traine en longueur), cette divine apparition de marie en maillot dans la raie est un régal pour les yeux. J'ai un peu honte de l'admettre, mais je le fais qd même : je savoure de revoir le film que pour cette scène (je connais le film par coeur). Au moins, je l'admets.
Alors, c'est vrai que ce film, réalisé par Gérard Lauzier et sorti en 1991, n'est pas franchement un chef-d’œuvre mais il fait tout de même partie de ces comédies légères qui nous font passer un bon moment ! En effet, à l'image de "La Boum" ou de "L'Étudiante" par exemple, c'est un film qui ne casse pas des briques, dont le propos n'est pas plus creusé que ça mais qui séduit par sa forme, simple mais efficace. C'est donc ici l'histoire d'une jeune fille qui part en vacances avec son père et qui fait passer ce dernier pour son compagnon afin de séduire et d’impressionner un garçon qu'elle vient de rencontrer. Ce genre de synopsis nous donne déjà une image très nette du film dans son ensemble. On sait que de nombreuses situations vont se prêter à des quiproquos, on sait qu'il va y avoir des scènes sorties d'un vaudeville et on sait bien-sûr qu'il va y avoir l'indéniable partie romance. Partie que je n'affectionne pas vraiment, je dois l'avouer, mais bon, étant donné que le film reste dans le thème fleur bleue tout du long, la romance n'est pas vraiment un élément qui dérange mais qui va de soi en s'intégrant parfaitement dans l'esprit du film. Si le film accumule quelques petites longueurs, il sait également se rattraper avec des scènes très drôles. Très drôles tout d'abord de par les situations que le scénario met en avant mais également de par le jeu des acteurs. Nous retrouvons effectivement ici Marie Gillain, Patrick Mille mais surtout Gérard Depardieu. Ce dernier nous offre ici un personnage touchant dont les courtes crises de colère ne peuvent que faire rire. Ajoutons à cela une B.O. très sympathique et "Mon père, ce héros" devient un film devant lequel on passe un moment très agréable !
Le début des années 90 marque l’entrée de Depardieu dans une quarantaine dont le cinéma lui demande d’assumer l’enbompoint et l’obsolescence. Bizarre de se rappeler de lui comme du voyou aux côtés de Tchernia, des deux Blier ou de DeWaere, quand c’est presque lui qui a à pâlir du rôle de Marie Gillain dont c’est pourtant la première expérience d’actrice.
Ces circonstances donnent lieu à une atmosphère de complicité bien rodée et spontanée entre les deux têtes d’affiche. Peut-être un peu trop, car il y a quelque chose d’un peu malsain à chercher les recoins humoristiques du mensonge, d’une méchanceté capricieuse, et du caractère exagérément soupe au lait de tous les personnages. L’île Maurice, démystifiée ou non, apporte un côté idyllique qui est amené sans délicatesse et qui ne se met à fonctionner que de lui-même. Heureusement, Lauzier avait la recette, maintenant perdue, des plus belles comédies françaises, ces drôleries mêlées de drame qui sont de jolis palindromes du divertissement.
Il pousse le bouchon trop loin, les couches de confusion s’entassant sans grâce, mais c’est aussi dans l’excès que Mon père, ce héros tire toute sa belle candeur romantique, toute sa conviction dans des interactions crédibles et qui fonctionnent, ce qui n’était pas non plus gagné d’avance avec un Gérard de part d’ours qui a pour « griffe » de rejeter la sensibilité en bloc. C’est vraiment bien vu de tirer de lui l’image d’un bon père en jouant sur les ficelles de la comédie. C’est limite, mais ça marche. On passera en vitesse sur une musique totalement tarte qui est raccord avec l’idée d’un club de vacances, lequel est le décor bien utilisé pour des couples d’acteurs pas très catholiques ni trop télephonés.
Depardieu un peu médiocre, scénario tiré par les cheveux. Cette jeune ado n'a rien compris, en entraînant son père dans ses mensonges elle se ridiculise plus qu'autre chose. Mauvais scénario et mauvaise prestation.