Derniers Avis : Taj Mahal - Page 3

Très ennuyant et mou du début à la fin la seule scène vraiment intéressante de ce film est le générique de fin

Nicolas Saada raconte dans ce long-métrage la prise d'otages du Taj Mahal qui eut lieu en 2008 à Bombay en Inde. Plutôt que se lancer dans un film d'action avec fusillades, tueries sanglantes, explosions tonitruantes, suspens et héroïsme, il a décidé de privilégier une approche plus intimiste des événements. Il base son récit sur une histoire vraie (même si apparemment il s'en écarte beaucoup quand même). On suit donc Louise 18 ans qui vient passer deux ans avec ses parents en Inde où ceux-ci viennent en expatriés. Rapidement elle étouffe dans cet hôtel et ne se fait pas à cette vie dans ce pays. La prise d'otages qui a lieu dans l'hôtel va remettre en question sa vision du futur. Le réalisateur a construit le film comme un huis clos, on reste avec la jeune fille, enfermés dans sa chambre ne percevant l'attentat que via des bruits (coups de feu, cris...). C'est donc dans le même état d'esprit que Louise que l'on se trouve, apeuré, ignorant tout et ne sachant que faire. Vient la délivrance et le retour à la vie, comment reprendre sa vie justement ? Si le film réussit bien sa mise en place et l'attaque, il est après enferré dans la situation dont il sort avec une économie de moyens dommageables pour l'ampleur de l'intrigue qui paraît un peu étouffée. De même, la dernière partie du long-métrage met en place beaucoup de questions qu'il ne prend finalement pas en charge. C'est dommage et cela donne une sensation de manque d'ambition qui laisse une impression de petit film un peu étriqué. Intéressant, mais franchement loin d'être passionnant.

On s'ennuie ferme. Les acteurs sont mauvais. On n'y croit pas une seconde. Aucune émotion, aucun rythme, des longueurs inhabitées et unitiles. Ça n'en finit pas.

le parti-pris pas inintéressant de placer le spectateur dans la même angoisse que la protagoniste de cette histoire ne suffit pas à sauver un film maladroit dans sa dramaturgie, dans sa tension même, et qui malgré sa durée finit par apparaître long. La faute en grande partie à la distribution peu convaincante et à Stacy Martin, totalement mono-expressive du début à la fin. Rarement je suis autant gêné par une actrice, certaines parfois sont en surjeu ou manquent de charisme, mais avec elle, on atteint des sommets. Au point de faire d'un film un naufrage. Des trois parties, son arrivée en Inde, l'attaque de l'hôtel et l'impossible reconstruction de retour en France, pas un changement dans son jeu... Rien de solaire chez elle, mais rien d'intérieur non-plus. Le père aussi semble absent dans ce film qui se révèle à l'arrivée bien poussif dans son interprétation, pourtant sur un sujet fort et factuel. Non, décidément, ce film est passé à coté de son sujet. De là à se poser des questions sur les choix et la direction du réalisateur Nicolas Saada...

Ah non hein... alors là je dis STOP !!
Rien ne va dans ce film... les acteurs sont d'une nullité absolue... c'est mal joué, c'est mal filmé et on s'emmerde comme ce n'est pas permis.
D'ailleurs je n'ai pas pu regarder jusqu'au bout tant c'était soporifique.
Osez faire un tel navet sur un sujet aussi grave, franchement, il faut oser mais comme disait Michel Audiard..."... ... ose tout est c'est d'ailleurs à ça qu'on le reconnaît"

Quelle déception....... Le film aurait pu être bien traité et rendre hommage aux victimes de ce drame. Au lieu de cela on s'ennuie et on ne ressent pas grand chose. Le film dure 1h25 et pourtant on arrive à trouver le temps long !! À éviter !

Bonne surprise! Je m'attendais pas à ce que le film puisse autant s'arrêter sur les conséquences d'un événement aussi intense sur les victimes puisqu'en effet, après une première partie qui nous fait vivre, (ou pour être plus précis: Imaginer comme la victime cachée dans sa chambre) cette attaque terroriste avec une tension incroyable Nicolas Saada s'attarde sur le vide et la solitude qu'elle ressent après cette tragédie. Cette partie, grâce à la justesse de l'actrice Stacey Martin (bluffante!) est vraiment convaincante, et me semble très réaliste. On en ressort non seulement sous le choc de cette attaque terroriste comme si vous l'aviez vraiment vécu mais aussi un peu retourné par ses conséquences. Un film qui a le mérite de voir au delà de l'attaque en elle même et fait réfléchir sur les conséquences psychologiques et sociales après avoir vécu une attaque terroriste... Ils commencent à y en avoir un peu trop !

Un film qui aurait pu être sympa s'il y avait eu un vrai suspens. Autant tout le non vu est bien géré, autant alors que la fille est seule dans sa chambre elle ne cherche de parler par téléphone, joindre ses compagnons de galère toujours par téléphone (car c'est connu tout le monde mets systématiquement son téléphone en mode vibreur lors d'une prise d'otage), en fait une vraie perte de temps.
PLV : manifestement une chose à évacuer pour l'auteur mais pas le spectateur

De nombreuses attaques terroristes se sont déroulées à Bombay en novembre 2008. Sans être documentaire, Taj Mahal se concentre sur l’hôtel du même nom où de nombreux clients sont morts pendant que d’autres se sont barricadés en tentant d’échapper aux armes à feux et aux intoxications liées aux incendies. Nous nous retrouvons ici avec Louise qui accompagne ses parents pour le travail. La jeune fille nous semble frêle dans un premier temps et puis sa prestance finit par nous emporter pleinement dans cette intrigue simple mais passionnante. Malheureusement, le film reste un drame sans fond et ne cherche jamais à dénoncer l’incapacité politique à agir. Si on prend goût à ce huit-clos qui agit parfois sur nos émotions, on se rend compte finalement, qu’il ne s’est pas passé grand-chose.
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Décevant car il n'y a rien à voir. L'histoire fait l'effet d'un soufflé raté, sans doute fidèle à des faits réels mais le film est sans intérêt. Le budget semble limité à la location d'une chambre d'hôtel à Bombay et au cachet des trois acteurs, pas un terroriste n'apparait à l'écran, pas d'action. Le comportement de la jeune fille coincée dans sa chambre, sensé créer une tension psychologique, est totalement absurde.

Un réalisateur captant magnifiquement l'atmosphère s'adaptant aux moeurs du pays. Je reste dubitatif quant au parti-pris du scénario : complètement posé ( une réaction un peu molle vis à vis des parents.... sans trop en dévoiler... et un reste plutôt vide d'évènement. En fait une immense partie de ce "huit-clos" se situe dans la chambre d'hôtel, avec comme seul personnage la fille, alternant l'attente et les coups de fil, restant assise. Mais là on trouve pas l'ombre d'un suspens puisque rien ne se passe, pas d'inquiétude puisque l'héroïne le sera si peu. Un film d'un calme étrange, trop irréel pour séduire ou même être crédible. Et une fin inutilement étirée. C'est dommage car un peu plus d'évènement, de suspens et de dialogue ou de moment d'attente aurait pu rendre l'ensemble plus prenant vu le sujet.

TAJ MAHAL réussit là où NO ESCAPE (avec Owen Wilson) avait échoué. Tandis que la grosse production américaine poussait le manichéisme à l'extrême, ce film français reste beaucoup moins racoleur, et, du coup, beaucoup plus crédible. C'est un vrai suspense, sobrement et efficacement mis en scène. Une vraie bonne surprise.

Film excellent. La précision de la mise en scène, l'économie de mots, l'épure de situations et la sobriété du jeu d'acteur nous maintiennent sans relâche tout entier devant le sujet du film : le point de vue des victimes, véhiculé par le personnage de Louise.
Son point de vue avant le drame : l'attente, la solitude et l'ennui dans cette ville immense, Mumbaï, où chaque échange peut être vécu comme une agression, dans cet hôtel froid où rien n'est fait d'autre pour elle que sa chambre, sont parfaitement portés par l'épure de la mise en scène, l'étagement des valeurs de plan et la maîtrise du montage.
Puis le son entre en scène et c'est la prise d'otages. Les mitraillettes, les cris, les silences et la musique s'allient à la mise en scène pour nous plonger toujours plus profondément dans la peur, jusqu'à la résignation de la mort ; puis la résurrection, le retour à l'humanité génialement retranscrit dans un mensonge à la fenêtre d'une compagne d'infortune. On entend surtout, derrière cette succession des états du personnage, les mots de la vraie victime.
Enfin, l'après, le retour de la solitude, Paris elle-même immense et froide dans laquelle le personnage peine à trouver sa place, et la venue de l'incommunicabilité, même entre victimes car chacun tente de se soigner à sa façon.
Ce film est dédié aux victimes ; les victimes directes, leurs proches, jusqu’au pays tout entier. Il leur rend hommage simplement parce que, d'abord, il les écoute avant de retranscrire leur point de vue, et non celui des auteurs. Et on comprend en un plan, quoi qu'elle prétende, en quoi la télé nous montre l'exact opposé de ce point de vue.

Très bon dans sa partie huis clos où l’on ressent tout ce qui se passe à travers les yeux de Stacy Martin, assez angoissant, la dernière demi heure est pas contre un tantinet loupée en terme de répercussion émotionnelle, ça traine vers on ne sait où alors que d’un certain sens le film était déjà terminé.
PS : La bande son est excellente.

lent, sans aucun suspens, mal interprété. je n'aime pas dire du mal d'un film, mais là, c'est consternant. Jamais ce film ne prend aux tripes le téléspectateur.