Avis sur Le Sortilège du scorpion de Jade

Avec « Le Sortilège du Scorpion de Jade », Woody Allen signe son deuxième film au XXIème siècle et déjà son trente-deuxième film depuis son premier « Lily la Tigesse » en 1966. Le cinéaste New-Yorkais se donne le rôle de Briggs, un enquêteur pour une compagnie d’assurances qui voit son patron embaucher sa maitresse pour qu’elle « modernise » la boite mais entre cette dernière et Briggs, rien ne va. Et la situation n’est pas près de s’arranger lorsque, sous hypnose et à son insu, il commet une série de cambriolages… A défaut d’être l’un de ses meilleurs films, c’est un bon voire même un très bon Woody Allen. A l’image de « Radio Days », il retranscrit à merveille le charme des années 1940 entre ses cabarets, ses modes, ses infrastructures ou encore son atmosphère, tout droit inspirée des films noirs période Humphrey Bogart. D’ailleurs, il y multiplie les références et les hommages au cinéma américain de ces années-là.Truffée de bonnes idées, il met en scène des personnages intéressants comme Briggs, un employés assez calamiteux mais attachant dont les joutes verbales avec la maitresse de son boss sont bien souvent irrésistibles. L’histoire est originale et le film est bien rythmé, il ne nous laisse guère de répits. Comme dans « Scoop » plus tard ou « Alice » auparavant, il use du thème de la « magie » dans son film et comme souvent (encore une fois mais sans que ce soit lassant, bien au contraire) il évoque la relation homme/femme. Ici, il met son personnage dans une position de faiblesse vis-à-vis des femmes fortes et autoritaires, ce qui débouche sur plusieurs situations pétillantes et marrantes. Le fond jazzy colle parfaitement à l’atmosphère qu’il met en place et les décors et costumes sont impeccables. Si Woody Allen semble légèrement trop vieux pour son personnage, il s’en sort tout de même très bien dans un rôle très proche de ce qu’il a l’habitude de jouer. A côté de lui, Dan Aykroyd, Helen Hunt et la magnifique Charlize Theron (qu’il met très bien en valeur !) sont impeccables. Bref, une très charmante comédie, plutôt originale, bien rythmé et dont les joutes verbales entre les personnages sont bien souvent exquises.

Un très bon polar fantastique, joué, écrit et parfaitement mis en scène par Woody Allen. Sur des dialogues fins et hilarants, son scénario habilement conçu nous sert des scènes savoureuses. Les intermèdes sont parfaitement soutenus par des extraits musicaux jazzy du Duke, de Glen Miller, Harry James ... A l'affiche, outre la présence de la belle Elizabeth Berkley et de la superbe blonde vaporeuse Charlize Theron, le jeu des acteurs est délectable : Woody Allen est aussi émouvant que drôle dans son personnage de farfouilleur malhabile, quant à Helen Hunt, elle se révèle, elle aussi, excellente dans son rôle à double facette.
Le pitch : A la North Coast, compagnie d'assurances ou il travaille comme enquêteur d'investigation, Briggs est en disgrâce auprès de Betty Ann Fitzgerald, nouveau cadre de la société. Tous deux invités à la soirée d'anniversaire d'un collègue, le numéro d'hypnose d'un magicien va tout bouleverser.

Vous prenez une boîte à musique d'un très beau lustre qui joue une très agréable mélodie, vous la faîtes rejouer un très grand nombre de fois et à force inévitablement elle s'use. On entend encore quelques belles notes mais parfois le son est discordant. Eh bien, ce film m'a fait penser à cela. Woody Allen a écrit des dialogues style Screwball Comedy qui parfois donc fonctionnent, parfois sont un peu forcés. Le scénario est agréable même s'il reste assez prévisible suivant son pépère de chemin. En dehors de la Screwball, on a des références à "Assurance sur la mort" (un des plus grands chefs d'oeuvre du cinéma according to me et le meilleur film de tous les temps selon Woody Allen!) et à Veronica Lake par l'intermédiaire du personnage de Charlize Theron. Les mauvaises langues ont dits que Woody Allen était trop vieux pour son personnage. N'étant pas une mauvaise langue, je ne le dirais donc pas (mais je le pense!). Helen Hunt au côté de ce dernier s'en sort très bien et c'est tant mieux. Bon, elle ne manque tout de même pas de charme malgré tout cette boîte à musique.

Je ne suis généralement pas grand fan des films de Woody Allen mais je reconnais que les dialogues et l'histoire rocambolesque de celui-ci sont extraordinaires ! J'ai passé un excellent moment ! J'ai cru voir un bon Louis de Funès américain !

Un film assez faible dans la filmographie de Woody Allen, avec Le Sortilège du scorpion de Jade je m'attendais à un joyeux délire parodiant les vieux polars hollywoodiens mais il faut se rendre compte que le film manque cruellement de punch. Quelques scènes et répliques restent amusantes.

Woody Allen surprend une fois de plus avec cette comédie endiablée où sous le coup d’une hypnose deux personnes se retrouvent possédé par le magicien.
Le Sortilège du scorpion de Jade (2001) est une comédie comme on les aime, des dialogues savoureux et des situations délirantes aux quelles doivent faire face divers protagonistes que tout opposent.
Dans les rôles principaux, on retrouve un beau duo : Woody Allen & Helen Hunt, l’un étant amoureux d’elle alors qu’elle ne peut pas le supporter, tous deux se lancent alors des piques à coups de répliques hilarantes et savamment corsées !
La séquence de l’hypnose mérite que l’on s’y attarde, drôle à souhait, Woody Allen et son personnage fétiche de timide et de bègue nous fit rire plus d’une fois. A noter aussi au sein de comédie espiègle la participation de la sublime Sud Africaine Charlize Theron !

C'est pas le meilleur de son auteur, mais quand même le rire est bien au rendez-vous, j'apprécie de plus en plus woody allen au fur et à mesure que l'on regarde ses films. Ici le scénario n'est pas super élaboré se serait mentir de dire le contraire, mais les disputes et les comiques de situations, font mouche et c'est tant mieux !

Drôle et original, cet énième film de Woody Allen reste pourtant dans la continuité de l'œuvre du réalisateur. On sent bien son style, dans la mise en scène, le cadrage, la photographie ainsi que dans un scénario très "Allenien". 1940, C.W. Briggs (Allen) est enquêteur chez une compagnie d'assurance, c'est le meilleur détective de la boîte, même si ses méthodes peuvent paraître un rien obsolètes... Quoi qu'il en soit, tout le monde l'aime bien C.W. et tout va bien pour lui, jusqu'au jour où Betty Ann Fitzgerald s'est ramenée avec ses grands airs et sa psychologie à la noix ! Ces deux-là s'engueulent tout le temps mais par une étrange coïncidence, ils vont se retrouver tout deux sous l'influence d'un sortilège, le Sortilège du scorpion de Jade... Ce film est très plaisant et bien marrant avec ses situations cocasses et ses dialogues délicieusement piquants et pleins d'esprit. Il est loin de faire tâche dans la filmographie de ce cher Woody, bien au contraire...

Burlesque et totalement impossible dans la vraie vie, cette histoire à dormir debout est hilarante. La fascination pour les magiciens et autres hypnotiseurs est un thème recurrent dans les films de Woody Allen, mais là c'est carrément la déconne ! Super !

La Compagnie North Coast emploie deux enquêteurs qui sont de fins limiers. D'un côté Betty Ann Fitzgerald (Helen Hunt) partisane des techniques d'investigation modernes, et de l'autre C.W Briggs (Woody Allen) bien plus à l'aise avec les méthodes classiques du détective des années 1940. Il va de soi que ces deux personnages antagonistes ne s'apprécient que fort peu... Réunis un soir dans un restaurant de New York à l'occasion d'un diner organisé par la Compagnie, nos deux protagonistes sont envoûtés par un mystérieux magicien. Ils obéissent dès lors aveuglément aux ordres pernicieux du "Scorpion de Jade", et deviennent de simples marionnettes manipulées par un sombre escroc.
Film qui affirme très ouvertement sa référence à "Assurance sur la Mort" et de façon plus large aux classiques du "Noir" américain, film qui ouvre les portes aux fantômes de Hepburn, Baccall et Bogart (thème presque récurrent chez Woody Allen), "Le Sortilège du Scorpion de Jade" est cependant avant tout une aimable comédie qui n'a d'autre fin que de divertir le spectateur grâce à un solide scénario burlesque qui permet toutes les déclinaisons du comique de situation et se prête très bien à la confusion déclenchée par les nombreux quiproquos. Bref, le propos est d'être drôle et le film y parvient aisément.
Oeuvre "mineure" dans la filmographie de Woody Allen, "Le Sortilège" atteint donc sa cible de façon plus qu'honorable et le jeu des principaux acteurs tout en clins d'oeils légers aux classiques du polar hollywoodien fait savourer une action où le farfelu de tous les instants côtoie le "fantastique" le plus amusant qui soit. Helen Hunt et Charlize Theron sont fort convaincantes en "sosies" des actrices de l'âge d'or, et le père Woody se glisse sans forcer son talent comique dans les costumes "détournés" de Humphrey Bogart ou d' Edward G. Robinson. Pour ne rien gâcher, la photographie est superbe (mais ça, c'est une constante chez le réalisateur).
Une excellente "petite" comédie à laquelle on peut adresser deux reproches mineurs : d'une part l'utilisation de la couleur là où la pellicule en noir et blanc aurait été plus appropriée (le cinéma des années 1940 est un prétexte plus qu'appuyé), et d'autre part, le fait que Woody Allen déteste ce film.

Un "woody hypnotique" où l'humour est bien présent comme souvent chez le new-yorkais.

Les échanges verbaux sont excellents et la comédie est vraiment de haute voltige. Un policier comique qui nous renvoie dans les années Bogart sauf qu'ici tout est beau et réjouissant!!!

S'il faut admettre que l'on a connu le réalisateur en meilleure forme, Le Sortilège du Scorpion de Jade n'en demeure pas moins une excellente comédie originale et aux dialogues truculents. Cette histoire délirante où un privé et sa patronne, constamment en mauvais termes, vont devoir s'associer sous l'effet d'une hypnose chronique pour arrêter un voleur étant particulièrement bien trouvée, qui plus est alimentée par des séquences imaginatives d'excellente facture... Sans forcément briller de toutes parts, le long-métrage réussit à constamment nous émoustiller grâce à une série de dialogues cinglants où la balle est à chaque fois renvoyée avec plus de méchanceté. Ainsi, les répliques font sans cesse mouche et provoquent en nous un incontrôlable rire, Woody Allen nous servant sur un plateau d'argent des affrontements verbaux de génie. Il campe ici un détective privé aux méthodes désuètes mais néanmoins efficaces dans le New York des années 40 où les méthodes scientifiques commencent de plus à plus à devenir présentes et bien plus efficientes. C'est d'ailleurs l'avis de l'experte en rendements, son éternelle rivale qu'il ne peut autant pas saquer qu'elle. Mais un soir, ils sont tout deux hypnotisés par un magicien et ce dernier va continuer son terrible sortilège en obligeant progressivement notre héros à dérober des bijoux. Le réel comique de situation intervient donc lorsque notre privé doit enquêter sur son propre délit, commis bien évidemment à son insu. Plus encore lorsque sa rivale devient à son tour coupable du vol ! Une folle péripétie commence alors pour notre plus grand plaisir autour d'une mise en scène peut-être un poil trop sobre mais garnie d'acteurs aux bouilles sympathiques comme la discrète Helen Hunt, le trop rare Dan Aykroyd ou encore la sublime Charlize Theron. Ainsi, continuellement sans temps mort et avec cette légère brise romantique qui envahit à chaque fois un film de son auteur, Le Sortilège du Scorpion de Jade demeure en soit une excellente petite comédie comme on aimerait en voir plus souvent de la part de Woody.

Hommage réussi aux vieux polars américains, "Le sortilège du scorpion de jade" se démarque surtout par la qualité de ses dialogues. L'affrontement Woody Allen-Helen Hunt, sur lequel le film repose, offre de grands moments de poésie et d'émotion. Le background musical s'avère lui-aussi réussi, il permet s'insuffler du rythme à une intrigue bien trop mollassonne et linéaire. Car il s'agit-là du principal talon d'Achille du scorpion de jade, on sent bien que l'histoire de base sert juste de faire-valoir aux dialogues. Autre point décevant, la trop grande théâtralisation du jeu de Woody Allen. Se faire plaisir, pourquoi pas. Mais gesticuler tel un ver de terre pendant 1h30, non.

L'intrigue de base est sympa mais le film tourne pendant longtemps en rond ce film est pas très bien ecrit et les dialogues sont moins percutants que d'habitude. Par contre ça fait plaisirs de voir woody allen joué un personnage plus sur de soi. Le gros problème reste l'histoire car a par ça les comédiens joue bien malgré leurs personnages. Le film manque cruellement de conviction et de motivation tous est minimaliste .