Avis : Terminator - Page 6

Super film mélangeant science-fiction et action. Du James Cameron à l'état pur, donc de l'innovation à pleins poumons. Une bande originale formidable. Un Schwarzenneger qui pète la forme et est au sommet de son art dans son rôle de méchant. C'est du beau cinéma comme on aimerait en voir plus.

Ce film est un véritable chef d'oeuvre ! Scénario d'une simplicité biblique, donc, mais aussi d'une efficacité redoutable et qui ne se limite pas comme on pourrait le craindre à une longue course-poursuite émaillée de fusillades au pistolet-mitrailleur. Sarah, Kyle, le professeur Silberman ou Vukovich, le flic joué par Lance Henriksen, sont autant de personnages tri-dimensionnels qui nous valent aussi des scènes d'une grande justesse psychologique. Son scénario est l'un des plus intéressants de ces dernières années: deux hommes venus du futur s'affrontent dans le présent, avec pour enjeu la survie de l'humanité pour l'un, sa destruction pour l'autre - un cyborg, programmé pour tuer une cible désignée. Ce canevas est le prétexte pour nous offrir d'éblouissantes images, d'une inoubliable brutalité, que ce soit dans le domaine des décors, des effets spéciaux et de l'action. Dès le début, Cameron nous montre ce qui reste de notre monde après une guerre nucléaire, et ça suffit pour que l'on soit d'entrée cloué dans notre fauteuil. Les nombreuses scènes d'action - courses poursuite en voiture, fusillades (je vous conseille la séquence du commissariat) - et les effets spéciaux (le squelette métallique du Terminator) sont étonnants quand on pense que le budget du film n'est que de six millions de dollars. Ajoutez à cela une tension qui ne se relâche jamais - la faute, sans doute, à une bande-son renversante, signée Brad Fiedel - et vous vous retrouvez avec un classique. Les acteurs sont parfaits: Schwarzenegger, même s'il n'a pas à jouer, est plus impressionnant qu'il ne le sera sans doute jamais, et le trop rare Michael Biehn - que l'on reverra pour notre plus grand plaisir, dans "Terminator 3" - est absolument remarquable. Même si les deux acteurs jouent dans des registres totalement opposés, leur complicité à l'écran est évidente. Mais ce qui fait tout l'attrait de ce film, c'est en fait le caractère inégal du combat qui oppose le Terminator à Kyle et Sarah. Mitraillé, écrabouillé, dynamité, le robot se relève toujours. Il paraît aussi indestructible que ses proies paraissent vulnérables et Arnie excelle à jouer cet androïde par définition impassible, programmé tel un ordinateur, incapable de pitié ou de remords. Un terrifiant sentiment d'inexorabilité traverse ce film et l'on en vient à se demander si nos deux «gibiers» humains parviendront finalement à échapper à cette machine à tuer, et surtout de quelle manière. Ajoutez à cela une bande-son envoûtante et un réalisateur de qualité et vous avez le meilleur film de science-fiction des années 80 ! Toujours un grand plaisir à regarder ce film, classique parmi les classiques, absolument incontournable dans toute vidéothèque qui se respecte.

Les effets spéciaux et les trucages sont un peu cheap c'est vrai, mais ça fait aussi parti du charme des films de cette époque. En terme d'ambiance, c'est quand même sacrément bien foutu : c'est carré, c'est propre, c'est net, il n'y a rien qui dépasse. Et puis c'est prenant, c'est rythmé, on ne s'ennuie pas, donc de quoi se plaindre ?

Mon engouement pour le cinéma fantastique et de SF date de 1985 avec les films (dont « Terminator ») présentés au festival d’Avoriaz cette année-là. « Terminator » renouait avec le genre action/SF un peu disparu depuis les films avec Charlton Heston. Dans la salle de cinéma, les amateurs de SF côtoyaient des… motards !, un public peu habitué à la SF. A l’époque, j’aurais mis la note maximale. Mais le film a un peu vieilli, même si ce qu'il perd en capacité de ses effets spéciaux (par rapport à aujourd'hui) est compensé par son ingéniosité. Et surtout, il y a eu depuis l'impressionnante suite de James Cameron qui elle n’a pas pris une ride.

Quand on sait le peu de moyen qu'avait James Cameron et qu'on est en 1984 on ne peut que dire chapeau !
Les effets spéciaux sont honnêtest le scénario ne laisse aucun répit grâce à une mise en scène musclée. Ca déménage sans oublier les petits messages envoyés (le nucléaire, modernisation à outrance). Chef d'oeuvre du genre.

Que dire sur ce chef d'oeuvre de la science-fiction tout a déja était dit et décrypté. Terminator c'est le Premier chef-d'oeuvre de James Cameron et un MUST du cinema !

"Terminator", premier chef d'oeuvre de James Cameron réalisé en 1984 avec un tout petit budget est une claque cinématographique et s'impose directement en classique de la science fiction. Le film est très typé années 80 visuellement, que ce soit les costumes ou les musiques très synthés et ses effets spéciaux old chool que ce soit ls miniatures les animatroniqes ou la stop motion. Purtant il ne choque pas, et il ne vieillit pas d'un photogramme grâce à la misee scène de Cameron qui impose le respect en la matière, loin de prendre son sectateur pour un con, il lui raconte une histoire et la lui fait adhérer. Histoire qui est modèle d'écriture, de fluidité et d'éfficacité narrative, c'est la seconde raison du succès du film au fil des années. Sur un concept original pouvant facilement partir en bouillie, Cameron signe un récit simple ou la relation entre les deux humains est forte. Ce mixe d'originalité et de simplicité fait merveille. Et bien sur que serait "Terminator" sans Arnold Schwarzenneger, né pour le rôle de cette machine ? on ne se pose même pas la question tant scwharzy est plus que parfait.

Terminator est un pilier parmi les films de science-fiction, devenu immanquable par sa qualité esthétique, technique, mais aussi grâce à des codes qu’il contribue largement à installer dans le processus de réalisation de films post-apocalyptiques ou futuristes, tels que la confrontation avec les machines créées par l’homme, et l’inévitable destruction de l’homme par l’homme. D’un côté nous avons lui, Michael Biehn (kyle Reese) est parfait en homme du futur, incroyablement téméraire !!!
Bien ancré dans les années 1984 mais certainement pas démodé pour autant, surtout dans le fond...Schwarzenegger devint définitivement l’une des « gueules » d’Hollywood. I’ll be back !!! 😎👍🏼

Un premier opus de très bonne facture. James Cameron est aujourd'hui un réalisateur quasi incontournable lorsqu'il s'agit du cinéma grand spectacle. Après des débuts laborieux avec le très critiqué Piranha 2 Les Tueurs Volants, le réalisateur décide de s'attaquer à un tout autre genre : la science-fiction. Pour cela, il fait appel à la star montante des années 1980, Arnold Schwarzenneger. Issu d'un roman plus ou moins inconnu à l'époque, le film Terminator reste un des plus grand tournant dans la carrière de James Cameron.

L'histoire explore des thèmes et sous-thèmes quelques peu explorés par le passé dans le cinéma et les romans de SF : la guerre futuriste, l'ère des machines/robots quasi humains et le voyage dans le temps. Une guerre dans un futur très lointain, des machines qui prennent le pouvoir et tentent d'éliminer la race humaine, des voyages dans le temps... La mayonnaise ne met pas dix plombes à monter et l'on est catapulté tête baissée dans un Los-Angeles des années 80 poisseux et totalement insalubre à l'image d'un New York 1997 de Carpenter. C'est dans ce cadre atypique que vont s'affronter deux personnages, un héros de la résistance humaine et une machine construite dans le seul but d'effectuer des missions suicides. Propulsé depuis le futur, ils ont pour mission de sauver/tuer Sarah Connor, une jeune femme qui doit mettre au monde John Connor, grand héros de la résistance dans le futur proche. Le thème du voyage dans le temps est ici parfaitement maitrisé par James Cameron avec une histoire qui veut changer le passé pour connaître un nouvel avenir. On assiste à une véritable course contre la montre où chaque personnage évolue librement jusqu'à la rencontre fatidique avec l'autre. Explosif, le film de Cameron reste un œuvre intemporelle avec des courses-poursuites crédibles rythmées par des fusillades incroyables. Le film est ponctué de dialogues qui sont, de nos jours, des références à l'image du "I'll be back" (je reviendrai) qui est un véritable icône de la franchise. Terminator est, assurément, une œuvre qui a depuis longtemps dépassé le cadre même du cinéma pour devenir culte.

Concernant les acteurs, on remarque que Cameron a fait appel à un trio assez peu connu à l'époque : Michael Biehn, Linda Hamilton et le mister univers Arnold Schwarzenneger. Michael Biehn, qui signera deux autres collaborations avec Cameron par la suite dans Abyss et Aliens Le Retour, s'en sort très bien dans le rôle de Kyle Reese. Son personnage est un véritable combattant envoyé dans le passé afin de protéger Sarah Connor. La ravissante Linda Hamilton, quant à elle, interprète Sarah Connor, héroïne malgré elle dans un conflit qui la dépasse. Et comment oublier le grand Arnold Schwarzenneger qui campe le rôle de la machine impitoyable. Un seul regard, un seul visage, une volonté de mener à bien sa mission, Cameron lui a dégoté un rôle qui lui collera à la peau tout le restant de sa vie. Enfin, il faut aussi noter la présence de Lance Henriksen (déjà dirigé par Cameron dans le film Piranha 2 et plus tard dans Aliens Le Retour) qui nous interprète un personnage, certes secondaires, mais intéressant tout de même.

Plastiquement parlant, le film tient très bien la route. Âgé de trente bougies, le film tient bon et nous en fait voir de toutes les couleurs. Cameron n'utilise pas forcément une montagne d'effets spéciaux pour son film, faisant appel à ILM une société très réputé de nos jours pour ses effets spéciaux révolutionnaires. Force est de constater que l'animatronique du terminator de Stan Winston (créateur des animatroniques des dinosaures de Jurassic Park, des costumes des Aliens et autres Predators) est bien plus convainquant que les quelques CGI du film. Les musiques sont, elles aussi, originale et témoignent d'une époque passée. Je salue le travail du compositeur Brad Fiedel et de toute son équipe pour la superbe bande-originale de ce film qui est très emprunt de cet esprit des 80's. Je pense notamment au thème principal du film au synthé qui est juste à tomber tant il transpire le old-school et les 80's.

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Les + : l'univers construit en un seul film, l'histoire qui tient en haleine du début à la fin, la réalisation et les séquences d'action, la musique so 80's de Brad Fiedel, le côté "old-school/cheap" du film qui est un témoin d'une époque révolue, les acteurs qui sont faits pour leurs personnages

Les - : quelques CGI un brin grossiers, le côté "old-school/cheap" qui risque de déranger certains réfractaires du cinéma à l'ancienne

Inutile de le (re)dire, Terminator premier du nom est culte et marque le déclic dans la carrière de Cameron et des acteurs du film. Outre son casting cinq étoiles, ses morceaux musicaux entrainants et ses scènes d'actions époustouflantes, le film montre une incroyable vitalité quasiment trente ans plus tard. Un monument de la science-fiction qu'il serait bien dommage de rater. Indémodable et culte ? Bien sûr !

Quelle classe ! C'est indéniable, malgré le petit budget, les faiblesses de réalisation d'un tout jeune J. Cameron, Terminator respire la SF classe, brute, crade, des années 80 !
On est loin de la métaphysique de 2001, de la poésie de Blade Runner, ici la SF est centré autour des scènes d'action, d'une intrigue simple : un androïde quasi-indescructible chargé de tuer dans le passé la mère du leader de la résistance du futur...
Evidemment avec les 6 petits millions de dollars de budget, et ce jeune réalisateur, la réalisation et les effets spéciaux sont un peu vieillis, un peu dépassés, mais c'est aussi ce qui fait le charme !
Toujours est-il que rares sont les figures emblématiques de la SF capables de rivaliser avec le Terminator, qui est je pense aux premières loges avec Dark Vador, l'Alien ou encore Robocop.
Terminator est à voir, on s'en met plein les yeux et c'est rythmé...

Un choc évidemment.Le "Terminator"de James Cameron fut tout simplement une révolution lors de sa sortie en 1984.De la science-fiction à l'état brute,qui ne s'embarrasse pas de vraisemblance,mais toujours spectaculaire et nerveuse.Avec peu de moyens,Cameron nous entraine dans un monde sombre ou Sarah Connor,une simple serveuse et Kyle Reese,un anarchiste venu du futur,doivent contrer l'assaut d'un cyborg programmé pour tuer la jeune femme.Postulat très simple,qui fonctionne parfaitement à l'écran,avec son lot de gunfights,de courses poursuites et de sursauts.L'adrénaline à son maximum durant 1h40.Son coté vintage ne le rend que plus mythique encore,avec sa musique reconnaissable et ses répliques cultes.

Grand classique de la science-fiction des années 1980, Terminator constitue le premier film majeur de James Cameroun (Aliens le retour, Abyss, True Lies), et traite du danger des robots intelligents et du voyage dans le passé. Envoyé de 2029 à 1984, le Terminator est programmé pour tuer Sarah Connor, une jeune femme dont l'enfant à naître a sauvé l'humanité dans le futur. Brillamment interprété par Arnold Schwarzenegger (Hercule à New York, Conan le Barbare), ce modèle de cyborg bien difficile à différencier des humains va chercher à supprimer une par une les trois Sarah Connor de l'annuaire afin d'être sûr d'avoir accompli sa mission. Afin de contrer cette dangereuse menace, Kyle Reese, un résistant humain, est envoyé à la même époque afin de protéger la jeune femme et de trouver un moyen d'anéantir le robot.

Le film alterne bien les scènes posées et les séquences d'action avec une trame scénaristique intéressante et un scénario assez poussé qui se dévoile petit à petit. Si Kyle Reese est un héros assez effacé, Sarah Connor s’impose comme une héroïne emblématique de l’histoire du cinéma grâce à l’interprétation de Linda Hamilton, ses péripéties et sa romance inscrites dans le futur s’avérant correctes. Les coiffures de l'époque et sa sortie finale à la Mad Max lui donnent en tout cas un certain style. Schwarzenegger manque pas mal d'expression faciale pendant les scènes d'action en voiture mais ces dernières sont bien rythmées, tandis qu'il se montre badass à mobylette. Les explosions et les effets spéciaux à la pointe de l’époque donnent un cachet particulier à la réalisation.

Le Terminator apparaît d'abord nu comme s'il venait d'être créé et de découvrir son existence, se déplace et parle de manière très carrée comme un robot et apprend à utiliser intelligemment le langage (imitation de voix, insulte au bon moment, humour avec son « I'll be back »). Son visage devient de plus en plus méconnaissable tandis qu'il subit des dégâts : d'abord légèrement brûlée, sa face paraît écrasée avant que son œil et sa joue gauches ne ressortent, devenant ainsi toujours plus monstrueux et insensible à la douleur. La moitié de son visage arrachée et son œil rouge ont alors inspiré le personnage de Kano dans la série de jeux Mortal Kombat, jusqu'à sa fatalité où il arrache le cœur de son adversaire.

Il apparaît finalement entièrement robotique lorsque son enveloppe charnelle a fondu et le plan qui le montre la première fois lui suggère une grande taille pour le rendre encore plus difforme et effrayant. Ce type de robot aura su inspirer de nombreuses œuvres, allant jusqu'à des séries animées comme Batman où l'homme chauve-souris est amené à affronter des androïdes très similaires, sans oublier le Capitaine Clown du Joker (qu'il vainc spoiler: en l'écrasant après lui avoir frappé le visage avec une barre de fer comme dans le film
) et son propre double. Assez ambitieux pour l'époque, Terminator a marqué le meilleur rôle de la carrière de Schwarzenegger et a su s'imposer comme un incontournable de son époque.

Le premier épisode de la saga culte , un pure chef-d’œuvre . Du grand art .

Un film d'action spectaculaire, aux maquillages intemporels, mené par un scénario magistrale et des acteurs légendaires. James Cameron signe ici une oeuvre majeure du cinéma de SF, qui parcoure le temps sans s'affaiblir.

Une manière d'être sur en parlant d'un film que c'est un grand film, c'est de le trouver toujours aussi bon à chaque vision. C'est le cas de Terminator qui reste plus de 30 ans après sa sortie un classique de la science fiction. Schwarzenegger trouvant ici ce qui est sûrement le rôle de sa vie, le scénario est malin, l'action est menée tambour battant comme dans la scène de l'attaque du commissariat encore très impressionnante. Un mot aussi sur les effets spéciaux et les maquillages qui tiennent encore la route les années passant. Une grande réussite sur toute la ligne.