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marc sillard
4 abonnés
146 critiques
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2,0
Publiée le 15 décembre 2020
Film très moyen de Robert Enrico, qui n'était pas cinéaste de profession. Dans un film d'espionnage digne de ce nom, il y a une histoire, des rebondissements, et du suspense. Là, rien de tout cela. Un scénario indigent, un secret sans secret. Enrico aurait pu faire un film psychologique, comme Soupçons de Hitchcock. Il en semble bien incapable. Le twist final sanguinolent ne sauve pas le film : ce serait trop facile. Trintignant joue à l'économie. Il aurait pu faire avec Noiret un duo à la Il Sorpasso, même si Noiret est à des encablures de Gassmann. Noiret, dans le genre bourgeois déclassé qui a tourné au beauf, a été remplacé de nos jours par Podalydès. Marlène Jobert, mignonne, bonne actrice, a malheureusement une diction déplorable, contrairement à ses deux partenaires masculins. En 2020, les acteurs sont carrément devenus incompréhensibles. J'en suis à privilégier les films étrangers en v.o. avec sous-titres.
Le film est sorti peu après "les violons du bal" avec Jean-Louis Trintignant dans le rôle du metteur en scène. On peut voir certaines analogies entre les deux films. David Drach jouait le rôle de son père Michel Drach enfant juif sous l'occupation, L'allusion à mai 68 (et les slogans CRS SS) témoigne déjà d'un amalgame abusif et d'une certaine paranoïa. Tout laisse croire que David Daguerre est paranoïaque, et le film a du mal a nous convaincre que non. L'armée au Larzac ce n'est pas la France occupée...La Méhari conduite par Julia est immatriculée 526 LN 40, elle ressemble à la Jeep des années 40... En l'an 526 il était déja question des Ariens et de l'Arianisme...pas des Aryens et de l'aryanisme!
Un véritable chef d'oeuvre, sur une musique parfaitement adaptée, Ph Noiret, JL trintignant et M Jobert; parfaitement dans leur rôle ! Un film poignant, que l'on oublie pas, à voir et revoir.... J'allais oublier la peine de mort sous un autre aspect, non, elle ne sera jamais abolie !!!!!
Le commentaire final évoque en termes clairs les dérives du secret dit "d'Etat" et les abus commis en son nom - ou par ce biais. Pas besoin de remonter à la guerre d'Algérie (cf. le film "La question", entre autres) pour vérifier tout le bien fondé d'une pareille assertion, et pas seulement en ce qui concerne la France. On peut même dire sans risque d'erreur que, plus les gouvernements sont faisandés, plus ces exactions sont nombreuses et arrogantes. A ce titre-là, le film d'Enrico a toutes sortes de pudeurs - il est même très stylisé. C'est presque dommage.
Un bon thriller à la française, le trio JOBERT/NOIRET/TRINTIGNANT fonctionne à merveille, le tout rythmé par la superbe partition d'ENNIO MORRICONE, un secret qui n'est en fait pas révélé a la fin du film, puisque le film fini sur l'internement psychiatrique d'un journaliste, un bon petit film que peu de gens connaissent!!!!
3 grands acteurs en tètes d'affiches Philippe noiret Jean-Louis Trintignant et marlene jobert.Et une bande son signer ennio moricone. A part ca je n'ai pas accrocher l'intrigue est bien trop legere
"C'est un vrai malade celui qui vous a fait ça." Le mécanicien. Ce film pourchasse la réalité tout en rejoignant la fiction. A qui jeter la faute ? Évident au premier coup d’œil mais au plus l'histoire avance, au plus le personnage principal, David (Jean-Louis Trintignant), va laisser faire ces "alliés" de circonstance ou plutôt son allié, Thomas (Philippe Noiret). Plus on progresse vers "l'arrestation", plus le KO s'installe et la tension monte d'un cran, et la fin nous propose un drame sans égal. La mort aux portes de l'Espagne. On tâtonne dans un scénario noir, sans pouvoir s'enfuir. La prison au début montre bien que le film sera marqué par des lieux mystérieux, qui recèlent de la dramaturgie et du désespoir. Moralité d'un évadé qui en se cachant, sera retrouvé sans réelles difficultés. On n'échappe pas à son destin. Du grand cinéma.
Du cinéma des années 70 de bonne facture qui tient surtout pour ses acteurs ! Jean-Louis Trintignant est perturbé et torturé à souhait, Philippe Noiret promène sa nonchalance rassurante et Marlène Jobert nous pique de sa vivacité habituelle.... le scénario est kafkaïen, avec un homme traqué par LA société, on ne sait pourquoi et on ne le saura pas... Tel Joseph K dans le Château ou le Procès, c'est la lutte perdue d'avance d'un homme qui a vu quelque chose qu'il n'aurait pas du voir et que la société veut faire taire à jamais. Thématique peut-être un peu désuète de nos jours, ou qui aura mal vieilli, le Secret reste un bon divertissement sans être un grand film, ce qui n'est déjà pas si mal....
Film à revoir, sujet intéressant ! Souvent la réalité dépasse la fiction... Quant à la qualité du film un nouveau visionnage s'impose, quoique je n'ai pas oublier ce film marquant par son histoire.
En 1974, j.aurais aimé certainement... En realité, le secret est un mélange d’Alexandre le Bienheureux (Noiret/Jobert seraient partis en Ardèche...) et du Voyou (Trintignant qui aurait gardé le trench-coat chat....) A part cela, Marlène jobert ne cesse pas de pleurnicher, d’ouvrir très grand ses magnifiques yeux et, on ne sait pas pourquoi (entre autre...) les 2 hommes s’entendent, se regardent, complices devant la « bêtise » de la jolie Marlène... quant au Secret qui le restera bien, ben, c.est plutôt lent et ennuyeux à suivre... on s.attend à la fin, en le regrettant (Trintignant est très beau, et Noiret si intelligent et compréhensif comme un gentil grand frère qu.on aurait rêvé d’avoir... les hommes de l’ombre vont y rester... le film aurait dû le faire aussi si ce n’avait été 4 vedettes - dont Enrico. Ne pas perdre son temps à regarder.