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    Nestor Burma, détective de choc
    Note moyenne
    1,8
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    8 critiques spectateurs

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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    994 abonnés 4 077 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 février 2024
    « Nestor Burma, détective de choc », un des rares films mis en scène par Jean-Luc Miesch et scénarisé par Boris Bergman (parolier d’Alain Bashung mais aussi de Christophe et de quelques autres) décevra sans doute les rigoristes de l’œuvre de Léo Malet qui ne se sont d’ailleurs pas gênés à l’époque pour le faire savoir. En effet il ne faut pas s’attarder sur l’enquête policière qui n’est pas loin de là, le thème central du film. C’est d’évidence la présence de Michel Serrault dans le rôle de l’inspecteur qui a sous-tendu tout le reste. L‘univers anarchique et surréaliste que véhiculait Serrault, remarqué et exploité tout au long de sa carrière est sans aucun doute ce qui a motivé Jean-Luc Miesch qui a vu une opportunité réjouissante de marier ce tropisme de l’acteur avec les textes tout aussi nonsensiques que Boris Bergman écrivait à l’époque pour Alain Bashung. Léo Malet lui aussi versé dans le bon mot et une certaine forme de désinvolture a peut-être été le prétexte à cette rencontre tout de même improbable. L’ensemble peut paraître décousu et foutraque et c’est à coup sûr dans l’atmosphère distillée et les prestations diversement baroques des acteurs (plus ou moins réussies, il faut bien le reconnaître) que le spectateur un peu indulgent pourra trouver son plaisir. Michel Serrault à qui Jean-Luc Miesch a laissé la bride sur le cou est tour à tour émouvant ou complètement lunaire. Le voir débarquer en scooter rouge vif déguisé en punk stylé dans une partie branchée au son de « Beaujolais novo » (Bergman/Bashung) est un ravissement des yeux. On remarquera au passage la présence hallucinée d’un Jean-Pierre Kalfon tout-à-fait dans son élément. La déambulation brouillonne de Burma version Serrault dans le Paris interlope des années 1980 réserve quelques bonnes surprises qui compensent les lenteurs de cette enquête dont le désordre tout de même bien ordonné et la paresse font tout le charme. À voir ou pas selon l’humeur de chacun bien sûr.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 décembre 2019
    Le terme correspondant à 4,5 étoiles est complétement adapté : EXCELLENT.
    J'ai adoré ce film de Jean-Luc Miesch et mon seul regret est de ne pas pouvoir le revoir.
    pierrre s.
    pierrre s.

    340 abonnés 3 224 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 octobre 2019
    Un gros nanar qui tâche avec un Michel Serrault en totale roue-libre, et une histoire aussi improbable qu'incompréhensible! Et pourtant, ça n'est pas si désagréable à regarder.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 octobre 2017
    Un film que dans l'absolu on ne peut hélas pas classer dans les films réussis, mais pourtant il fait partie de ces nanars dont on peut tomber fou amoureux à cause d'une seule scène, une seule réplique.
    Personnellement je voue un culte à ce film qui m'amuse toujours, pour la prestation délirante de Michel Serrault qui campe un Burma complètement déjanté, presque surréaliste parfois. Il semble improviser tout au long du film pour le plaisir du réalisateur, un déluge de choses absurdes autant qu'inattendues, de détails savoureux. Dommage que ce film soit introuvable en DVD, ma VHS est au bout du rouleau...
    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 046 abonnés 4 194 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 août 2017
    N’ayons pas peur des mots, ce Nestor Burma, version cinéma, est consternante ! Rien ne fonctionne, ce qui est tout de même hallucinant, vu que le film s’inspire d’un livre policier (ce n’est pas le plus dur à adapter), et qu’en plus il est doté d’un casting soigné.
    Mais non, c’est catastrophique. L’interprétation est ridicule. Serrault, généralement très bon, ne colle pas du tout au héros, qui sera clairement mieux interprété par Marchand dans la série télé. Serrault semble perdu, et on ne reconnait pas du tout Burma dans sa prestation. Marchand lui hérite du pote journaliste nymphomaniaque franchement sans intérêt, et Birkin nous gratifie de quelques poses sensuelles. C’est consternant de voir autant de bons acteurs, si l’on ajoute aussi quelques seconds rôles côtés, ne servir à rien, et dans le pire des cas se planter méchamment.
    Le scénario est incompréhensible. Impossible de ne pas décrocher tant l’histoire est embrouillée, pas fluide pour un sou, mollasse, tant l’enquête avance n’importe comment. Quelques gags d’une lourdeur sans nom, émaille un produit qu’on dirait tirer d’une mauvaise Bd. Parfois on se croirait dans l’adaptation loupé Les Vécés étaient fermés de l’intérieur, c’est à peu près du même niveau, sauf qu’ici on est dans un Burma ! Tout est piètre, risible, ringard, dépassé, on en vient à se demander si ce n’était pas fait exprès, tant c’est moisi. Je cherche encore ce que j’ai trouvé d’intéressant à l’histoire, mais il n’y a vraiment rien. Pécas aurait fait la même chose en fait.
    Formellement c’est affreux. Horriblement kitsch, ringard, tant dans les costumes que les décors que la mise en scène dépassée, la jaquette est à l’image du générique de début qui est à l’image du reste : ça pique les yeux ! Je ne croyais même pas que ce sous-produit avait eu droit à une sortie cinéma tant c’est calamiteux de A à Z, et ce n’est même pas la musique de Bashung qui va aussi quelque chose. Cette chanson récurrente n’est pas du tout approprié au style du film, et c’est très loin d’être une des meilleures de Bashung. Je dirai même qu’elle ajoute au comique involontaire du film.
    En clair, si vous n’aimez pas Burma, ce film est pour vous, car il se vautre allégrement dans la honte. Si vous aimez Burma, fuyez, votre héros est trainé dans la boue. Nanar puissance 1000, cette adaptation est sûrement ce que l’on pourra trouver de plus foiré dans la carrière des divers acteurs qui ont participé à cette virée dans la mélasse. 0.5
    Xyrons
    Xyrons

    590 abonnés 3 360 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 novembre 2009
    Nestor Burma est une série très médiocre et je ne la conseil pas vraiment. Les acteurs sont convaincants et particulièrement Guy Marchand qui tient le premier rôle. Cependant l’idée de base bien qu’elle pourrait fonctionner est mal exploitée et on se retrouve finalement avec des épisodes ennuyeux dont la fin est prévisible. En bref je ne mets qu’un 08 / 20.
    calamarboiteux
    calamarboiteux

    17 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 mai 2008
    Le ton est donné dès le début, Burma mettant une serviette sur sa tête car, dit-il, il n’aime pas se voir. Pour ceux que ceci ferait rire, il est conseillé de voir le film intégralement ; les autres s’abstiendront. Du héros créé par Léo Mallet, il ne reste que quelques traits caricaturaux, de l’esprit voulu par le romancier, rien. Une telle pochade est tellement navrante que l’on ne se pose qu’une seule question : comment des acteurs de talent comme Michel Serrault, Jane Birkin, Jean-Pierre Kalfon ou Guy Marchand ont-ils pu accepter de participer à un tel naufrage ?
    Les amateurs de Nestor Burma liront les romans, les bandes dessinées de Tardi, ou verront les nombreux épisodes du feuilleton télévisé où Guy Marchand campe le héros de manière crédible. L’esprit de l’auteur y est présent, même si les scénarios prennent beaucoup de liberté avec les textes de références
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Je l'ai vu à l'époque au cinéma. Nul ! Histoire, musique, ambiance, acteurs : nuls !!!!
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