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Alain Z
68 abonnés
336 critiques
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3,5
Publiée le 23 mars 2012
Le film vieillit très bien grâce à l'interprétation sans faille de Mc Crea et Fay Wray et la mise en scène relativement moderne et toujours autant tourné vers l'action de Schoedsack. Beaucoup de remakes mais qui paraissent bien fade en comparaison de celui-ci........
Les années 1930 ont été parmi les plus créatives pour le cinéma. Ce film en témoigne. On y retrouve Leslie Banks (L'homme qui en savait trop) coincée au milieu d'une chasse à l'homme inhabituelle, initiée par le (trop) maléfique Zaroff... Mais ce film n'évite pas un certain nombre de clichés que bien des chefs-d'oeuvre des années 20-30 avaient pourtant su esquiver. Cela dit, c'est un réel plaisir que de retrouver l'esthétisme baroque de l'âge d'or du cinéma.
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3,5
Publiée le 25 juillet 2010
Oeuvre insolite, essentiellement d'Ernest B. Schoedsack, mais aidè dans son travail remarquable par Irving Pichel et son collaborateur habituel, Merian C.Cooper, d'après une nouvelle de Richard Connel! Nous sommes ici en plein âge d'or du cinèma parlant! "Les Chasses du comte Zaroff" nous introduit dans cette dimension de pure perversitè! Le comte Zaroff (sous les traits de l'inoubliable Leslie Banks) vit sous nos yeux "The Most Dangerous Game", le jeu le plus dangereux, comme l'annonce le titre original! La chasse est ce jeu, mais pas n'importe quelle chasse! Tuer un animal qui n'a pas que son instinct pour vous fuir est une entreprise trop facile et donc sans attrait! Notre comte a besoin d'une proie à sa mesure, il lui faut l'être humain, son intelligence, sa ruse pour dèjouer le chasseur! Sur les rècifs où il fait èchouer les navigateurs, Zaroff s'est prèparè une splendide chasse aux naufragès, car il y en a deux, un couple, le mâle et la femelle (Joel McCrea et Fay Wray)! Et le mâle est un adversaire presque aussi fort que celui qui va lui donner la chasse, une chasse où l'èlèment sexuel (tuer le mâle pour avoir sa femelle) est bien prèsent! Cela dit, aucun rèsumè de l'histoire ne peut rendre compte de l'atmosphère dans laquelle elle baigne et qui est la vèritable et exceptionnelle crèation de Shoedsack: jamais le spectaculaire n'est recherchè pour lui-même, chaque image n'ètant que la nècessaire visualisation d'une idèe ou d'une situation toujours particulièrement fortes et chargèes de prolongements infinis...
Film fantastique, horreur, survival, "La chasse du comte Zaroff" c'est un peu tout cela à la fois. C'est grâce aux simpson que j'ai entendu parler de ce film, tourné en même temps que "King Kong" par les créateurs de "King Kong" on retrouve certains acteurs, décors et un duel masculin ou l'enjeu est une femme dans les deux films. Bien que la narration soit vieillotte, on se laisse facilement emporter par le film sans moyens naturellement mais avec une seule envie: raconter une histoire d'horreur, traitant de la bestialité de l'homme. Et pour peu qu'on se laisse emporter, c'est un excellent film.
Superbe film à l'atmosphère fantastique et mystérieuse, à la limite de l'onirisme ! Les décors sont grandioses (on les reverra dans King Kong) et l'interprétation convaincante. Leslie Banks est délicieusement inquiétant et nous revoyons avec plaisir, Fay Wray, la fiancée de Kong, sans oublier Joel Mc Crea.
Un bon vieux film qui n a pas vieilli des moyens limités des décors simplifiés de l époque mal nul besoin d effets spéciaux délirants quand l intrigue est bonne
Dans la grande vague des savants fous, monstres et autres excentriques du cinéma d'avant-guerre, voici le comte Zaroff, particulièrement apprécié pour son sadisme. Le synopsis est séduisant et l'ambiance morbide y est excellement recréé dans ces décors fantastiques mélangeant jungle amazonienne et lugubre château moyenâgeux. Les lumières et la musique sont tout à fait honorables et n'ont pas pris une ride avec le temps. Par contre l'adaptation du livre au cinéma n'est pas très fine. Les ficelles scénaristiques y sont grosse comme des cordes d'amarages. Les dialogues et les situations y sont totalement irréalistes et surjouées. Seul la superbe fin du film avec les séquences de chasses parvient à sauver celui-ci. Reste le casting particulièrement exécrable par son jeu théâtral et surfait. Malgré ses énormes défauts, le film est un chef-d'oeuvre pour son atmosphère unique qui annonce "King Kong", déjà en préparation pendant le tournage du film.
Il ya des films qui vieillissent bien, d'autres non. Certainement très bon en 1932, le film paraît vraiment dépassé aujourd'hui par des scènes qui sont devenues des clichés. Mais c'est loin d'être un mauvais film pour autant, les décors sont somptueux, l'ambiance glauque et prenante et les acteurs sont très convaincants (mention spéciale pour Leslie Banks en aristo décadent). Dommage que le suspense se mette si lentement en place dans un film d'une heure qu'on aurait bien vu un peu plus long. Un film tout de même culte, bien meilleur en tout cas que Les Aristos pour ce qui est de parler des folies de la noblesse. (OK, je sors)
Le charme du noir et blanc, la beauté des effets spéciaux (le naufrage est plutôt crédible, les décors sont splendides et les "incrustations" presque invisibles (pas vraiment le mot approprié, c'est plutôt qu'ils jouent devant des écrans où on projette un film déjà tourné), la prestance des personnages (un comte Zaroff mémorable de sérieux, entouré par des comédiens plutôt doués) et une action sans temps morts dans sa dernière demi heure, sont quelques uns des innombrables atouts que possède ce film. Le digne ancêtre du survival a su bien vieillir, et se révèle être une cuvée tout à fait satisfaisante pour l'amateur de classiques. Un chef d'oeuvre, un vrai.
Excellent film, bien réalisé, court et efficace. D'autant plus intéressant que l'on y voit à l'oeuvre une partie de l'équipe qui livrera King Kong l'année suivante. On retrouve d'ailleurs la dimension sexuelle en sous-texte à travers l'affrontement entre les deux adversaires, Fay Wray faisant office de trophée. En chasseur russe sadique, Leslie Banks est inoubliable, le plan où la caméra fait mouvement et finit en gros plan sur son visage et ses yeux d' aliéné est grandiose.
Les films d'horreur des années 30 n'ont pas leur pareil pour installer des ambiances. Les chasses du comte Zaroff n'échappe pas à la règle. On retrouve des décors du King Kong des mêmes auteurs, la chasse à l'homme est un sport visité assez souvent dans les films mais celui-ci reste pour l'instant le meilleur. Un survival avant la lettre.
C'est très curieux de voir cela aujourd'hui. On a une production hollywoodienne des années trente datée et kitchissime par ses jeux d'acteurs, ses décors, ses techniques de mise en scène, son exotisme de pacotille... et pourtant ça donne une représentation du sadisme suffisamment crédible pour provoquer un vrai malaise. Ca mérite le détour, une marque du génie qui transcende la mode.
Super décevant! De la même période et des mêmes réalisateurs que King-Kong, mais rien à voir niveau qualité... On retrouve bien les mêmes décors de jungle, mais l'ambiance n'y est pas, l'histoire est banale mais avec une bonne réalisation et un bon scénario on pouvait en faire un super film, mais là non. Pas de suspens, pas de mystère, juste un petit ennuis malgré la super courte durée du film... Une étoile tout de même pour les décors de jungle qui ont un aspect que j'adore visuellement.
Un des premiers films fantastiques parlant, et une réussite. Le manque de technique et de moyens de l'époque (rappelons qu'il date tout de même de 1932), est parfaitement pallié par une réalisation haletante, et un jeu incarné de Leslie Banks dans le rôle de Zaroff
C'est très simple, quand on a pas de moyens ont utilise son imagination, et c'est tout le charme du cinéma de cette époque. La Chasse du Comte Zaroff, ce chasseur psychopathe, installe une ambiance huit-clôt particulièrement bien rendue que l'on suit de bout en bout sans jamais lâcher prise. Un film haletant, bien mené ey ayant cette petite morale d'époque bien sympathique. On me le regarde, et plus vite que ça !