Avis : Génération perdue - Page 2

The Lost Boys est devenu totalement kitsch mais à titre de comparaison avec certains films récents sur les vampires comme Fright Night ou Twilight, The Lost Boys reste dans le haut du panier.

Étrange production "teen pop vampires" aux relents de comédies des années 80 mais avec suffisamment de style pour nous faire accepter le trip. La brochette d'acteur encore très jeune sied parfaitement à l'univers entre comics et rock 'n roll. Schumacher sait pondre des films un tant soi peu corrects parfois.

Génération perdue a beaucoup vieillit sur certains plan , le film date des années 80 et ça se ressent car tout est typé comme dans les années 80 , c'est sympa mais pour le genre horrifique ça colle très mal donc on y croit pas trop malheureusement . L'histoire est bien menée mais tourne vite en rond .
Le film devrait ravir les fans du genre Vampire , les autres s'ennuieront vite .

« Génération perdue » est, et restera encore longtemps, un classique du film de vampires. A l'époque le réalisateur Joel Schumacher (« phone game », « l'expérience interdite ») choisit de traiter son sujet sur le ton de la comédie et en privilégiant de jeunes acteurs (étonnant Kiefer Sutherland). Le résultat fait un carton au cœur de ses années 80 qui nous rendent si nostalgiques aujourd'hui. Le film est d'ailleurs très marqué par ce style particulier, notamment grâce à une bande originale très Rock. A l'heure où les films de vampires sont nettement édulcorés pour toucher le plus large public possible (« Twilight » et consort), il est rafraîchissant de retrouver une œuvre empreinte de liberté et qui assume totalement sa « différence ». Certes les effets spéciaux ont vieilli, c'est le moins qu'on puisse dire, mais peu importe. Ils ne font que renforcer le côté légèrement « kitsh » si agréable de ce petit chef-d’œuvre. A voir et à revoir sans aucune modération.

Très bon film de vampire. Pour ce que je m'en souvienne. Et la
BOF est une tuerie !

Ce film est génial. Il ne fais terriblement peur, mais cette histoire de vampire est tellement captivente, quelle nous passionne du début, jusqu'à la fin. Et les effets spécieaux sont vraiment bon pur un film qui 20 ans

On va commencer par parler de l'aspect le plus sympathique du film de Schumacher, à savoir son casting. On y retrouve en effet l'oscarisée Dianne Wiest dans le rôle de la maman. Un rôle hautement insignifiant puisqu'elle passe son temps à sourire niaisement et à assister, impuissante, aux différents événements. Flirtant avec son patron, pardonnant tout à son cadet, inquiète face à ce que devient l'aîné, elle ne fait rien pour arranger les choses. L'aîné est joué par l'excellent Jason Patric, qui ne s'en sort pas trop mal en dépit d'un personnage niais et jamais attachant, prenant systématiquement la mauvaise décision. Il forme qui plus est un couple mièvre et cliché avec Jami Gertz, Le leader du gang est joué par Kiefer Sutherland, qui trimbale sa carcasse shootée à la coke durant tout le film, jamais inquiétant, jamais crédible, toujours l'air défoncé et l’œil torve. Et je ne parle pas des scènes où il apparaît grimé en vampire, un grand moment de kitsch qui montre bien le manque de talent et d'inventivité à l'oeuvre sur ce film. Les maquillages donc sont on ne peut plus ratés, le générique final créditant fièrement Greg Cannom, alors qu'ils sont risibles : fond de teint blanc, lentilles jaunes, dentier avec les canines et c'est tout, voilà pour le travail ! D'une manière générale, le film ne joue qu'assez peu avec les fameux codes du genre. L'ail n'a aucun effet, au contraire de l'eau bénite (bonjour la propagande catho), les demi-vampires peuvent évoluer en plein jour avec des lunettes de soleil, il ne dorment pas dans des cercueils mais la tête en bas façon chauve-souris, ils ne sont pas dotés d'une force herculéenne et ils peuvent voler comme de gros guignols. Bref, c'est raté et là encore, hautement ridicule et kitsch. Mais bon, que sauver de ce film au final ? Au niveau de la mise en scène et du découpage, on est face à un degré zéro qui frise l'indigence. Là, la photo est jolie, avec beaucoup de lumières néons, des éclairages en forêt plutôt réussis, quelques plans aériens sympathiques et il pose en quelques plans une atmosphère assez prenante (l'arrivée en ville de la famille est bien foutue). Mais bon, on peut accorder un maximum de crédit au directeur de la photo sur ce point. Pour le reste, on a droit à un montage clippesque (l'attaque sur la plage est juste horrible à regarder, blindé d'effets et avec des plans toutes les demie-seconde), des scènes d'action jamais impressionnantes (la poursuite en moto sur la plage, avec ses inserts tout foirasses tournés en studio face à un ventilo, les différentes confrontations mises en scènes de manière illisible, avec des vols câblés à mort mais tout rigides au niveau de la chorégraphie) sans parler de la scène d'amour chaste du milieu du film : surimpression du couple avec des vagues et un voile blanc qui flotte, pas de plan nichon, pas de plan sur le torse du héros non plus, une musique sirupeuse en fond (d’ailleurs, la BO pop de l'époque est juste à pleurer de rire tellement c'est kitsch), bref, nada, walou, le degré zéro du genre. Les dialogues sont niais, les situations s'enchaînent à toute vitesse au mépris de toute vraisemblance et parfois de cohérence, on est face à une bande de sous-doués qui se prennent pour les Goonies de l'horreur qui vont dérouiller des vampires qui terrorisent une ville depuis des années avec trois pieux, un arc et de l'eau bénite dans des pistolets à eau, des ados frêles qui font face à des créatures surpuissantes mais qui s'en sortent grâce à un chien encore plus maigre qu'eux, bref, c'est du grand portnawak qui racole le public ado et qui propose un divertissement niais, doté d'un twist tellement pourri qu'il ne vaut même le coup de le spoiler.  La critique complète sur thisismymovies.over-blog.com

Vu cette année le film à bien vieilli et est agréable à voir, on ne s'ennuie pas.

A voir la réputation de "The Lost Boys", je m'attendais à ce genre de film de genre révolutionnaire et grandiose, qui te pousse à la remise en question de tout un style cinématographique. Il n'en est rien. Car si le film brillera par son atmosphère, sa bande-son et ses acteurs, il n'en sera pas de même pour son originalité défaillante. Au final, on peine à se souvenir de ce qui change vraiment des autres oeuvres déjà sorties. Non pas que le film ne possède pas de personnalité; ce serait vous mentir que d'oser prétendre cela. De la personnalité, le film en a à revendre; ses choix musicaux qui s'accouplent parfaitement avec ses plans travaillés, ça a son petit effet sur le spectateur curieux. De même que son Sutherland en grand méchant vampire, ou le reste de son casting impeccable; un Sutherland d'ailleurs très charismatique et ressortant clairement de l'oeuvre. La surprise viendra surtout de Joel Schumacher, largement moins limité dans sa mise en scène ici que pour ses deux tâches que seront ses futurs Batman. Là, j'avoue ne pas comprendre ce qui lui est passé par la tête. Non, le gros soucis vient à mon sens de l'écriture : au final, "Génération perdue" n'est qu'un film d'action supplémentaire sur des nouveaux venus dans une ville cherchant à exterminer un gang de vampires. Et si l'aspect rockeurs/rebelles du tout fera du bien à la rétine, il ne sera pas assez bien développé, ou même original, pour faire oublier le classicisme du rendu final. Et c'est dommage, parce que j'y croyais pleinement. Vraiment, je m'attendais à un grand film, et aussi bon soit-il, il n'en est rien. Certes, les qualités esthétiques sont irréprochables et plaisantes, mais il manque ce petit quelque chose au film, cette étincelle d'originalité qui ferait que l'on s'en souviendrait des mois après. Aujourd'hui, je peine à me souvenir de ce que l'oeuvre a apporté au genre. Une critique brève, donc, pour un film divertissant et agréable, mais loin des attentes mirobolantes que je m'en faisais. Une prochaine fois, peut-être. Ca reste toujours meilleur que ses suites, sorte de daubes terribles sans aucun talent ni valeur artistique.

Il faut reconnaitre que l'on peut éprouver un certain plaisir au début de ce "Génération perdue", tant Joel Schumacher semble a priori porté à bien faire. En effet, ce dernier nous montre au départ de manière plutôt convaincante une ville assez moderne ou les vampires font quelque peu la loi. Ce ton assez stylisé et ou le pouvoir de fascination est bien rendu permet au film de se faire assez plaisant dans sa première partie, la relation entre Jason Patric et Kiefer Sutherland retenant l'attetion. Hélas, la recette ne tiendra que trois quarts d'heure, tant la deuxième partie s'avère vide et sans grand intérêt. Que ce soit par des dialogues ou des situations éculées et sans aucune originalité, Schumacher retombe dans ses travers et nous offre simplement un défouloir pour ados (quasi) décérébrés, l'affrontement final s'avérant même bien pauvret. De plus, le pouvoir de fascination qui pouvait quelque peu jouer sur nous au départ n'est plus du tout de vigueur, tant le film se perd dans une esthétique douteuse et carrément baclée, comme son scénario. On retiendra alors la douceur angélique de la toujours superbe Dianne Wiest ainsi que le charme électrique de Kiefer Sutherland, maisà part un coup de théâtre final plutôt bien vu, ce "Génération perdue" laisse un gout assez amère dans la bouche, synonyme d'un film qui offre finalement peu alors qu'il promettait beaucoup. Dommage.

Regarder Aux Frontières de l'aube messieurs dames, veuillez faire avec ce film comme avec tous les autres de Schumie, c'est à dire ne pas les regarder, vous ne direz pas que je ne vous ai pas prévenu.

En revoyant "Génération perdue" 30 ans après, on se rend compte des ravages de la mode des 80's au cinéma ! Tout particulièrement la garde robe du jeune Corey Haim aux chemises surréalistes !!! En 30 ans ce film est passé du statut de film d'horreur à celui de film comique grâce aux costumes ultra colorés, aux coiffures de hardeux permanentées à la Bon Jovi, et à l'abus de maquillages. D'ailleurs, on peut même dire que tout ce film est un abus ! Trop d'argent à l'écran, trop d'effets de style, trop de mouvements de caméras inutiles, trop d'accessoires. Une overdose d'esbroufe ! Mais il y a bien une chose qui manque au film... c'est un scénario et un metteur en scène !
3 mois plus tard, sortait sur les écrans américains, dans la plus parfaite indifférence, un film de série B : "Aux frontière de l'aube" de Kathryn Bigelow, qui allait donner un vrai nouveau souffle au genre...

Quatrième long-mètrage de Joel Schumacher dont on reconnait ici le style visuel et le concept! La « Gènèration perdue » , ce sont les èlèves branchès par qui on essaie de se faire adopter, sans succès! Mystèrieuse et dècalèe! Le rèalisateur a su faire passer ça dans une variation aussi originale qu'inattendue sur le vampirisme! Avec cette façon dont les « Lost Boys » disparaissent dans l'obscuritè pour rèapparaitre ensuite! La plupart des jeunes acteurs sont relativement inconnus et pourtant certains d'entre-eux ont une prèsence extraordinaire! L'occasion de voir pour la première fois les deux Corey (Haim & Feldman), copains....à la vie..à la mort, dans un seul et même film! Pour les adeptes de jeunes vampires branchès et sanguinaires, de longs trench-coasts bizarres, de motards, de BD, de rock et d'angoisse! Un film culte des 80's avec une bande son d'anthologie (cf. « Cry Little Sister »). Le final dèmènage...

Je ne savais pas du tout de quoi le film parlait en attaquant ce "Génération perdue ". Du coup je me suis retrouvé un peu décontenancé quand le film a pris la direction du film de vampires. Le film donne une impression curieuse, il alterne le ridicule avec des moments assez sympas et amusants. Ridicule comme le look de la bande de jeune mené par Kiefer Sutherland franchement too much, des dialogues qui frisent par moment la bêtise la plus totale. Pour le fun, il y a un final plutôt bien maîtrisé avec des maquillages à l ancienne qui a vraiment rehaussé l'opinion que je me faisais jusque là du film, ainsi que la présence de Corey Feldman qui fini de donner un cachet très années 80 à ce film.

Enorme phénomène de mode à sa sortie (au point d'eclipser le superbe "Near dark" de Bigelow), un film aujourd'hui considéré comme culte par certains et ridicule et affreusement daté pour d'autres. Ce qui est sûr, c'est que ce teen movie vampirique a le cul entre deux chaises, d'un côté une métaphore intéressante sur l'adolescence et ses expérimentation mais qui reste à la surface des choses, la faute à un Schumacher trop occupé à filmer ses jeunes bellâtres sous tous les angles. De l'autre, une sorte de Goonies contre Dracula assez lourd mais très fun au 1000 ième degré. En gros, c'est très con, innofensif et très kitsch (niveau fringues et coupes de cheveux c'est un festival de mauvais goût) mais c'est surtout un pur plaisir coupable pour tout ceux ayant grandi avec ce film. Et ça reste toujours moins niais que "Twilight" !