Avis : Bill & Ted's Excellent Adventure - Page 2

Beau succès aux États-Unis mais totalement méconnu en France, L’Excellente Aventure de Bill et Ted est un film visant en priorité les adolescents. Le long métrage de Stephen Herek ne cherche donc pas spécialement à être une œuvre artistique mais juste un divertissement comique de science-fiction où les héros sont deux crétins représentant une caricature de l’adolescent américain. Le résultat est donc une œuvre très moyenne qui a tout de même permis à Keanu Reeves d’augmenter sa notoriété. Si, en outre, ce film a pu faire découvrir à quelques jeunes américains certaines personnalités importantes de l’Histoire internationale, ce serait déjà une bonne chose. Excepté ces deux points, L’Excellente Aventure de Bill et Ted reste une comédie très moyenne mais qui se regarde cependant sans déplaisir.

Un teen-movie de la fin des années 80 bien sympathique, deux personnages doles et attachants, des voyages dans le temps qui donnent une bonne teneur à l'aventure et un formidable renfort de personnages historiques traités avec humour. Un bon film et un bon divertissement.

Vous rêviez de voir Abraham Lincoln repasser gaiement du petit linge ? Ou Napoléon faire du toboggan aquatique en short de bain ? Certes, vous avez des fantasmes assez particuliers, mais voilà chose faite. Le film "Bill ans Ted's Excellent Adventures" vous propose une pause excentrique, décalée, et inattendue dans votre routine. L'aventure spatio-temporelle se fait en compagnie de deux jeunes ados attachants (dont le très jeune Keanu Reeves) qui doivent potasser l'exposé d'Histoire qui décidera de leur redoublement ou non, et ces derniers préfèrent demander l'avis des intéressés (Lincoln, Bonaparte, Jeanne-d'Arc...). Le principe est très bon, original, et comique, mais la forme est tellement "en bazar" qu'elle gâche tout le contenu. Mal filmé, mal joué, dialogues puérils, facilité et prévisibilité de la fin, effets spéciaux atroces (les voyages dans le temps...) et un rythme en dents de scie (surexcité ou mou). Dommage car on a bien rigolé face à plusieurs scènes complètement dingues, et le duo de jeunes est sympathique.

Deux lycéens en échec scolaire doivent réussir leur contrôle d’histoire et se voient offrir la possibilité de voyager dans le temps pour en ramener quelques grandes figures qui les aideront à réviser. A partir de là, c’est le grand n’importe quoi: Beethoven se met aux synthés et Jeanne d’Arc à l’aérobic, pendant que Socrate, Freud et Billy the Kid draguent la midinette au centre commercial. Entre le teen movie fantastique joyeusement iconoclaste et le délire régressif complètement ethnocentré, le film trace discrètement les contours d’une sympathique utopie adolescente, où les exposés d’histoire se transforment en concerts de rock, où l’on peut compter sur le passé dans les moments de crise et où l’avenir vient conforter ses rêves les plus fous. Bref, un éloge de l’amitié et de la naïveté qui ne s’embarrasse ni de la finesse ni de la vraisemblance, mais sait rendre attachants ses deux stoners de héros.

S’il reste accroché au fil directeur de son récit sans oser véritablement s’en affranchir, si sa démesure scénaristique peine parfois à s’incarner à l’écran en un vertige esthétique comme le sera le second opus, Stephen Herek n’en réussit pas moins à installer un univers cohérent et loufoque fort d’un duo d’idiots mémorable ainsi que tous ses accessoires – la cabine téléphonique qui permet le voyage dans le temps, les guitares électriques, la veste avec un smiley – et éléments de langage qui le définissent. Bill & Ted’s Excellent Adventure propose un cours d’Histoire accéléré, rassemblant diverses personnalités et héros en une même communion dans la bêtise : Jeanne d’Arc devient coach de danse dans le centre commercial, Socrate et Billy the Kid draguent les filles, Napoléon part à Waterloo, qui n’est en fait qu’un parc aquatique, pour dévaler les toboggans et finir dans la piscine. L’incorrection avec laquelle le long métrage traite ces figures historiques tient au regard anachronique que leur portent les deux adolescents, soucieux de coller aux critères d’évaluation de leur professeur. Ce faisant, ils remettent ces personnages au goût du jour, les transforment en icônes pop qui défilent sur la scène comme dans un show ; ils les ressuscitent, galvanisés par la puissance d’une imagination débordante et l’électricité des guitares. Voilà donc une comédie innovante et de bonne facture, loin de l’excellence revendiquée par son titre, mais qui dispose d’un sens du divertissement en voie de disparition aujourd’hui.

Un grand délire culte pour certains (je pense aux gens qui l'auront vu dans leur jeunesse sûrement) ou tout juste moyen pour les autres. C'est drôle et complètement barré, parfois trop loufoques mais le tout est totalement assumé. Les acteurs dont le jeune K.Reeves ne sont pas au mieux et donnent un aspect un peu trop potache à mon goût, voire débile... mais bon ça passe quand même.

Film délire typique des années 80 avec un Keannu Reaves tout jeune. Il met en scène deux abrutis dans une histoire délirante mais avec une philosophie et un esprit enjoué et positif très potable. Ce ne sont pas des vulgarités et les notions historiques ne sont pas nulles du tout spoiler: on a droit à la date de naissance de Lincoln
. Le tout est bien débile mais réjouissant et correct dans une large mesure ce qui est un très bon point au vu de certains autres films qui n'ont pas eu le même point de vue et dont la débilité était subordonné à de la grossièreté et des abus ce qui n'est pas le cas ici.

Quand on le voit pour la première fois en étant adulte, forcément on trouve l'ensemble un peu nul, même si c'est assez court pour que l'on ne s'ennuie pas (trop), avec les passages d'époque en époque qui se succèdent rapidement et avec un souci de reconstitution. Pourtant il faut reconnaitre qu'on y trouve les ingrédients pour en faire un film culte (ce qui est visiblement le cas aux Etats-Unis) avec un côté kitsch et très "années 80", des aventures, des voyages dans le temps et Keenu Reeves tout jeune (mais très mauvais dans un rôle de lycéen débile). Bref, si vous avez entre 10 et 15 ans, que vous avez une cabine téléphonique pour remonter le temps dans votre salon, repartez en 1989 pour le voir et vous le trouverez sans doute excellent. Pour les autres, faites vous votre propre avis en 2019...

Complètement culte aux Etats-unis, virtuellement inconnu en Europe francophone, ‘Bill & Ted’ fait partie de ces phénomènes qui semblent protégés par une barrière culturelle inviolable, ce qui est assez surprenant car le film n’est ni particulièrement réussi, ni d’une singularité qui pourrait justifier cette incompréhension. Etant donné qu’un nouvel épisode est sorti cette année, il me semblait utile de jeter un coup d’oeil au film par lequel tout à commencé. Une fois la chose digérée, j’en ai conclu qu’il était fort probable qu’à l’âge de dix ans, j’aurais adoré les aventures de ces deux crétins qui traversent le temps et kidnappent des personnalités historiques pour cartonner à l’école le lendemain...parce que léger comme une bulle de savon et à peu près aussi profond, il s’agit du Film Cool par définition (et par extension, vaguement débile) tel qu’on le concevait durant les années 80 : il est donc devenu ringard à souhait trente ans plus tard, au point qu’on ne comprenne même plus certaines références ou certains mots, mais on versera quand même une petite larme résignée sur un temps où il était possible de suggérer dans une production familiale que le paternel se prépare à forniquer avec sa trop jeune et trop sexy deuxième épouse dans le propre lit de son fils, sans que cela suscite chez l’intéressé autre chose que le regret d’une occasion manquée de se rincer l’oeil. Avec ses références constantes à la pop-culture venue d’une époque où les geeks étaient encore simplement des enfants laids et sans amis, son atmosphère Wok’n Woll, son vague vernis pédagogique et des références - la cabine téléphonique qui voyage dans le temps - dont le scénariste n’avait même pas conscience mais qui ont fait crier au génie dans quelques cercles fermés - Bill & Ted donne l’impression d’avoir, sans le savoir, défriché le terrain pour son rejeton trisomique que fut ‘Wayne’s world, qui partage d’ailleurs avec lui une fascination pour le mot “Excellent” : même humour facile, même types con-cons qui incarnent une forme de revanche des loosers,...on a les enfants qu’on mérite et en terme générationnels, ‘Bill & Ted’ ne boxe décidément pas dans la même catégorie que les films de John Hugues.. Pour finir, il est difficile d’établir un lien évident entre la future carrière de Keanu Reeves et ce rôle d ’ado boutonneux à la coiffure problématique au sein d’un film qui ressemble à une version Live de Mr Peabody & Sherman. A moins que...attendez...Sherman ressemble un peu à Alex Winter et Mr Peabody est un chien. John Wick refroidit la moitié de New-York à cause d’un chien. Merde, il y a bien un lien finalement, aussi solide que les paradoxes temporels du film. .

L'Excellente Aventure de Bill et Ted est probablement l'un des films les plus fascinants que j'ai vu depuis que je l'ai regardé pour la première fois. Il a une idée à laquelle seul un réalisateur indépendant pourrait penser mais il évite toutes les aspects ringard qui en feraient un mauvais film de série B. L'histoire était géniale et c'était vraiment l'une des meilleures représentations d'idiots de lycées dans l'histoire d'Hollywood. Je veux dire vous ne voyiez pas ces gars prendre des kilos ou boire pendant leur temps libre ce qui a vraiment vexé certaines personnes. Ils sont juste stupides pour le bien de l'histoire. Même si les aspects techniques n'étaient pas spéciaux ils fonctionnaient quand il le fallait. Ce film possède également l'une des meilleures bandes sonores de l'histoire même si elle date des années 1980. Il y a trop de bonnes choses à dire sur ce film en dehors du fait qu'il ne se prend pas au sérieux...

Une comedie bien grasse qui reste malgré tout parfois difficile à avaler,meme prise au cinquantieme degré!

Une comédie bien grasse qui reste malgré tout parfois difficile à avaler,même prise au cinquantième degré!

La tronche de Keanu Reeves en 89 ! 🤣 Il avait déjà 25 ans mais en paraît 16 ! C'est vrai qu'il est un peu foufou dans ce film qui plagie inévitablement Retour vers le Futur sorti 4 ans plus tôt en remplaçant la DeLorean DMC-12 par une cabine téléphonique.

Bon, mis à part les scènes de téléportation, le film reste assez niais au niveau dialogues et interprétations, on a vraiment l'impression que tout est très amateuriste, malgré les 10 millions de dollars consacré à sa réalisation.

Le seul truc un peu marrant est le clin d'œil à Jeanne d'Arc qui apparaît brièvement. L'autre personnage historique français introduit par Napoléon est en revanche raté et puéril... mais je pense que c'est la mode des Américains de se moquer des rois et des empereurs de l'hexagone.

A voir juste à l'occasion pour se faire une idée personnelle du travail du réalisateur Stephen Herek qui a étrangement commencé sa carrière par un film d'épouvante nommé Critters (créatures entre E.T. et les Gremlins) en 1986, véritable nanar des 80's.

Histoire originale mais tres très mauvais doublage, la bande son en français est horrible, les voix gâchent le film

Un film dans lequel les personnages célèbres sont ridiculisés et où Keenu Reave fait une de ces premières (mauvaises) apparitions mais heureusement il a fait bien mieux depuis