Mon compte
    L'Echine du diable
    Note moyenne
    3,4
    3680 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur L'Echine du diable ?

    177 critiques spectateurs

    5
    40 critiques
    4
    61 critiques
    3
    47 critiques
    2
    20 critiques
    1
    8 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    CH1218
    CH1218

    159 abonnés 2 765 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2023
    Après deux précédents films, la carrière de Guillermo del Toro prend véritablement son envol avec cette troisième réalisation. « L’Echine du Diable » renferme une bonne partie des obsessions du réalisateur mexicain et nous donne un sérieux avant-goût de ce qu’il est capable de faire à son meilleur. Une œuvre très personnelle, saupoudrée de fantastique, parfaitement maîtrisée et fort bien mise en scène.
    maxime ...
    maxime ...

    200 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 août 2020
    Je n'imaginais pas que ma découverte de Pacific Rim allait à ce point me pousser vers le cinéma de Guillermo Del Toro. Après avoir donné une nouvelle chance à Hellboy, pour le meilleur, voilà que l'opportunité de voire L’Échine du Diable s'offre à moi aujourd’hui, un peu par hasard ... Curieux non ?

    Enfin bref, pour en revenir à ce dernier, pour une première ce fut quelque chose ! Déjà, je n'ai fais que me remémorer le fantastique Labyrinthe de Pan, le Chef d'Oeuvre de ce même réalisateur. L’Échine du Diable possède quelques points communs avec celui-ci. Comme-ci ce dernier était une esquisse du second. Toutefois, je me dois de nuancé cette dernière phrase, il est certain que les points de comparaison sont nombreux, les deux films possèdent une atmosphère similaire mais ils sont néanmoins dissociables sur leur rendus. D'ailleurs peu importe ...

    Pour me recentré sur ce film et cesser le jeu ridicule des oppositions il serait primordial de débuter par son écriture somme toute des plus somptueuse. L'histoire qui est raconté puise dans les références nombreuses de Del Toro, j'y ai pour ma pars beaucoup aimé celle faite à Louis Malle dont on sent les effets même sans trop connaitre l'historique des citations. Il n'y a pas de manichéisme dans L’Échine du Diable. Le Mal est pourtant bien identifié et caractérisé ( comme pour Vidal ... ). spoiler: Jacinto en est une incarnation très perturbante. Son sadisme triste reflète ses troubles, son tourment, Del Toro ne le juge pas mais n'en fait pas une victime par défaut. Il est un Bourreau, il reste un Bourreau. Aucune pitié pour celui qui en est dénué.
    Cette histoire retourne le ventre, la tragédie frappe violemment et n'épargne personne. Son final accentue la détresse et ne calme aucune fureur ... Visuellement c'est un tour de force qui ne fait qu'entrée en connexion avec sa composante. La caméra est proche de ses personnages. Cela reflète très bien son procédé, la proximité dans cette errance, les affres de la Guerre résonne d’autant plus. Ce cadre est important, primordial, on ne fait que l'entrevoir mais il s'agit bien là du spectre qui rode et qui scelle le sort de ces habitants.

    J'ai mentionné l'antagoniste plus haut dans cette critique, les héros de ce conte macabre sont eux aussi à mentionnés. On s'attache immédiatement à ces gosses mais aussi à l'entourage de ces derniers. Les disputes et jeux d'enfants pas forcement bien intentionnés sont de suite vu avec le regard de la tendresse et de la rudesse dans laquelle ces jeunes gens sont plongés. La scène du repas et de la punition parle en ce sens.

    Les acteurs sont formidables je dois dire. Des plus expérimentés au novices, la prestation collective est à soulignés et donne tout ce charme à un film pourtant très âpre. Je me réfère une nouvelle fois à ce final, juste et éreintant, magnifié par ce casting, pour le coup les plus petits surtout !

    L’Échine du Diable à donc été une découverte. Le Labyrinthe de Pan vu dans mon adolescence ayant été un long-métrage qui a tant compté pour moi, il y'a dans cette première visite paradoxalement déjà un peu de nostalgie comme ci je le connaissais depuis X temps. Un film qui m'a fait forte impression, qui m'a bouleversé et qui me donne l'envie de voir les autres films du Mexicain. Ou de les revoir ...
    kibruk
    kibruk

    114 abonnés 2 402 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mars 2013
    "L'échine du diable" annonce le superbe "Labyrinthe de Pan", mélange curieux entre le contexte historique de la guerre d'Espagne et le fantastique. Moins fort, moins abouti, il n'en est pas moins un bon film original et prenant.
    Nico2
    Nico2

    78 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 décembre 2011
    En Espagne, durant la guerre civile, Carlos, un garçon de douze ans dont le père est décédé, débarque à Santa Lucia, un établissement catholique pour orphelins. Il est remis au bons soins de Carmen, la directrice, et du professeur Casares. Mais il doit faire face à l'hostilité de ses camarades et de Jacinto, l'homme à tout faire. Par ailleurs, ce lieu hostile dissimule derrière ses murs deux secrets : l'or de la cause républicaine, et le fantôme d'un enfant qui hante le sous-sol. Carlos aperçoit dès la première nuit cet esprit errant et s'efforce de communiquer avec lui par tous les moyens. Le petit orphelin découvre très vite que ce spectre n'est autre que celui de Santi, un ancien pensionnaire de Santa Lucia disparu dans de mystérieuses circonstances. N'en déplaise aux fans de Hellboy, Guillermo del Toro n'a jamais été aussi bon que dans ses contes fantastiques que sont cet Echine du Diable et, plus tard, Le labyrinthe de Pan. Car en apparence, L'Echine du Diable est un film d'épouvante fantastique, il en est loin, préférant être une jolie réflexion sur la violence inhérente à l'Homme et ses contradictions entre l'être raisonnable et l'animal prêt à tout pour arriver à ses fins. De fait, L'Echine du Diable est plus une énième réflexion sur la face sombre de l'être humain qu'un film de fantômes. Visuellement, c'est très beau, del Toro a un réel sens de la mise en scène, il sait créer un univers avec des personnages forts bien écrits et capturer des sentiments complexes. Fascinant et très intelligent, L'Echine du Diable est un excellent film qui vous laisse un souvenir marquant.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    68 abonnés 1 658 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 janvier 2023
    Joli film qui surfe sur l'épouvante le drame, le film de guerre, le thriller. Il y a un beau travail sur l'esthétisme, notamment grâce à une magnifique photo et de beaux cadres de caméra. J'aurai aimé un scénario plus profond mais l'ensemble reste tout de même de grande qualité.
    mistermyster
    mistermyster

    36 abonnés 1 169 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 novembre 2020
    Il y a toujours chez ce réalisateur l'envie de nous transporter dans son univers, portée par de la poésie, comme le professeur qui la récite, mais aussi la réalité, la laideur de la guerre. Il y a toujours opposition entre ces deux mondes, entre l'innocence et le mal, ici les enfants que la vie n'a pas épargnés, et les hommes opportunistes, violents et cupides. On flirte toujours dans plusieurs univers, mi drame, mi fantastique, mi humain, mi décharné, et toujours la cruauté, plus que la violence, la cruauté humaine qui trouve son chemin. Elle nous ai montré sans complaisance, brut, ignoble et sans grandeur. Les enfants, qui pour survivre devront eux aussi se montrer cruels, comme si la vie était ainsi, que les hommes n'avaient pas d'autres choix que de choisir le mauvais chemin. Comme cet amour, sincère que le professeur porte à cette femme, infirme, mais qui se laisse aller dans les bras d'un jeune opportuniste, elle préfère la chaire, facilité, plutôt que de se laisser porter par des sentiments profonds et nobles. Toujours cet ambiguïté. Du beau cinéma, avec un réel style, poétique, envoutant et dérangeant.
    konika0
    konika0

    23 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2021
    ¡No pasarán!
    L’Echine du Diable est le troisième film de del Toro. Il vient après le très moyen Mimic (souvenir d’époque à confirmer) et se montre plus ambitieux tant dans la mise en scène que dans le fond.
    Nous sommes quelque part en Espagne, en Castille probablement, pendant la guerre civile. Le jeune Carlos a perdu ses parents et il est placé dans un orphelinat géré par des opposants au franquisme. Dans les sous-sols, un trésor et un fantôme vont entraîner vengeance et convoitise. Le sous-sol, c’est le non-dit, ce qu’on cache, le passé qui ne passe pas vraiment, l’obscurité inquiétante, la boite sombre dans laquelle il vaut mieux ne pas mettre la main. En somme, le sous-sol, c’est la conscience. Et cette conscience espagnole, si tant est qu’elle existe à cet échelon, cette conscience donc est partagée, tiraillée, remise en question. Elle connaît l’ennemi commun à tous mais peine à le définir comme tel. Au casting de ce drame fantastique, il y a donc des résistants catholiques, des communistes d’ici, des communistes d’ailleurs issus des brigades internationales, du petit fasciste, des opportunistes, des gens de foi et des athées, de l’uniforme et des guenilles. Et au milieu de tout ça, des gosses hantés par la mort de l’un d’entre eux. A la mise en scène, tout est subtilité et on alterne constamment entre la dimension tragique des évènements à l’image réaliste et leur caractère fantastique au ton plus évanescent. La menace sourde de la guerre pèse sur l’institution jusqu’à la déflagration finale, magnifique séquence de western. A l’interprétation, c’est un sans faute et on remarquera en particulier la prestation parfaite de Federico Luppi. La seule pointe de regret concernera peut-être les rendus des CGI, pas toujours convaincants et finalement assez datés. Pour le reste, c’est un grand drame historique que l’on tient là, témoin d’une histoire personnelle et collective toujours problématique en Espagne et reflet d’une mémoire complexe à définir.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 827 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2009
    j'ai trouvé ça très sympa, vraiment prenant avec une atmosphère glauque à souhait… Del Toro est un réal que j'apprécie beaucoup, il sait y faire pour transporter son spectateur dans son univers où le réel et l'imaginaire se mélange à la perfection. On se laisse porter dans ce monde violent où ses protagonistes on tous un quelque chose qui les rend unique.
    Acidus
    Acidus

    628 abonnés 3 655 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 janvier 2013
    Avant de réaliser des films holywoodien à gros budget, Guillermo del Toro évoluait dans le cinéma de genre avec des films comme "Cronos", "Mimic" et "L'échine du diable". Et si ce dernier ne bouleverse pas le petit monde du cinéma d'épouvante (trop de clichés et pas assez de frissons), on se prend au jeu.
    Benito G
    Benito G

    593 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 août 2012
    Ce qui caractérisent les films d'épouvante, c'est souvent leur ton décalé , et, souvent, les grands films de genre le sont car ils empruntent un ton plus sérieux. Ici on évoque les peurs enfantines : la solitude (des orphelins, loin de tout, dans un immense bâtiment dont les décors sont absolument extraordinaires) et de l'inconnu (le noir, les fantômes). Qui dit sérieux dit effets simples... On a l'impression d'être dans une version terrifiante des "Disparus de St Agil" matiné de film historique (très puissant, certaines scènes évoquent directement des tableaux de Goya) et surtout de drame (la mort des enfants est montrée crûment...). Del Toro a réussi un film complet, d'une rare violence, un film juste, sur l'enfance, loin des clichés.
    Audrey L
    Audrey L

    559 abonnés 2 424 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 juin 2018
    Une intrigue qui se tient, sans l'aide d'aucun raccourci ou facilité, dont le final répond parfaitement à la question du film : "Qu'est-ce qu'un fantôme ?". Une réponse mêlée de philosophie, d'humanisme et d'un regard d'enfant inimitable, L'Echine du Diable tient ses promesses. On regrette seulement la longueur du film qui compte quelques temps morts, et des effets spéciaux pas toujours au point (les explosions sont à revoir). Autrement, certaines scènes sont glauques à souhait (l'explication du syndrome de " l'échine du Diable " et ce qu'en fait le vieil homme est effroyable, et "Santi" est très réussi). Les enfants jouent bien, les dialogues ne sont pas trop copieux pour nous concentrer sur un silence parfois pesant, et quelques sursauts sont à prévoir. L'alliance des enfants vivants et spoiler: de Santi pour faire tomber le satané meurtrier de ce dernier
    est une bonne idée pour dédramatiser les peurs enfantines des revenants. Même si on évitera bien entendu de mettre un jeune public devant ce film... Guillermo Del Toro est dans le registre des peurs à niveau d'enfants, dans une ambiance sombre qui est réussie, et la fin se veut intelligente et visuellement bien construite.
    Nicothrash
    Nicothrash

    297 abonnés 2 949 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 décembre 2015
    Près de 10 ans après son premier long, "Cronos", Guillermo Del Toro n'en était qu'à son 3ème film avec "L'échine du diable" pourtant déjà très maîtrisé. Au centre de son métrage, on retrouve un de ses thème de prédilection, l'enfance, qui prend place en pleine guerre civile espagnole. L'atmosphère y est très prenante et la sobriété des effets spéciaux s'avère des plus efficace, d'autant que les gamins jouent vraiment très bien à l'instar des acteurs adultes dans lesquels on retrouve Federico Luppi, déjà présent sur "Cronos". Le scénario est quant à lui bien ficelé même s'il manque de surprise et plusieurs intrigues parallèles viennent se fixer dessus histoire que l'ensemble ne s'essouffle pas, par contre ne vous y trompez pas, c'est un film traitant de l'enfance mais il n'est pas pour les enfants, le propos est quand même assez dur et Del Toro ne fait pas de concession dans ce climat de violence. Le film bénéficie en outre d'une superbe photographie et d'une très bonne mise en scène, le réalisateur démontrait déjà son grand savoir-faire en terme de fantastique et de maîtrise de l'image, une belle bobine en somme.
    Abarai
    Abarai

    112 abonnés 1 507 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 janvier 2012
    Simple et maîtrisé, L'échine du diable nous emporte en pleine guerre civile espagnole, à Santa Lucia, un établissement catholique pour orphelins. Dans cette ambiance historique, le fantastique vient pointer le bout de son nez, avec l'apparition d'un fantôme qui va interpeller un jeune garçon. Très bien dirigé et à l'interprétation solide, le film de Guillermo del toro dégage une aura particulière, sombre et traversé de mystère. Même s'il n'est pas très effrayant et recèle quelques temps mort, L'échine du diable comporte suffisamment de surprises pour que l'on s'y attarde.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 mai 2018
    Les fantômes de la guerre civile continuera à hanter ces lieux, le théâtre des batailles sanglantes où jadis s'opposa l'Espagne politique, la tragédie provoqué par l'idéologie vainqueur de l'histoire est irrémédiable, avec une touche d'irrationnelle mélancolique, en attendant le chef d'oeuvre du "Labyrinthe de Pan".
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 162 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juillet 2014
    Ah ça, l’ami Del Toro sait y faire pour poser ses ambiances. Même si pour l’occasion je ne suis pas trop fan de cet univers, il a su faire le nécessaire pour me tenir intrigué jusqu’au bout. Pas mal…
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top