Avis : Night Swim - Page 3

Cette dernière production de James Wan (Conjuring : les dossiers Warren…) est un honnête petit film d’horreur, sans prétention aucune. Pourtant ce n’était pas gagné !
En effet, comment rendre crédible une piscine hantée par des esprits malfaisants sans se noyer dans le ridicule ? Eh bien, grâce à un scénario futé et bien écrit, à des trouvailles inspirées ainsi qu’un bon sens du rythme.

Le film n’aura pas besoin de recourir à beaucoup d’effets, ni amonceler des tonnes de cadavres sanguinolents, ni même faire appel aux fameux Jump scares pour nous faire ressentir quelques frissons.

Alors ? Sans être vraiment originale cette série B grâce à des acteurs de qualité (Wyatt Russel et Kerry Condon…) et une mise en scène efficace, va répondre aux attentes et remplir son contrat.

une grande déception, ce film est l'incarnation de l'art de détruire une idée de départ magnifique et la rendre limite ridicule, aucun sens et aucun objectif n'est respecté. les premières minutes du film sont les meilleures

Je ne suis pas très friand des films d’horreur/épouvante. Je trouve toujours ça trop prévisible. Mais ici, je dois avouer que Night Swim se pose très loin des clichés. Il y a même quelques belles intentions. Je ne suis pas le bon public, ce qui m’empêche de plonger (plonger … piscine … vous l’avez) pleinement pour être pris au jeu. Certes, ce n’est pas le film de l’année mais les fans de la première heure pourront y trouver leur compte. Un bel avenir pour Amélie Hoeferle.

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un film avec de bonnes idées à la base mais malheureusement le tout est pas terrible, à partir de la moitié du film on comprend tout, et l'autre moitié est peu intéressante et ne fais plus trop peur

Bryce McGuire adapte son propre court-métrage éponyme sorti dix ans plus tôt dans lequel une femme était confrontée à une étrange présence. Dans la version courte, le réalisateur misait plus sur l'angoisse ressentie par une femme seule la nuit que sur la piscine qui servait plus de cadre que de principale menace. C'est tout l'inverse ici avec la famille Waller qui emménage dans cette maison avec piscine dans l'espoir de vivre une vie meilleure après l'arrêt brutal de la carrière sportive du mari. Cependant, cette piscine va plus leur prendre que leur apporter... "Night Swim" ressemble à un "Amityville" aquatique sauf que ce n'est pas la maison, mais la piscine qui fait changer de comportement. La plus grande difficulté est de créer de l'angoisse autour d'une piscine... L'eau peut être anxiogène avec ce qu'il y a en profondeur ou le sentiment de vulnérabilité, mais une piscine... À ce niveau-là, Bryce McGuire n'arrive jamais à créer de la peur. Les ficelles utilisées sont trop basiques tandis que les quelques apparitions de la "menace" sont plus risibles qu'autre chose. C'est d'ailleurs ce sentiment qui prédomine avec un film qu'on peine à prendre au sérieux. Les deux scénaristes auraient dû miser davantage sur l'histoire qui se dessine malheureusement trop tard et qui pouvait être intéressante. Au final, "Night Swim" est un film très moyen, un très mauvais film d'horreur même si on le juge sur ça, mais il n'est pas pénible à suivre.

Les productions Blumhouse brillent rarement pour leurs concepts novateurs et l'originalité de leurs longs métrages. Mais en nous pondant une histoire de piscine hantée, ils touchent le fond (et pas de ladite piscine).
Sans surprise, "Night Swim" cumule les clichés, suit un schéma convenu et se plante sur l'essentiel c'est-à-dire l'ambiance horrifique. L'ensemble est plat et sans trop d'intérêt. Reste quelques plans et scènes intéressants. Bien trop rares malheureusement...

Night Swim est un film d'horreur tout ce qu'il y a de plus classique, s'en est presque effrayant ! En tout cas plus effrayant que le film en soi. Le scénario est cousu de fil rouge sang des décennies de films d'horreur sortis avant lui. Ce n'est plus possible de faire ça, vraiment, il faut casser cette boucle. Le film n'est pas mauvais, la réalisation est tout à fait correcte, l'ambiance devait être angoissante si on ne s'attendait pas à tout à chaque seconde. Il n'a pas vraiment de défaut, juste que ses qualités sont éclipsées par son manque d'originalité. Ce n’est pas parce que le "grand méchant" est une piscine et pas une poupée ou une maison, que ça suffit à faire la différence. Bref, un énième film d'horreur dispensable.

Night Swim est la nouvelle production horrifique de Blumhouse. La maison qui fait dans l’horreur grand public nous sort comme souvent un métrage sans saveur. Que retenir de ce film ? L’idée d’une piscine hantée, plutôt sympathique, on l’avait pas encore eu de mémoire. Quelques images sympathiques, notamment sur la fin, un ou deux look démoniaques corrects quoique très furtifs… Outre ces miettes éparses, on peut dire que les acteurs ne sont pas mauvais. Peu connus, ils défendent des personnages vraiment hyper classiques du genre (la petite famille américaine à priori parfaite sous tout rapport), mais eux-mêmes s’avèrent convenables, en particulier les enfants, parfois on est pas gâté de ce côté-là ! Malheureusement, ça ne rattrape pas un film qui s’avère pour le reste un divertissement convenu. Comme de coutume chez Blumhouse, il n’y a pas de scènes vraiment horrifiques, il n’y a que très peu de victimes (pour ne pas dire 0), on attend souvent très longtemps pour un épilogue qui fait pschitt, les jumpscare sont faciles, Night Swim ne fera sursauter que les moins de dix ans et en tout cas sûrement pas ceux qui ont déjà vu quelques films d’horreur. L’intrigue suit les lieux communs habituels (problématique, on recherche dans le passé pourquoi, on la résout). La seule différence avec un film d’horreur classique c’est que ce n’est pas une maison mais une piscine mais en définitive c’est la même chose. Il y a quelques séquences assez ridicules, notamment avec des invités, la musique est quelconque, les effets visuels sont pas mauvais mais comme je le disais, tout est très furtif et parfois d’une fadeur complète. Par ailleurs, si le film donne le sentiment de démarrer assez vite, en vérité il se traine mollement. Forcément, comment faire un film d’1 heure 40 sur une piscine hantée sans mettre même une seule séquence de frayeur digne de ce nom ? Au final ça blablate, ça s’interroge, ça fait des découvertes qu’on a déjà deviné trois plombes à l’avance…
Night Swim c’est de l’horreur bon marché et vite digérée à la Blumhouse qui multiplie les métrages horrifiques rentables mais sans aucune portée ni ambition. C’est techniquement propre, mais c’est comme un bonbon sans goût, on en ressort avec un ennui poli. 2

"Attention, piscine hantée" : non, ce n'est pas une blague. Ni une parodie de film d'épouvante. C'aurait dû, mais non. Ce synopsis décalé aurait fait le bonheur de n'importe quel réalisateur de comédie horrifique à festivals (à bon entendeur...), mais est ici malheureusement pris au premier degré (et très solennel), et c'est d'un ennui affligeant. Quand on pensait que les récentes productions de James Wan avaient touché le fond, ce dernier à trouvé encore le moyen d'aller plus profond, et ce Night Swim atteint un record de plongée dans la nullité absolue qu'on ne soupçonnait pas (serait-ce le pire du studio ? On se questionne sérieusement). On ne sait pas vraiment par quoi commencer, alors battons des bras de façon désordonnée, tant qu'on peut éclabousser tous les défauts de ce navet : des rares scènes d'effroi qui se ressemblent toutes et doivent représenter environ 5% du temps du film (le reste des 95% ? C'est du blabla inutile), une famille dont chaque membre est mal écrit, mal interprété (et/ou mal dirigé), dont on se fiche complètement de leur passé et leur futur (le seul moment où ils intéressent le film : quand ils barbottent. Ce qu'il se passe pour eux avant et après la pistoche : on s'en fiche), avec des effets numériques à la ramasse (vous pouvez nous remontrer les yeux de la dame malade ? Qu'on observe bien tous à quel point on nous prend pour un public prêt à manger avidement n'importe quelle scène mal truquée), avec une histoire bête à pleurer de piscine hantée qui nous étonne encore en rajoutant une sous-intrigue de spoiler: sacrifice
dans la piscine "pour exaucer un voeu, vous savez, comme les pièces qu'on jette dans les fon... Oh mince, c'est pas des piscines, c'est des fontaines. Hey James, on a encore du budget pour changer, mettre une fontaine hantée à la place de la piscine ?... Non ? Tout est passé dans le brumisateur qui souffle comme un âne à chaque scène d'effroi ? Ah ben oui forcément... Bon pas grave, les gens qu'on vise ont un QI de bouée-dauphin, ils verront pas la différence, surtout si on ajoute un effet numérique bien moche au moment où on explique ça, ça va détourner l'attention..." Ajoutez à ça un rythme mou du genou, un final tellement peu impressionnant qu'on se demande si c'est bien fini, puis une dernière image qui promet d'enterrer profond ce film, si seulement. Rien ne fait peur (d'ailleurs il y a si peu de scènes d'effroi, qu'elles sont toutes dans la bande-annonce), tout sent le j'en-fiche à plein nez, du visuel bâclé à l'histoire de plus en plus ridicule au fur et à mesure que les personnages essaient de la justifier (en vain) en confondant une piscine et une fontaine (les scénaristes ont trop regardé le générique de Friends), et on pense que ne pas faire une seule mort ou attaque un peu "fun" sur l'ensemble du film avec un synopsis aussi barré qu'une piscine hantée, ça tient de l'exception. Revoyez la scène de la piscine dans Destination Finale 4, gorgé d'humour bête et crade : c'est ce qu'on attendait d'un Night Swim. Vraiment, à bon entendeur...

Jason Blum (ou un des producteurs travaillant chez Blumhouse) a encore eu la très bonne idée d'adapter un court-métrage horrifique, "très bonne idée" étant bien évidemment ironique puisque le film est très mauvais. Et ce n'est pourtant pas vraiment la faute de son réalisateur, Bryce McGuire qui, hormis l'erreur d'avoir accepter un tel projet, tente de s'en sortir avec les moyens du bord. Car oui, "Night Swim" est avant tout un court-métrage d'à peine quatre minutes qui raconte l'histoire d'une fille qui voit des silhouettes étranges lorsqu'elle est dans sa piscine. Sur quatre minutes, ça fonctionne très bien, l'idée est honnêtement très bonne, mais alors étirée sur une heure et demie, c'est risible à souhait ! Alors pour rajouter un peu d'épaisseur à son scénario qui tient sur un post-it, le réalisateur va alors mettre en place un contexte, celui d'une famille nucléaire ultra clichée (je veux dire, le père est handicapé suite à un accident de baseball...) avec un des personnages, là en l’occurrence la mère, qui mène sa petite enquête pour savoir d'où vient le mal de sa piscine, comme dans tous les films d'horreur qui ont un concept assez fort mais rien à dire derrière. Bon alors, je vais passer les détails sur l'enquête pour éviter de spoiler mais bon, le film use de codes vraiment très clichés et surtout prévisibles qui démontrent une sacrée paresse d'écriture. Et puis bon, on parle quand même d'une piscine hantée quoi, je veux dire, rien que ça c'est risible, on se croirait dans une des suites pourries d'"Amityville" dans lesquelles une lampe, une horloge ou alors un miroir est hanté (oui, oui, ça existe et chaque objet à le droit à son propre film). Le film n'est évidemment jamais effrayant (contrairement au court-métrage d'ailleurs), la mise en scène est ultra plate, la seule bonne idée (le fait qu'un personnage plonge tellement loin dans la piscine qu'il voit à peine la surface) est utilisée dans la bande-annonce et les acteurs sont osef. "Night Swim" est donc, sans surprises, un bien mauvais film qui fait pâle figure à côté du court-métrage, quant à lui bien plus efficace !

Night Swim n’a strictement rien à proposer à son spectateur, sinon la recette tant de fois reproduite des productions BlumHouse récentes : introduisez un lieu et une tragédie située dans le passé, confrontez-y une famille nouvellement débarquée dont le père, en chaise roulante, a besoin de rééducation, faites monter la tension à feu (très) moyen, couvrez d’abord avant de dévoiler la menace, servez dans une forme des plus impersonnelles. La platitude du scénario n’a d’égale que la mise en scène, qui ne sait comment faire naître l’inquiétude autour de sa piscine hantée sinon au moyen de violons stridents et d’un montage clipesque. Quant aux dialogues explicatifs, ils ont la fâcheuse tendance à appuyer l’aspect stéréotypé des situations – tiens tiens tiens une maison à vendre avec piscine, ça tombe bien puisque la plupart des psychothérapeutes recommandent la natation… ah mais non j’ai toujours eu peur de la piscine, répond l’épouse, embêtée. Ça ne fait rien, on la prend quand même, ne soyons pas nostalgiques, rétorque l’époux. Nous passerons sur l’irruption de flashbacks hideux, raccordant ledit père aux succès sportifs qui firent sa gloire, et sur les emprunts à l’univers de Stephen King, en particulier les plans rapprochés sur le voilier miniature flottant sur les eaux tourmentés de la piscine.

Un blumhouse très médiocre où quasi tous les dialogues et toutes les scènes tournent autour de la piscine familial. C'est pas du tout horrifique, ni drôle, ni un plaisir coupable. Un court métrage qui n'a rien à raconter et qui n'aurait jamais dû être adapté en long.

À l’origine il s’agissait d’un simple court-métrage mais les studios ont voulu profiter du concept qui était efficace sur une courte durée pour en faire un long-métrage d’1h30 complètement cliché, ennuyeux et ridicule ! Même si la forme est par moments travaillée, cela ne sauve pas les meubles…
Un projet particulièrement cynique finalement !

La forme de l'autre.

Nouveau sujet à la mords-moi-le-nœud trouvé pour pourvoir enchaîner les sursauts que réclame un jeune public au seuil d'exigence très bas, qui ne connaît rien d'autre en matière d'horreur. Entre chaque session de jump scares, l'ennui guette. C'est bien normal, on ne peut pas artificiellement faire vivre des personnages ou faire évoluer une situation dans le bon sens si tout est basé sur l'attente et l'appréhension du prochain... BAHHH !

Ce film est symptomatique de tout ce que James Wan a engendré, à savoir des dérivés infinis de Conjuring (ou Insidious etc...) qui utilisent systématiquement les mêmes procédés. L'horreur à l'américaine fatigue globalement. Il suscite toutefois un peu d'intérêt grâce à quelques noms qui délaissent les coups d'effroi faciles pour instaurer une "inquiétante étrangeté" en y déployant un style marqué, reconnaissable, et des thèmes spécifiques qui forment une filmographie cohérente. Je pense à Ari Aster, David R. Mitchell voir Ti West.

En ce qui concerne Night Swim, on n'a pas touché le fond puisque c'est déjà fait depuis un bail. On a été bien plus bas... comme les personnages du film !

Scénario original qui tient la route avec beaucoup de références au cinéma d'horreur.
Je recommande !