Avis : Les Aventures de Rocketeer - Page 2

(...) Évacuons tout de suite une évidence par contre : le film a mal vieilli au sens où ses effets spéciaux apparaissent complètement dépassés aujourd'hui. Ils sont pourtant signés par ILM et il ne fait aucun doute qu'ils ont bénéficié de beaucoup de soin à l'époque. Avec un œil moderne, difficile pourtant de ne pas voir l'abus de transparence (scène tournée en studio avec un décor qui défile en fond) et on devine le cauchemar logistique que ça a dû être pour certaines scènes. Toutefois, les cascades sont généralement bien réglées et les effets spéciaux restent assez impressionnants compte tenu de l'époque de fabrication du film avec quelques plans réellement spectaculaires. Le rythme du film est aussi très agréable et l'histoire est menée avec efficacité par le duo de scénaristes Danny Bilson et Paul De Meo. Cette adaptation d'un pulp assez méconnu reste encore aujourd'hui une démonstration du savoir-faire hollywoodien, à la fois très réussie au point de vue de la direction artistique (avec le costume emblématique du héros mais aussi la reconstitution du LA des années 30), alliant charme et humour, ambiance bon enfant malgré le contexte lourd et surtout une envie permanente de divertir le public avec des personnages intéressants. (...) L'intrigue évolue de manière logique, les ficelles sont certes parfois un peu grosses mais ça coulisse bien, les personnages arrivent à exister et surtout celui de Peevy qui aurait pu être un 2nd rôle sans épaisseur mais, est-ce grâce au talent d'Alan Arkin qui l'interprète ou bien à la finesse d'écriture du duo de scénaristes mais il évolue en complément du héros, arrivant à exister à travers un regard, une réplique ou une action en apparence anodine. (...) Au final, un excellent divertissement donc avec des scènes d'action parfois spectaculaires, un dénouement épique, qui se déroule dans une bonne ambiance et qui bénéficie en prime d'une très belle composition classique de James Horner, mixant ses sonorités habituelles au sein d'une orchestration symphonique de belle tenue, magnifiant les actions de son héros. La critique complète à lire ici

Tout le côté super héros...Bof. Une roquette dans le dos pour pouvoir voler, ça paraît désuet aujourd'hui quand on voit les supers pouvoirs des supers héros actuels. Non, le plus intéressant, c'est la reconstitution d'époque : l'Amérique des années 30. La montée du nazisme. Jennifer Connelly qui est absolument magnifique. Et surtout Timothy Dalton et Ed Lauter surjouant à mort dans des rôles caricaturaux. L'un comme acteur hollywoodien, l'autre comme agent du FBI. Dalton qui venait de sortir de deux James Bond très réussis et qui n'en fera pas d'autre. Je ne sais pas s'il le savait à l'époque. Les rôles au cinéma deviendront rares pour lui et c'est dommage. Il n'aura pas su utiliser les James Bond comme un tremplin pour sa carrière. C'est pourtant un excellent acteur. Là, il arrive tour à tour à être séduisant, inquiétant, dangereux. "Je ne mens pas. Je suis un acteur".

Les Aventures de Rocketeer (1991) est l’adaptation éponyme du comic-book de Dave Stevens (dont l’histoire est basée sur un scénario écrit entre autre par Frank Darabont). Joe Johnston, à qui l’on doit Captain America : First Avenger (2011) réalise ici un film d’action calibré pour la famille (production Disney oblige, les méchants sont loin d’être effrayant et le happy-end ne se fait pas attendre).
Au final, on est devant un sympathique film de super-héros, retranscrit à l’occasion dans les années 30/40 avec d’un côté, des Nazis qui narguent le monde et d’un autre, un jeune aviateur qui se retrouve nez à nez devant une retro-fusée (objet expérimental très convoité à l’époque). S’ensuit alors une chasse à l’homme afin de récupérer la fameuse rétro-fusée. Bref, on est face à un scénario assez simpliste, reste la distribution qui s’avère agréable à regarder, avec (l’ex-James Bond) Timothy Dalton, aux côtés de Billy Campbell & Jennifer Connelly. Malgré des personnages trop caricaturaux et une intrigue sommaire, Joe Johnston parvient sans le moindre mal a retenir notre attention.

Dans le Los Angeles de la fin des 30's, un jeune pilote met la main sur un jetpack expérimental, et va faire sensation avec. Sauf que l'appareil est convoité de tous... L'intrigue de "The Rocketeer" est convenue et familiale (héros naïf, jeune fille en détresse, méchants machiavéliques, etc.) , ce qui n'est guère surprenant pour un film produit par Disney. Néanmoins, le film demeure tout à fait correct sur la forme, et séduit surtout de par son ambiance rétro. On y retrouve plusieurs clins d'oeil à l'âge d'or hollywoodiens et aux 30's, et un méchant espion nazi très théâtral, calqué sur Errol Flynn (à l'époque de la production, une biographie douteuse de Flynn circulait et l'accusait d'avoir collaboré avec les nazis), interprété par un Timothy Dalton qui a l'air de beaucoup s'amuser. Enfin, les séquences d'action sont sympathiques, même si quelques effets ont un peu vieilli. Un bon film d'aventures.

Que dire? Il n 'y a malheureusement pas grand chose à dire là dessus (surtout dans le positif). Voici un pure produit de consommation : une musique ringarde, une histoire ringarde (pseudo-hommage aux histoires de super-héros), une reconstitution visuelle réussie mais qui pêche par son… ringardisme ; et un grand manque de personnalité derrière la caméra. FX et acteurs bons pour un film trop propre sur lui qui ne risquera pas de vous fatiguer intellectuellement : trop simplet pour être honnète et aucune profondeur, que ce soit pour les persos ou pour la mise en scène du scénario

Joe Johnston signe un film assez classique mais porté par un rythme et une atmosphère agréables empruntés au cinéma de Steven Spielberg des années 1980. Un divertissement calibré mais efficace en somme.

Un petit film d'aventures sans prétention. Un prélude au futurs Super Héros , avec cet homme Rocket qui intervient pendant la 2de guerre mondiale. Un film de divertissement pour ados.

Enfin je l'ai revu après tant d années
Petit j'adorerai ce film d'aventure. Et bien adulte j'ai pris du plaisir à le revoir . Le film est bien rythmé et les scènes d'actions très bien réussies surtout pour l'époque . La B.O est très belle, et j'aime beaucoup les acteurs, l'actrice est très jolie ce qui ne gâche rien . Nostalgie d'une époque où le cinéma me faisait rêver .

Un film qui est resté amusant. J'ai bien aimé redécouvrir Rocketeer un film à l'ambiance bande dessinée très prononcée, qui comprend son matériau et l'utilise à bon escient. Avec son héros très Boy Scout, qui doit combattre un méchant perfide (excellent Timothy Dalton qui fait une nouvelle fois preuve de sa maîtrise du second degrés), pour sauver le pays et sa dulcinée (ici Jennifer Connelly à ses débuts). Le film est rythmé, amusant, plein de second degrés comme je le disais, il a même un petit côté Indiana Jones lié la aussi à son aspect bande dessinée. Quelques années plus tard Joe Johnston a réalisé le premier Captain America que j'avais trouvé catastrophique pourtant Rocketeer contenait déjà tout ce que peut être une adaptation réussie.

"Les aventures de Rocketeer" est un film agréable autour du concept du jetpack.
C'est simple et classique dans sa structure, et relativement bien fait (si ce n'est quelques scènes manquant de réflexion ou oubliant que le spectateur en dispose). "Les aventures de Rocketeer" devrait ravir les plus jeunes ou les nostalgiques, les autres n'y trouveront rien d'exceptionnel mais auront au moins le mérite d'apprendre d'où vient l'évolution du panneau Hollywoodland en Hollywood...

Ce film, réalisé par Joe Johnston et sorti en 1991, n'est franchement pas terrible. Le film est adapté des comics homonymes mais ne les connaissant pas, je ne pourrais pas les comparer au film (même si j'ai lu que le film en était apparemment très fidèle). C'est donc ici l'histoire d'un jeune aviateur qui trouve une mini-fusée dans un avion mais qui est convoitée par d'autres personnes. Bon voilà, c'est un peu bateau mais c'est le genre de scénario qui nous fait en général passer un bon moment sans se prendre la tête. Malheureusement, je ne suis personnellement jamais véritablement rentré dans le film ! Et je pense que c'est notamment à cause de l'introduction, je trouve en effet que le film met beaucoup trop de temps à réellement démarrer. Pourtant j'apprécie ce genre d'ambiance, c'est-à-dire gangster dans le contexte des années 30/Seconde Guerre Mondiale mais le film n'a pourtant jamais réussi à me captiver. Je dois même avouer que je me suis beaucoup ennuyé. De plus, le scénario n'est pas follement original et l'intrigue est assez prévisible, de même que les personnages qui sont assez clichés, ce qui n'aide pas vraiment. En dehors de ça, les scènes d'action ne se font que trop rares mais elles sont dans l'ensemble plutôt bonnes. En ce qui concerne les acteurs, nous avons Billy Campbell, Alan Arkin, Jennifer Connelly, Timothy Dalton etc. qui jouent assez bien. "Les Aventures de Rocketeer" est donc un film assez oubliable.

Un bon divertissement ma foi sympathique. Tiré du comics du même nom, "Rocketeer" est un film d'action qui se laisse regarder avec plaisir, mais delà à dire que c'est un film marquant, là, je dirais non. Effectivement, contrairement aux films Marvel ou DC actuels, "Rocketeer" se laisse regarder, mais c'est loin d'être un film très mémorable. Déjà, je tiens à dire que j'ai jamais lu le comics de base, d'ailleurs je savais même pas que c'était tiré d'un comics, donc comme d'hab, je vais juger le film sur son adaptation. Réalisé par Joe Johnston, qui réalisera à la suite "Jumanj" et des années plus tard le premier opus de "Captain America", pour moi, "Rocketeer" est un demi-film de super-héros même si ça le veut être entièrement. C'est surtout un film basé sur le thème de la Seconde Guerre Mondiale, des conséquences gravissimes que ça a sur le monde, et surtout sur la mystérieuse mini-fusée découverte et prise par un jeune pilote-cascadeur, lui permettant ainsi de voler, mais cette fameuse mini-fusée étant très convoitée par des criminels, le personnage principal se retrouve alors dans de beaux draps. Même si le scénario est assez bancal, ça reste intéressant sur certains points, notamment sur les enjeux et les différentes relations entre les personnages qui peuvent être emballants. Le visuel a un peu pris cher avec le temps qui a passé, mais le film regorge quand même de bons trucs, comme des scènes d'action assez bien foutues en terme de mise en scène. On arrive bien à reconnaître le style de Joe Johnston. Après, le film est plutôt bien rythmé, on sent vraiment aucune longueur ça passe plutôt bien. Le problème, c'est que même avec tout ça, le film n'est vraiment pas si impactant que ça et manque de enjeux forts même si c'est intéressant. L'humour du film passe moyen, mais la romance est sympa, même si c'est pas non plus ultra touchant. On arrive à s'attacher aux personnages principaux, même si y'a un problème d'écriture sur eux. Le film finit par être assez prévisible dans son concept, notamment sur le climax final. Y'a un manque de dramaturgie assez flagrant et même si la romance est sympa, ça suffit pas pour donner au film une véritable ampleur profonde. Mais sinon, on passe pas un moment désagréable devant "Rocketeer", c'est juste que dès qu'on l'a vu, on l'oublie, c'est tout. La musique de James Horner (RIP) colle parfaitement bien au concept du film, mais n'a pas non plus un thème marquant. Au niveau des acteurs, Billy Campbell dans le rôle de Cliff Secord/The Rocketeer se débrouille plutôt bien. Il s'implique assez dans son rôle, est assez attachant, mais il ne dégage pas pour autant une performance incroyable. Jennifer Connelly a vraiment beaucoup de charme. Elle est jolie, attachante et a quand même un sacré punch. C'est pas son meilleur rôle mais elle s'en sort bien et sa romance avec Billy Campbell apporte bien au film. Timothy Dalton joue un méchant assez lambda. Même s'il est pas nul dans son rôle, son personnage ne donne pas vraiment grand-chose d'extra. Alan Arkin s'en sort pas trop mal non plus, et les autres acteurs, Paul Sorvino, Terry O'Quinn, Ed Lauter (RIP)... sont bons aussi même s'ils sont vraiment secondaires. Donc voilà, "Les Aventures de Rocketeer", c'est divertissant, tu t'ennuies pas, on passe pas un mauvais moment devant, mais l'ensemble n'en fait pas un film mémorable. Donc à voir si on veut se divertir. Les fans de comics trouveront peut-être leur bonheur... ou pas.

Regarder Rocketeer à l’heure où les super-héros ont envahi les écrans et se sont imposés auprès du grand public rappelle que leurs aventures ne sont pas incompatibles avec le cinéma défini non comme un simple médium, mais comme un art à part entière, un art qui bricole, qui cherche les procédés techniques capables de donner vie à un rêve, préoccupation qui semble avoir disparu aujourd’hui dans les productions à la chaîne des écuries Marvel et DC. Nul hasard, par conséquent, si le personnage des Avengers disposant du meilleur long métrage n’est autre que Captain America, qui sera mis en scène par Joe Johnston, le réalisateur de Rocketeer auquel il reprendra bon nombre de caractéristiques, à commencer par sa conception de l’héroïsme et un divertissement « à l’ancienne ». Car le présent film est pourvu d’une magie engendrée, ce qui peut paraître paradoxal, par ces amas de ferrailles recomposés, par le cambouis qui recouvre le visage du jeune aviateur, par tout ce qui confère un sentiment d’authenticité. Et qu’est-ce que Rocketeer, sinon une course à l’authenticité ? Course déclinée sous des aspects divers : il y a l’authenticité du héros national opposé au méchant nazi qui troque son âme contre de l’argent – « en dollars ou en Deutsche Mark ? » –, héros qui prend la pose devant le drapeau de l’Oncle Sam avant d’aller cramer celui d’Adolf ; il y a l’authenticité de l’amour, celle qui fait triompher le véritable amoureux et détruit le simulateur ; il y a l’authenticité du service national individuel contre les illusions hollywoodiennes, la révélation d’un véritable Américain et d’un métier en accord avec les valeurs patriotiques – l’aviation – contre l’acteur emperruqué qui joue au mousquetaire. Joe Johnston s’amuse à disqualifier les chimères conçues par Hollywoodland alors qu’il inscrit son geste artistique tout entier dans un cinéma hollywoodien traditionnel, dans la conviction que l’action sans nobles motivations n’est que ruine de l’âme, et de l’art. Rocketeer est un film engagé, et il a le droit de l’être. Rocketeer est également un film qui marche dans l’ombre d’un autre héros : Indiana Jones. Comment ne pas penser à la trilogie de Steven Spielberg, dont le troisième volet est sorti en 1989, soit deux ans avant notre homme volant ? Le contexte nazi rappelle La Dernière croisade et son Ulm, le combat sur le toit du véhicule évoque Les Aventuriers de l’arche perdue, l’hélice en moins. La virtuosité en moins. Car si le film est efficace, il manque d’audace et se contente de suivre une trajectoire scénaristique des plus balisées, empêchant toute surprise véritable de voir le jour. Et si la dimension comic book apporte un souffle nouveau bienvenu – le géant semble tout droit sorti de l’univers de Dick Tracy –, elle ne suffit pas pour donner à Rocketeer le souffle dont il a besoin. Reste une œuvre divertissante et bien mise en scène, portée par la splendide partition musicale de James Horner.

Je ne connaissais pas ce "super-héros" des temps anciens. Et pour cause, il opère a la veille de la Seconde guerre mondiale sous le nom de Rocketeer, ou plus exactement il débute timidement par un affrontement avec un ennemi de taille, Timothy Dalton qui s'amuse a s'autoparodier dans le rôle d'un acteur fétiche d'Hollywood. Puisqu'on en parle, j'ai été stupéfait de voir des nazis (et même Adolf Hilter en mages d'archives) dans un film familial Disney. Le film se permet même une (très) légère critique du Hollywood de l'époque (a travers le personnage de Dalton) qui a collaborer avec le Troisième Reich. Bon c'était sympa mais je n'ai pas trouvé ça hyper palpitant, tout juste moyen.

Je sais pas si c'est la nostalgie qui me fait parler mais ce film ne mérite pas d'être sous-estimé comme il l'est depuis 25ans!
Servi par un super casting et une réalisation soignée, Joe Johnston adapte avec brio la BD de Dave Stevens. L'ambiance du Los Angeles des années 30 est super bien retranscrite, que ce soit dans les décors ou les musiques. Du coup tout le long du film on ressent la pâte de Stevens et on sent bien qu'au début des années 80 il avait bossé sur les Aventuriers de l'arche perdue (et ça c'est pas rien). On baigne donc dans cette atmosphère de films d'aventures, avec une touche de film de gangster et ce qui faut de super-héros. Le film est prenant et on croit à cette aventure. Certes il y a quelques défauts, surtout des facilités scénaristiques, mais c'est pas bien grave parce que The Rocketeer est un pur moment d'évasion!