Avis : Dark Blue - Page 5

Très bon film très noir sur fond des émeutes de Los Angeles, la corruption, les états d'âmes, et de bons acteurs, un grand moment.

"Dark blue" m'a un peu déçu... le film a certes quelques qualités, la meilleure étant Kurt Russel lui-même, ce dernier défendant plutôt bien son personnage ambigu. Le vrai problème en fait, c'est ce gros mou de Ron Shelton, metteur en scène peu inspiré et plutôt insipide (Tin-cup, les blancs ne savent pas sauter) dommage, le scénar est bon et plein de potentiel, il en ressort d'ailleurs quelques belles scènes, mais sinon quel gâchis.

Un bon policier, mais sans plus. Une bonne histoire avec un chef ripoux peut-ètre pas interpréter comme il se doit, mais ca reste une prestation convenable. Kurt Russell nous offre quant a lui une bonne interprétation du film plus qu'a la limite pour ne pas dire plus. J'ai beaucoup apprécier le role tenue par Ving Rhames. Pour le reste du casting je reste perplexe. Un bon film qui restera un peu décevant pour moi. 2.5/5

encore un film sur la corruption?...ben oui....mais pas seulement...la violence,ici,montrée dans toute sa laideur,et non gratuite,comme dans la plupart des flms d'aujoud'hui.une reflexion intelligente....oui cela existe...encore un acteur hors normes,qui porte ce film de bout en bout!fascinant!

Adaptation d'une nouvelle de James Ellroy, Dark blue dépeint le climat de tension puis de violence qui éclata à Los Angeles au début des années 90 suite à l'affaire Rodney King. Prenant pour personnage principal un policier corrompu mais humain et bouffé par les remords, le film brille par son réalisme. Si quelques personnages peuvent paraître manichéen, on sent à chaque instant la ville sur le point d'imploser, véritable bouillon de conflit raciaux, de luttes sociales et surtout de combat pour la justice. Sans atteindre la puissance narrative de LA Confidential, son film miroir, Dark blue peut se targuer de montrer un personnage de flic sur le fil du rasoir comme rarement on a pu le voir au cinéma. Grâce à un Kurt Russell surprenant d'humanité et de violence contenue, Dark blue parvient à se détacher du lot des films policiers communs et devient un polar urbain noir, touchant et vrai.

Un peu caricatural dans son traitement, surtout les personnages et les quartiers sensible de Los Angeles

Dark Blue est un film de bonne facture bien que n'étant pas exceptionnel. L'intérêt de ce film réside essentiellement dans la reconstitution particulièrement soignée du Los Angeles de l'affaire Rodney King et dans l'interprétation épatante de Kurt Russel qui est malheuresement sous-exploité la plupart du temps dans des films de faible qualité. Mais, en dehors de ces bons aspects, ce film reste assez ennuyeux et l'on a un peu de mal à prendre au jeu pourtant louable. Les seconds rôles sont inexistants et laisse encore plus rayonner Russel de son interprétation de flic ripoux prisonnier du système policier exécrable et raciste de 1991 aux USA. Quant à comparer ce film à Trainig Day, excusez moi mais Dark Blue vole quand même nettement au-dessus du navet que représente Trainig Day .Bref, pas une référence mais un coup d'essai quand meme réussi honorablement.

J'étais réticent à l'idée de voir Dark blue. J'avoue que ce film est un petit bijou. Un vrai film genre L.A confidentiel qui ne vous laissera pas indifférent.

Dans ce thriller très réaliste, Kurt Russell est encore à la hauteur, ainsi que Scott Speedman et Brendan Gleeson, que je connais aussi à travers d'autres thrillers, tandis que Michael Michele a été une révélation : elle a beaucoup de charisme, de talent et d'élégance, sa prestation a été incroyable, ce qui la place dans la catégorie des meilleures actrices noires avec Halle Berry. Le scénario est très émouvant, réaliste et il y a ce côté documentaire qui ressort régulièrement.
À recommander avant tout aux adorateurs d'action.

Un polar noir haut de gamme traitant du désordre social provoqué par un noyau dur d'agents de police véreux et de la repentance de l'un d'eux face à ce sombre spectacle. Un rôle en or pour Kurt Russel, brillant en flic tourmenté. L'enquête est plutôt bien ficelée, nous tenant ainsi en haleine. L'aspect du "policier novice et naïf" est utilisé de manière surprenante et déroutante. Un film très réel, sur fond d'émeutes provoquées par l'acquittement des 4 policiers mêlés à l'affaire Rodney King. Une bonne surprise.

Un bon thriller

Dans les ténèbres

Kurt Russel, qui offre ici peut-être la meilleure prestation de sa longue et riche filmographie, incarne le sergent Eldon Perry du LAPD. Un flic sur la pente raide, qui doit jongler entre ses malheurs conjugaux et paternels, et les divers degrés de corruption essayant de détruire le LAPD de l'intérieur.

Comme son père et son grand-père, le sergent Eldon Perry a consacré sa vie à cette institution essentielle et respectable. Ainsi, plus la corruption et la pression augmentent, plus il s'enfonce dans l'alcoolisme et le radicalisme, jusqu'à un final spoiler: d'anthologie où il risque sa vie pour faire éclater la vérité, assainir l'institution et tenter de sauver ce qui peut encore l’être de son mariage et de sa relation avec son fils
.

Finalement, le réalisateur Ron Shelton clôture ce thriller policier néo-noir – écrit par David Ayer, basé sur une histoire écrite pour le film par le romancier policier James Ellroy, qui se déroule dans les jours précédant le verdict du procès de Rodney King – sur un spoiler: plan séquence d'un LA en feu
.

4.5/5

L'ambiance des années 90, L.A. les émeutes la tension sous-jacente et... Kurt Russel, qui pourrait tenir n'importe quelle daube sur ces épaules... En l'occurence ce n'est pas le cas ici, un film à redécouvrir !

Un bon policier sur fond de crise avec un scénario original et prenant. Très bonne prestation de Russel dans son personnage.

On retrouve en partie l’univers si particulier d’Ellroy qui sait comment faire résonner la petite histoire avec la grande (ici les émeutes de Los Angeles). Ça c’est le gros point fort du film car il ancre le récit dans la réalité. Mais en partie car il manque un point essentiel: le travail sur la psychologie des personnages. Tantôt survolée (Kurt Russell, Scott Speedman), tantôt quasi inexistante (Ving Rhames, Michael Michele), c’est le point noir du scénario (seul le personnage joué Brendan Gleeson est réussi). Alors certes ce n’est pas un film de James Ellroy, mais il faut reconnaître que c’est son nom qui attire aujourd’hui les spectateurs. Pas certain que ce "Dark Blue" n’aurait survécu aussi longtemps sans lui.