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    Les Chambres rouges
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    FaRem
    FaRem

    7 522 abonnés 8 881 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 novembre 2023
    Quand les théâtres de l'horreur ne sont plus un mythe, mais une réalité... "Les chambres rouges" s'ouvre par une longue séquence absolument remarquable qui met directement dans l'ambiance avec la prise de parole de l'avocate qui prévient tout le monde que les semaines à venir ne vont pas être de tout repos. Après le meurtre de trois adolescentes, le procès de leur présumé bourreau s'ouvre avec comme toujours dans ces affaires-là, des personnes qui viennent assister à l'audience pour satisfaire leur curiosité morbide. Pour autant, ce nouveau film de Pascal Plante n'est pas un énième drame judiciaire, c'est bien plus que ça et c'est surtout bien mieux même s'il y avait là aussi matière à faire quelque chose de fort et de solide. On suit toute cette histoire à travers les yeux de ces deux femmes obsédées par cette affaire, l'une stable et posée et l'autre beaucoup plus émotive et impliquée. Une quête de réponses et surtout de sensation qui se transforme en une descente dans la folie paranoïaque et désespérée durant laquelle tous les masques tombent. Dans une certaine mesure ou pour certains éléments, "Les chambres rouges" m'a fait penser à un "Searching" ou un "Millennium". Un thriller psychologique anxiogène, troublant et glauque qui provoque davantage d'effroi ou d'horreur que la majorité des films d'épouvante, et ce sans la moindre scène de violence. Une expérience cinématographique inconfortable, intense et fascinante. Un scénario parfaitement construit et ambigu, une ambiance troublante, une tension de tous les instants, une bande-son parfaite et une Juliette Gariépy qui est parfaite du début à la fin. Bref, il y a tout ce que j'aime. L'un des meilleurs films de l'année.
    traversay1
    traversay1

    3 147 abonnés 4 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2023
    Visiblement, même en l'absence (provisoire ?) de Xavier Dolan, le cinéma québécois semble afficher une vitalité insolente, si l'on en juge par sa production récente, de Simple comme Sylvain à Testament, en passant par Le Plongeur. S'y ajoute Les chambres rouges, troisième réalisation de fiction de Pascal Plante (Nadia, Butterfly), 35 ans, dont le statut d’œuvre culte lui pend au nez. Le long-métrage commence comme un film de procès, celui d'un tueur en série coupable de meurtres atroces, pour se poursuivre autour de la personnalité de l'une de ses groupies, mannequin et geek, et de sa fascination morbide pour les actes de l'assassin. Le thriller psychologique atteint des sommets, à mesure que son héroïne, rendue foncièrement mystérieuse par l'absence volontaire d'explications à son comportement malsain, s'approche au plus près de l'horreur. La mise en scène, glaciale dans sa sobriété, ne montre aucune scène insupportable et raconte l'indicible dans les yeux de ses personnages et par une bande sonore particulièrement éprouvante. Dire que le film se révèle dérangeant est un euphémisme, plongeant dans les mondes parallèles du Dark Web et de l'intelligence artificielle et surtout dans les noirs tréfonds de la conscience d'une jeune femme au visage faussement angélique. Son interprète, Juliette Gariépy, est formidable, tout en nuances et en ambiguïtés.
    Ciné-13
    Ciné-13

    94 abonnés 892 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 novembre 2023
    FASCINANT!
    Au procès ces chambres seront présentées comme des théâtres de l'horreur sur le Darkweb. On parlera de sévices de sadique, de vidéos achetées aux enchères payables en bitCoin, : l'angoisse sera rendue palpable grâce à cette mystérieuse enquêtrice. Est-elle à charge ou à décharge? : il faudra attendre les dernières minutes pour le savoir.
    On aura droit à une scène incroyable au procès, scène amenant dramatiquement le dénouement.
    Une sacrée claque!
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2024
    “Rouge comme la passion, rouge comme le filtre de la violence et enfin rouge comme le sang. Les Chambres rouges réunit tous ces symboles dans le regard robotique d’une figure angélique, dont la psychose et le pragmatisme peuvent se révéler destructeurs. Est-elle la groupie d’un tueur en série ou bien son bourreau ? Avec l’hygiène de consommation technologique comme socle de réflexion, Pascal Plante s’est lancé dans une quête obsédante au service d’un incontournable thriller psychologique.”

    “L’auteur présumé de trois meurtres, Ludovic Chevalier, aurait eu recourt aux fameuses chambres rouges (red rooms), une zone de non-droit où les pires sévices sont exhibés et marchandés au plus offrant. La dernière vidéo disparue s’y trouve peut-être encore, à l’abri des regards indiscrets. Ce dark web, dont l’accès est méticuleusement contrôlé, constitue une boîte de Pandore moderne et cryptée que le film nous invite peu à peu à ouvrir aux côtés de sa protagoniste. […] Isolée des interactions sociales et le dos tourné aux vitres, ses yeux sont plongés dans les limbes du numérique, comme en témoignent ces deux écrans qu’elle utilise, tels des hémisphères cérébraux. C’est entre deux audiences qu’elle s’y réfugie, telle la Lady of Shalott du poème d’Alfred Tennyson. De cette condamnation à voir la réalité du monde extérieur à travers un miroir, Plante tire de cette légende une anti-héroïne à l’obsession déroutante. En effet, Kelly-Anne a besoin de ce miroir, besoin cette fontaine virtuelle pour se ressourcer et pour comprendre la réalité qui lui échappe. Et ses compétences de cyber-piratage l’aident grandement à explorer les zones d’ombre de l’affaire.”

    “Pascal Plante consolide un peu plus cette passerelle culturelle qui nous vient du Québec et Les Chambres rouges s’ajoutent aux jalons d’un cinéma que l’on ne peut plus ignorer pour son audace, son efficacité et sa générosité. De ce fait, l’expérience de ce thriller judiciaire et psychologique ne s’arrête pas à la fin du générique. Ce film nous poursuit, nous hante et finit inévitablement par nous obséder.”

    Retrouvez ma critique complète sur Le Mag du Ciné.
    Simon R
    Simon R

    48 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 janvier 2024
    Longtemps qu'un thriller psychologique ne m'avait pas autant marqué que celui-ci. Il y a même une séquence parmi les plus terrifiantes vues cette année (un simple regard). Une joie de voir le cinéma s'exporter de plus en plus en France, après les Dolan et très récemment Simple comme cinéma.
    isousrim
    isousrim

    17 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 janvier 2024
    Terrifiant, fascinant mais absolument remarquable sur la fascination de deux jeunes femmes pour un serial killer.
    kyu f
    kyu f

    78 abonnés 435 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 janvier 2024
    je ne me souviens pas de la dernière fois où un film mais mid autant mal à l'aise sans montrer quoi que ce soit de gore ou extrême. visuellement phénoménal, remplie de plan séquence extrêmement minutieux. acteur et actrice époustouflant, scénario très original et très bien pensée. plusieurs scènes sont à glacer le sang, et l'ambiance sonore se mélange parfaitement au film ce qui rend le tout extrêmement marquant. à voir absolument
    Marie Breton
    Marie Breton

    52 abonnés 243 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 février 2024
    Une jeune femme assiste au procès d'un homme accusé d'avoir torturé et tué trois jeunes filles. Les sévices ont été filmées et rendues accessibles sur le dark web moyennement gros paiement. Les preuves irréfutables le concernant manquent. L'accusé en question plaide non coupable.

    Le premier plan séquence du film, magistral, et qui se déroule seulement dans la salle où le procès se tiendra durant plusieurs semaines, commence sur la jeune femme, dont on apprendra plus tard qu'elle s'appelle Kelly-Anne et dont on ignore tout, et s'achève sur elle : le génie est de parvenir à transférer toute la tension non pas sur le coupable présumé, mais sur cette jeune femme qui nous fascine déjà complètement alors qu'elle n'a pas dit un seul mot.

    Cela faisait bien longtemps qu'un thriller ne m'avait pas autant happée, et qu'une montée en puissance du suspense ne m'avait pas parue si maîtrisée parce qu'aussi insupportable que jubilatoire pour moi.

    Pascal Plante excelle dans l'art des angles morts, et s'en sert pour rendre son film encore plus intenable. Des sons parviennent à emballer nos tripes plus fortement encore que des images.

    "Les chambres rouges" est un excellent film, toujours très fin, et très bien documenté sur le sujet dont il traite (I have been pwned, un énorme clin d'œil qui prend tout son sens...).

    On a rarement vu un personnage être aussi bien travaillé que celui de Kelly Anne, et aussi peu de dialogues pour présenter ce qu'elle est.

    Ici s'en suivront des spoilers pour ceux qui ont vu le film :
    [/Spoiler]: quelle prouesse que de penser à lui faire raconter cette anecdote de programmation de son IA. "Guenièvre, Should I kill myself" ? Dit tout de la détresse non conscientisée de cette jeune femme moins impénétrable qu'il n'y paraît.
    J'ai lu qu'il était frustrant de ne pas comprendre ses motivations.
    Et pourtant ses motivations, bien que portées par une personnalité pathologique, sont claires : permettre de prouver la culpabilité de l'accusé.
    Je crois que Kelly Anne pleure au début du procès parce qu'elle partage avec cet homme plusieurs points communs, ce dont elle manque cruellement dans sa vie réelle (et plusieurs fois dans le film on verra que ça lui manque et qu'elle cherche une proximité qu'elle ne peut jamais obtenir indéfiniment parce qu'on finira toujours par la trouver bizarre. Les seuls moments où elle se sent aimée ont l'air d'être ceux où elle est photographiée, et elle collectionne alors ces moments) et qu'elle sait qu'elle va le faire condamner.
    Elle est définitivement empathique, et c'est je pense pour nous montrer cette part d'elle qu'existe le personnage de Clémentine. Elle ne lui doit rien, elle pourrait rester froide à son égard lorsque les dos sont tournés, mais elle ne le fait pas. Elle pourrait laisser dormir Clémentine dehors, mais elle la rattrape, alors qu'elle n'en a clairement pas envie sur le moment. Etc.
    Kelly Anne est une femme très perturbée, qui ne sait pas se comporter comme les autres (elle a quelque chose de très proche d'asperger), qui manque de liens sociaux, mais elle agit malgré tout pour le bien des autres, peu importe qu'elle les trouve stupides ou non (on voit bien le regard chargé de mépris qu'elle lance lorsqu'elle s'aperçoit à quel point la mère de Kim ne prend aucune précaution pour protéger ses codes). Elle est incapable de prédire les émotions des autres, mais sait comment obtenir ce qu'elle cherche : elle est quasiment certaine que l'accusé est bien coupable, mais je suis convaincue qu'elle s'habille de la sorte pour croiser son regard et être enfin sûre qu'il s'agit du même regard que celui qu'elle a vu dans les vidéos, avant de tout claquer pour obtenir la dernière. [\Spoiler]
    Yves G.
    Yves G.

    1 309 abonnés 3 310 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 janvier 2024
    Le procès de Ludovic Chevalier, accusé d’avoir kidnappé, violé, filmé et tué trois mineurs, s’ouvre au palais de justice de Montréal. Dans l’assistance prennent place deux groupies de l’accusé : Kelly-Anne, mannequin, geek et hackeuse, propriétaire au sommet d’une des plus hautes tours de Montréal d’un immense appartement avec vue panoramique, et Clémentine, d’une origine beaucoup plus modeste, une Québécoise pur jus débarquée à Montréal.

    Après "Les Faux Tatouages", inédit en France, et "Nadia, Butterfly" (que je pensais avoir aimé mais dont la critique que j’en ai écrite à la sortie est mitigée, preuve que le souvenir qu’on garde d’un film fluctue avec le temps), Pascal Plante sort son troisième film.

    Son sujet est aussi original que stimulant : qui sont ces groupies qui s’entichent de criminels dangereux inculpés des actes les plus horribles, qui leur écrivent des lettres d’amour en prison, qui prennent courageusement leur défense ? Le sujet aurait mérité une étude approfondie, qui emprunte à la fois à la psychologie, à la criminologie et à la sociologie.

    Hélas, Pascal Plante nous livre un plat thriller, tourné comme un téléfilm. Il alterne les joutes oratoires du procureur et de la défense au palais de justice et les plongées périlleuses qu’effectue dans le dark web Kelly-Anne, dont les intentions transparentes sont entourées d’un inutile voile de mystère. Ses actrices sont horriblement mal dirigées. Son héroïne, une top model dont c’est le premier film, n’a guère que sa plastique parfaite à faire valoir.
    Bgbn
    Bgbn

    6 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 janvier 2024
    Kelly-Anne et Clémentine sont deux femmes un peu bizarre qui stalk le procès d'un serial killer qui assassinait des gamines dans ce qui s'appelle des chambres rouges. En direct sur le Dark Web, il commettait les pires exactions et la trame suis ces deux femmes qui vont à chaque jour du procès, le regarder, l'observer et suivre ça avec beaucoup d'intérêt, chacune bien sûr avec des motivations différentes. Le premier aspect que je retiens c'est au niveau de la réalisation qui est hallucinante de maîtrise : Pascal Plante réussi à nous plonger dans des violences dissimulées qui déstabilise totalement car les scènes d'horreurs ne sont pas montrées mais l'émotion qui en ressort fait comme si. Puis à un moment, il faut regarder de l'intérieur qu'est-ce qui se passe dans la tête de ces deux femmes et pourquoi justement, elles sont autant fascinées.
    Le film analyse à la fois autant les phénomènes de société moderne de fascination, on le sait, cette fascination qu'on peut avoir pour les serials killers par exemple dans les threads d'horreurs, toute une partie aussi du complotisme internet.
    J'ai été agréablement surpris car les sujets du Dark Web et de la sécurité sur internet ont été très correctement représentés. Je parle notamment de la prise de parole d'un expert en cybersécurité pendant le procès ou le bureau de Kelly-Anne (système d'exploitation, moteur de recherche, le vrai site "haveibeenpwned", IA customisée).
    Les chambres rouges viennent gratter des espaces mentaux qu'on n'aime pas d'habitude gratter, et le fait avec un plaisir, quasi sadique et en même temps très humain. Ce n’est pas un film méchant, mais plutôt tendre, notamment dans la manière dont il essaye d'apporter certaines choses aux spectateurs, et paradoxalement, il y a une violence intérieure qui s'en dégage.
    Les chambres Rouges est excellent de par la mise en scène, le sujet justement abordés, spoiler: et des questions qui restent en suspens qui laissent quelque chose d'inaccessible au public et que lui va tenter désespérément de combler, rechercher cette petite solution qu'il ne trouvera pas nécessairement.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    695 abonnés 1 433 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 janvier 2024
    Kelly-Anne est une femme très spéciale : solitaire, mannequin, joueuse de poker pro, geek et totalement obsédée par un procès qui s'ouvre à Montréal : celui d'un tueur d'adolescentes filmant ses meurtres et les vendant aux plus offrant sur le Dark Web dans ce qu'on appelle des "Chambres Rouges".
    Couchant à côté du palais de justice pour être certaine d'assister aux audiences, elle va croiser la route de Clémentine, une femme radicalement envoûtée par la personnalité de l'accusé, le pensant à 100% innocent.
    Au fur et à mesure des débats judiciaires, Kelly-Anne n'a plus qu'une idée en tête : mettre la main sur une vidéo introuvable pouvant définitivement incriminer le prévenu...
    L'atmosphère de ce thriller m'a véritablement conquis, je n'ai pas vu passer les 118 minutes de cette plongée au coeur d'une affaire parfaitement abjecte et choquante, j'ai également adoré le jusqu'au-boutisme de cette québécoise prête à tout sacrifier pour que justice soit faite.
    Une belle surprise cinéma venue de la belle province du Canada !
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    272 abonnés 2 816 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 novembre 2023
    En guise de mise en place, 20 minutes de réquisitoire, avec un balayage caméra au quasi ralenti donnant à la scène d'ouverture une vraie force. Puis, l'intrigue retombe comme un soufflé, sans autre enjeu que le procès en toile de fond. Un scénario aussi trouble que le personnage de J. Gariepy, qui a vraiment quelque chose de sauvage et d'hypnotisant.
    dan47
    dan47

    45 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 janvier 2024
    au risque de déplaire aux nombreuses personnes franchement c'est a n'y rien comprendre dans les motivations de l'interprète principale sauf aux 2 dernières minutes du film. à part malheureusement les crimes odieux et l'horreur et de temps à autres le procès rien dans ce film retient l'attention
    Ufuk K
    Ufuk K

    472 abonnés 1 406 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 janvier 2024
    "Les Chambres rouges" assez bien noté par la critique est un thriller psychologique canadien qui ne laisse pas indemne le spectateur. En effet le réalisateur Pascal Plante livre aux spectateurs un film maitrisé de bout en bout avec des séquences qui laisse une empreinte durable dans notre esprit, le réalisateur nous interroge sur la fascination pour le mal avec une héroïne principale aussi mystérieuse que fascinante par ailleurs très bien interprétée par Juliette Gariepy dans ce choc de début d'année.
    Loïck G.
    Loïck G.

    297 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2024
    On croit assister à un nouveau film de procès ( celui d’un serial-killer hyper cruel, à Montréal cette fois ) quand le prétoire est seulement prétexte à une machination informatique engagée par une jeune hackeuse en vue d’approfondir le dossier judiciaire. En quête d'une pièce manquante. Un personnage très troublant, mystérieux, qui ne révèle pas grand-chose de sa vie , mannequin le jour, hackeuse la nuit. Cette personnalité très discrète, pour ne pas dire secrète, Juliette Gariepy la dessine parfaitement dans ce thriller psycho-informatique, en marge des conventions. Pascal Plante y aborde de nombreux sujets, jamais de manière sibylline, comme le voyeurisme populaire, la téléréalité , l’enfermement du monde internet, la fascination macabre . Le tout au cœur du malaise sociétal provoqué par la présence de ces abominables criminels. Lui filmait ses victimes et revendait les vidéos. Celle du troisième meurtre est introuvable. Si ce n’est pas l’enjeu du procès, c’est peut-être celui d’une hackeuse , fascinée par son auteur … Pas un gramme de violence, pas une goutte de sang, dans ce thriller angoissant , orchestré par un seria-killer quasi absent. Du grand art pour nous mettre en alerte
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Les meilleurs films de tous les temps
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