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    Les Démons de la liberté
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    Pascal
    Pascal

    117 abonnés 1 395 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2023
    Film de la période américaine de Jules Dassin avant qu'il ne soit dénoncé par le réalisateur E. Dmytryk (selon la documentation), puis black listé lors des épisodes de chasses aux sorcières que connut le milieu du cinéma américain, " brute force" fait figure de réussite majeure du cinéaste.

    Certes Dassin critiqua la modification du montage que fit le studio et on aurait aimé connaître la version souhaitée par le cinéaste ; c'est néanmoins une grande réussite du père du futur chanteur Jo Dassin.


    La distribution dominee par Burt Lancaster est remarquable ( Yvonne de Carlo n'occupe qu'un tout petit rôle) et Dassin connu pour ses idées progressistes profite pour fustiger certains représentants de l'institution, voire l'institution elle-même.


    Le personnage du surveillant chef de l'unité carcérale est décrit comme un pervers psychopathe, finalement plus tordu que les détenus héros du film qui vont tenter de s'évader.

    Le titre en français, au vu de ce qui est montré à l'écran, trahit l'esprit du film qui décrit un monde guidé par la violence et la perversité.

    On peut relever que J. Losey qui fut aussi conduit à quitter les usa pour les mêmes raisons que Dassin réalisera plus tardivement " les criminels" ( grande réussite) qui trouve beaucoup de points de convergence avec " brute force".

    Relevant de l'univers du film noir et du sous genre du film d'évasion, c'est un opus de Dassin que les amateurs du cinéma du patrimoine ne manqueront pas.

    Pour ma part, il s'agit même d'un des meilleurs films, de sa filmographie.
    Henrico
    Henrico

    133 abonnés 1 268 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2020
    Traduire en français le titre anglais « Brute Force » par « Les Démons de La Liberté » a été un choix très malheureux. Celui de « Force Brute » aurait mieux servi la thématique centrale de ce très bon film. En effet, la problématique subtilement développée par Dassin ne porte pas tant sur le désir de s’enfuir que sur l’usage de la force dans l’univers carcéral. Cette problématique prend tout son sens dans la scène entre le médecin plus philosophe qu’alcoolique et le brutal maton en chef vicelard du pénitencier de Westgate. Elle se termine en une apothéose apocalyptique dans la scène finale. C’est par ce type de film au scénario, pourtant archi conventionnel que l’on reconnaît les vrais créateurs. Dassin, transcende des données de départ plutôt ordinaires, et les magnifie par le biais de plans formidablement efficaces, une direction d’acteurs très imposants (Lancaster, Cronyn, et Bickford) brillamment canalisés, et surtout par une mise en valeur de dialogues excellents et savamment théâtralisés.
    Léarosi
    Léarosi

    1 abonné 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 octobre 2018
    Ce film est un chef d'oeuvre, et je pèse mes mots. C'est tellement triste que les vieux films ne soient pas plus regardés ou alors à reculons. Il n'a rien à envier à 99% des productions modernes. Le meilleur film que j'ai vu sur le monde carcérale mais pas seulement, sur la justice, sur la différence entre le bien et le mal, une fin magistrale et le tout couronné par des acteurs exceptionnels, avec Burt Lancaster en tête évidemment! Un film à voir et à revoir!
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    916 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 juillet 2017
    "Ni intelligence, ni imagination, rien que la force brutale".
    Un film dur et fort sur l'univers carcéral qui fait alterner face à la brutalité de la prison les scènes intimes où le détenu retrouve sa famille. Forcément terrible car ce bonheur fugace se paye très cher....... témoin cette fin assez impressionnante
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    516 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 mai 2017
    Un des grands classiques sur le thème ‘’Evasion carcérale’’. Peu de films ont su rendre avec une telle force l’ambiance close des prisons malgré que dans ‘’Brute Force’’ les détenus disposent de la liberté de circuler dans la journée. C’est un film très pessimiste sur la nature humaine, il ne laisse pas de place à un espoir proche d’amélioration de nos comportements, le besoin de domination et le désir incessant de toute puissance représenté par les individus comme Munsay étant ancré comme un instinct animal. La réalisation est impeccable avec de beaux plans originaux, l’interprétation professionnelle et les trouvailles très bien choisies pour autoriser les spectateurs à ressentir le destin. A ce titre, les 5 interventions oniriques concentrées sur les souvenirs suscités par un vague portrait féminin sont édifiantes et la malchance de Gallagher dans son choix final l’est tout autant. Quant à la séquence qui voit l’élimination absolue d’un mouchard cerné par 5 lampes à souder, elle a de quoi nous faire avoir des cauchemars. ‘’Brute Force’’ porte bien son nom. Enfin, le scénario est impeccable, il est difficile d’y trouver des failles.
    pierrre s.
    pierrre s.

    349 abonnés 3 235 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 avril 2017
    Un film carcéral de qualité, mais de facture classique et plombé par des longueur. Avec une réalisation néanmoins inspirée. Voilà comment résumer l'œuvre de Jules Dassin.
    Art_Cinéma
    Art_Cinéma

    7 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2016
    Un très bon film noir mené par Jules dassin qui soigne à merveille son sujet. Dommage tout de même pour ce manichéisme qui transpirera durant le film (gentils détenus contre méchants gardiens) et qui laisse un goût amer à plusieurs reprises. Messieurs les cinéastes, une prison sans gardiens, ça donne l'enfer. Pensez-donc à les remercier par moment, ça ferait plaisir au public, et surtout ça nous changerait! Côté casting, Burt lancaster impeccable en homme taciturne qui arrive à transmettre tant d'émotions par son seul regard. Côté pourriture, difficile de faire une meilleur prestation que Hume Cronyn qui jouera le démon de la liberté à merveille.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mai 2016
    À travers ce portraits de prisonniers cherchant à s'évader à tout prix car maltraités par un gardien en chef tyrannique, Jules Dassin réalise un film d'une très grande élégance, où chaque homme porte avec pudeur et silence sa part de souffrance et son lourd vécu. Une mise en scène impeccable.
    Benjamin A
    Benjamin A

    647 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juillet 2015
    Dans une prison dirigée par un gardien sadique qui prend un malin plaisir à torturer les détenues, Joe Collins rêve de s'échapper, tout comme d'autres de ses compagnons, et est prêt à tout pour parvenir à ses fins.

    Film noir se déroulant dans l'univers carcéral, Brute Force nous fait suivre un groupe de détenues mené par Joe, rêvant, chacun pour diverses raisons, de s'enfuir de cet enfer symbolisé par ce gardien utilisant la répression, la recherche des mouchards et la force pour éviter toute révolte. Alors, si c'est légèrement dommage que le scénario soit teinté d'un certain manichéisme (les gentils prisonniers contre les méchants gardiens), il ne tombe pas non plus dans la lourdeur démonstrative et surtout ça n'enlève rien à la puissance du film, la qualité d'écriture ainsi qu'au constat social (d'ailleurs tant Jules Dassin que le scénariste Richard Brooks étaient des cinéastes de gauches) et à la dénonciation de l'injustice du système et ce, sans concession.

    La première réussite, c'est de nous attacher aux détenues et plus particulièrement à Joe, que ce soit grâce à leur description, aux regards que Dassin porte sur eux ou à leur intention, le pourquoi ils sont là et pourquoi ils veulent en sortir. C'est à travers eux qu'il arrive à nous faire passer par tout un panel d'émotion et, l'impression de voir des bons bougres enfermés dans un système injuste donne envie de les voir réussir et de s'extirper de cet enfer. Le film monte crescendo en puissante et ne manque aucunement de tension pour atteindre son paroxysme dans un final particulièrement réussi.

    Derrière la caméra, Dassin montre tout son talent, exploitant de belles manières l'univers carcéral et surtout, il met en place une atmosphère oppressante puis sombre avec un vent de liberté, et ce à n'importe quel prix, planant tout le long sur le récit. Plusieurs séquences sont particulièrement mémorables et des modèles du genre, en particulier celles mettant en avant les tensions sociales au sein de la prison. Il utilise bien les divers éléments qu'il a à sa disposition, que ce soit la bande-originale, la belle photographie en noir et blanc et bien évidemment les acteurs qu'il dirige à merveille.Le jeune Burt Lancaster est incroyable, fait ressortir tout l'humanisme de son personnage et arrive à merveille à nous faire passer par tout un éventail d'émotions, tandis que Hume Cronyn est impeccable en salaud de première.

    Jules Dassin démontre tout son talent en exploitant à merveille l'univers carcéral pour en dénoncer l'injustice à travers des personnages attachants, une grande qualité d'écriture et de mise en scène ainsi qu'une oeuvre qui monte crescendo en tension et puissance pour mieux nous faire passer par tout un panel d'émotion.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 avril 2015
    Burt Lancaster, ou la haine intériorisée. Le seul bémol d'emblée pour ce film, c'est le détenu chantant, c'est pénible.

    Pour le reste on est dans la symbolique superbe, tout en noir et blanc, la porte de la prison en bouche mangeuse d'homme, le directeur sadique, la mine aux forçats, la scène du wagonnet... on n'a rien fait de mieux depuis dans le genre.
    yayo
    yayo

    55 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 août 2013
    Un Très bon film sur l'univers carcéral assez rude pour l'époque. C'est aussi un film à l'aspect très politique, dont les arguments des deux camps valent encore aujourd'hui, preuve que les choses n'évoluent pas vraiment. J'ai bien aimé le fait que ce ne soit pas si manichéen que ça. Les prisonniers (qui ne se font pas de cadeaux) sont pour la plupart coupables des faits qui leur sont reprochés et ils ne le nient pas. De l'autre, le personnel est composé d'une palette variée de sensibilités, avec le directeur victime de la politique spectacle, le gardien ambitieux et sadique, le docteur réfléchit et pragmatique. La réalisation est très bonne, on ressent bien le poids de la prison. L'utilisation des flashback via le portrait de la femme dans la cellule est une excellente idée. Ceux-ci tels des rêves sont une passerelle vers un autre monde (on peut d'ailleurs penser que pas mal sont fantasmés). En tout cas on est dans le plus pur film noir de l'époque, où personne n'est épargné.
    halou
    halou

    100 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2015
    Un classique des films d'évasion avec tous les ingrédients et notamment le chef virulent et sadique, le plan fou élaboré par le prisonnier déterminé et malin (excellent Lancaster). Rien de mirobolant mais du maîtrisé signé Dassin avec de l'efficacité grâce de belles scènes et des personnages forts.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 février 2014
    Un film de prison par le cinéaste social qu’était Jules Dassin ne peut qu’être intéressant et engagé. Comme de fait Dassin dénonce l’autoritarisme prôné par l’administration pénitentiaire américaine à travers le mano à mano engagé entre le directeur convaincu du rôle de réinsertion de la prison et son adjoint en prise directe avec les détenus qui profitent de son pouvoir pour assouvir ses instincts sadiques et sa soif de pouvoir. L’adjoint en question est joué par un Hume Cronyn pour le moins stupéfiant en gardien tendance fasciste qui tel le Duché n’hésite pas à prendre des poses extatiques en maillot de corps dans son bureau pour se convaincre que malgré sa frêle corpulence il est en capacité d’assouvir son ambition de prendre la tête de la prison. Dans ce débat inégal entre le directeur craintif et le garde chiourme aux crocs acérés, seul le vieux médecin alcoolique apporte la contradiction qu’il poussera à son terme lors d’une scène mémorable où Cronyn est en train d’investir avant l’heure la place de directeur en prenant place dans le fauteuil du chef. Parallèlement au drame qui se joue en haut de l’organigramme, les prisonniers avec Lancaster à leur tête se préparent à s’enfuir mais les mouchards ont déjà joué leur rôle et Hume Cronyn peaufine sa riposte. Dassin nous montre très bien les jeux de pouvoir au sein des prisonniers leur cortège d'alliances qui vont et viennent. Les flashbacks où il nous montre comment certains détenus sont arrivés dans leur geôle sont un peu angéliques et affaiblissent un peu le propos. En effet dans les prisons françaises ou américaines tous les détenus ne sont pas des braves types à qui le sort a joué un mauvais tour. Les dissonances dans le staff entraîneront une révolte des prisonniers qui se terminera dans un bain de sang au cours duquel Cronyn dictateur à peine promu sur son trône sera jeté tel Mussolini en pâture à la meute déchaînée par Lancaster dans un geste sacrificiel juste avant de rendre l’âme. Du grand Dassin qui nous montre qu’au-delà de ses préoccupations politiques qu’il entendait défendre dans ses films il savait parfaitement manier les codes du film de genre.
    cylon86
    cylon86

    2 255 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 février 2013
    Film qui établit Jules Dassin dans la cour des grands, "Les démons de la liberté" dépeint un univers carcéral impitoyable qui transforme les détenus soit en délateurs, soit en assassins. Dans ce monde cruel où règne un implacable capitaine qui jouit de sa puissance sur les détenus (Hume Cronyn, parfait de sadisme et d’ambiguïté), certains prisonniers ont encore l'espoir de s'évader. Dassin dépeint cette société carcérale comme une usine à assassins où le pouvoir ou l’oppression s'expriment toujours de manière violente. Il n'y a pas de sortie, pas d'issue possible si ce n'est la résignation et le profil bas. Parmi les détenus rêveurs, Burt Lancaster compose un personnage brave et déterminé et la mise en scène met en valeur chaque action ainsi que les rapports entre les personnages, plaçant toujours l'odieux capitaine en position de force. Tout est réglé comme du papier à musique et malgré le pessimisme qui en ressort, le film reste un chef-d’œuvre sur l'univers carcéral.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    224 abonnés 1 597 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2013
    Plus qu'un film sur l'univers carcéral, très sombre, très dense, Jules Dassin propose une oeuvre aux résonances politiques. Sa thèse : le microcosme de la prison est à l'image d'une société injuste et coercitive, où les "faibles meurent pour que les forts vivent". Une société d'où "personne ne s'évade jamais". C'est aussi un vrai film noir, écrasé par la fatalité. Le noir et blanc, tout en contraste expressionniste, est superbe. Les personnages principaux, fauves en cage et perdants magnifiques, sont dessinés tout en nuances. Et les sous-entendus homosexuels et sadomasochistes, autour du personnage de Munsey, s'avèrent assez osés. Le scénario a été écrit par Richard Brooks et ne manque pas de scènes marquantes, avec des dialogues de qualité. Seuls les flash-back sont d'un intérêt inégal.
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