Avis sur Neige sur Beverly Hills

Un jeune et riche étudiant, issu des quartiers huppés de LA, rentre chez lui pour les vacances de Noël. Il se rend compte que son ex petite amie est devenue accro à la poudre blanche, et que son meilleur ami est un junkie. "Less Than Zero" est un drame assez superficiel sur l'addiction aux drogues. Outre le fait que, du fait de leur milieu social, les personnages soient tous assez antipathiques, le film a une approche très moralisatrice et peu subtile par rapport aux stupéfiants, tandis que le scénario tourne quelque peu en ronds. On se trouve donc aux antipodes d'un "Trainspotting", ou d'un "Requiem for a Dream", largement plus convaincants. Par ailleurs, la réalisation est très moyenne, avec plusieurs séquences filmées ou montées de manière confuse. Toutefois, on ne relève pas que des mauvais points. La BO très 80's est sympathique, et la peinture des "fils de" californiens assez caustique. Mais surtout, on y trouve un James Spader charismatique en dealer glacial, et un Robert Downey Jr. excellent en jeune homme paumé et camé jusqu'au bout des ongles. L'interprétation de celui-ci prend aux tripes, à tel point que le rôle constituera une rampe de lancement pour sa carrière (qui, ironiquement, s'effondrera dans les 90's à cause des problèmes de l'acteur avec certaines substances !).

J'avais toujours voulu voir le film, c'était l'un des premiers de RDJ, et j'aime beaucoup le bouquin. Ben ce film, c'est un peu un échec. Je sais pas ce que Bret Easton Ellis pense de cette adaptation, mais c'est pas du tout fidèle, édulcoré au possible, avec un film bien pensant anti-drogue. Y a pas cette touche de jeunesse dorée intrigante, on vide tout. Et bon, okay RDJ est génial, mais comme quoi un excellent acteur ne peut pas porter tout le film >

Sexe, drogue et rock'n roll! Un ètudiant au secours d'un couple d'amis rongè par la poudre! A travers cette adaptation de « Moins que zèro » , roman culte des annèes 80 ècrit à vingt piges par Bret Easton Ellis, Marek Kanievska (le rèalisateur de "Another Country") brosse un sombre portrait de la jeunesse dèsabusèe et friquèe de Los Angeles où l'on s'arrête parfois devant un coyote qui traverse la route! Dans ce rècit d'amour et de mort rythmè comme un clip par des tubes new-wave, l'excellent Andrew McCarthy (l'un des piliers du Brat Pack auquel il faudra rendre justice un jour), parti ètudier sur la côte Est, retrouve à contre-coeur la vie de fêtes dèbridèes qu'il a fuie, pour tenter d'arracher des griffes d'un dealer cynique (James Spader) un couple d'amis jouè par Jami Gertz (aux antipodes de son rôle de banlieusarde romantique dans "Jersey Girl") et surtout Robert Downey Jr.! Dommage qu'il faille attendre une bonne heure pour que ce dernier nous devienne proche et que ce drame se dèploie, sensible et pur! A noter cependant la scène èmouvante (la plus belle du film) entre un père et son fils sur un court de tennis...

Grand fan de Bret Easton Ellis, je voulais à tout prix voir l'adaptation de son premier roman "Moins que zéro", roman qu'il avait écrit à l'âge de 19 ans à l'université. Et seulement seize mois après sa sortie, le bouquin est devenu un puissant best-seller violent et anticonformiste qui sera donc adapté pour le grand écran. En résulte ce rare film qui mettait en scène un Robert Downey Jr. alors débutant. Chose faite avec l'achat du DVD (que j'ai trouvé à 2€) mais dont la déception est hélas présente. Ayant dévoré le roman original, je me retrouve stupéfait face à la différence majeure qui sépare le chef-d'œuvre littéraire et le film basique. En effet, outre les scènes les plus trash complètement occultées, certaines, pour des raisons évidentes (le viol collectif de la fillette de douze ans, la découverte du cadavre...), l'identité des personnages (Clay n'est plus bisexuel tandis que Julian passe de dealer en jeune riche camé) et la justesse des dialogues, c'est l'histoire en elle-même qui est bouleversée. Alors que Ellis dépeignait le manque de but des adolescents et la négligence des parents friqués des États-Unis, le réalisateur Marek Kanievska filme ici un film anti-drogue banal et surtout assez insignifiant. En effet, malgré le talent de Robert Downey Jr. (ses scènes lorsqu'il est "en manque" sont poignantes) et la mise en scène aussi sobre que plutôt réussie en soi de Kanievska, le scénario ne propose hélas, lui, rien d'intéressant. On suit avec banalité cette histoire de courte décadence prévisible et sans saveur, où deux gentils aident leur ami de sortir des griffes d'un grand méchant dealer qui n'hésite pas à devenir mac pour homosexuels quand il faut (James Spader, éclatant). En somme, Neige sur Beverly Hills s'avère être une légère déception pour cette première adaptation d'un roman d'Ellis...

NEIGE SUR BEVERLY HILLS dénonce le principal vice de la jeune dorée américaine : la drogue, et ses conséquences. Le sujet est maîtrisé et analysé avec sensibilité. Une satire sincère, fort, crue et réaliste, servie par un remarquable trio d’acteurs dans lequel Robert Downey Jr se démarque par une interprétation juste et impressionnante. NEIGE SUR BEVERLY HILLS est un film que l’on peut qualifier de chef d’œuvre.

Un film qui traite de la drogue dans le milieu des jeunes riches donc ça n'aide pas à s'identifier ni à avoir de l'empathie pour eux même si c'est vrai que petit à petit on s'attache aux personnages surtout grâce au bon trio d'acteur et surtout à un très bon RDJ. Le scénario reste néanmoins assez léger, on tourne trop en rond et apparemment l'histoire n'est pas identique à celle du livre puis le traitement reste bien trop superficiel. En bref c'est un film sympa qui se laisse voir sans problème.

Je n'suis pas friande de ce genre d'histoire et d'ambiance de riches drogués. Du coup... voilà. Bon "les retrouvailles" de Julian et son père m'ont tout de même émue, spoiler: pareil pour sa mort
. Sympa de voir RDJ et James Spader (malgré son rôle de pourri).

Le film est long à venir, mais ont voit tout de suite l'ambiance du film qui est assez malsaine ( Tiré du roman de Brett Easton Ellis ) ; Les jeunes s'ennuient, font des soirées... Ont voit qu'il y en a un plus drogué que les autres, mais les autres sont tellement ailleurs qu'il l'oubli carrément. De là, le film va démarré lorsque le meilleur ami ( Clay, joué par Andrew McCarthy )finit par reprendre contacte avec Julian ( Joué par Robert Downey Jr, et c'est plutôt frustrant vu comme il l’interprète avec justesse ! ) De là, ont voit comment Julian vit, ce qu'il fait pour essayer d'arrêter la drogue, et lorsqu'il retombe dedans, sans pour autant être aider par ses amis, donc sa énerve jusqu'à la fin. A coté de sa, le film parle de drogue sans trop en faire, juste dans la réalité. Le coté injuste du film ? La fin.
Un film qui arrache les tripes tant Robert Downey Jr est puissant dans se rôle.
Film d'une bien triste réalité !

Ce film traite du sujet tabou de la drogue dans la jeunesse dorée de L.A., sujet assez novateur pour l'époque qu'il fallait oser, le scénario n'est pas trop mal, mais il a tendance à tourner en rond, il n'y a pas vraiment de dénouement, si ce n'est qu'il est presque impossible d'en sortir.. le jeu des acteurs est mauvais et certains dialogues très limites, dommage ça en fait un film tout juste passable.

quel désastre! ne parlons même pas du rapport avec l'excellent roman de Bret Easton Ellis : comme l'a dit l'auteur, le film et le livre n'ont que leur titre et les noms des personnages en commun. Neige sur Beverly Hills (traduction presque absurde du titre anglais) se débarrasse sans scrupules de la violence et de la noirceur du livre, donnant un bête film pour ados noyé dans la musique, qui ne se tait jamais plus de dix secondes. Navrant.

Comme ils disent dans le film : "What a waste" ! Le livre méritait tellement mieux. Tellement mieux !
Heureusement, Robert Downey Jr. et James Spader remontent le niveau du film, j'ai été très surprise par le jeu de James Spader, particulièrement bon dans le rôle de Rip (personnage d'ailleurs aussi TRES différent de celui du livre). Mais ce scénario, pourquoi ??

Voilà qu'un roman d'une incroyable puissance, décrivant le désespoir le plus complet, le néant dans la vie de richissimes gamins de Los Angeles, et la descente aux enfers de ces derniers, devient... un ridicule drame peu crédible aux allures de comédie romantique.
Sans compter la BO utilisée, aux antipodes de celle du livre, qui y tenait pourtant un rôle capital.

Et si on laisse le livre de côté pour considérer ce film comme une oeuvre en tant que telle (ce qu'elle est) ? La déception reste la même. Ce scénario (même indépendamment de l'oeuvre dont il s'inspire), méritait une mise en scène, un montage, une BO, des dialogues,... bien plus décalés.

What a waste.

Assez mauvaise adaptation du premier roman de Brett Easton Ellis, Moins que zéro, Neige sur Beverly Hills se contente d'être un film sur les jeunes et la cocaïne, là où le roman se concentrait sur la vacuité de l'existence des gosses de riche de Los Angeles.

Le film est poussif. Le role du dealer est incoherent par moment. On comprend pas tout a fait ou ils veulent en venir dans ce trio amical. Ca ne sert pas vraiment le fil conducteur du film. Je sais que les films de l'epoque ne cherchait pas a avoir une correspondance forcement entre chaque chose et que chaque element soit la pour servir le scenario mais c'est disloqué et mal ficelé.
Il y a bien un passage touchant par la force des choses mais vraiment le film n'accroche en rien notre compassion 2/5 en remettant dans le contexte des films d'époque

A ne surtout pas voir en VF. C'est une cata Une bonne partie des dialogues se passent lors de soirées ou il y a de la musique et celle ci couvre parfois completement les doubleurs.. A croire vraiment qu'ils ont doublé ce film pour une production telefilm de M6. Les acteurs sont deja pas convainquant mais les doubleurs finissent clairement des les enterrés.

Un film que je n'ai voulu voir que pour Downey Jr, mais dont je connaissais cependant l'intrigue globale autour de la drogue. Je craignais donc que ce soit comme le film ultra malsain "Manos Sucias" que j'avais détesté, et au final, me voila face à un chef-d'œuvre. Peut être LE chef d'œuvre de Downey Jr, avec "Le Juge" (2014), tout Tony Stark soit-il.
spoiler: Et la scène où il fait une overdose alors qu'il est ivre mort et que ses deux amis viennent le porter et le soigner est à retourner l'estomac !

C'est un grand film, qui mériterait d'être bien plus reconnu !

Comment on se sent quand on commence la cocaïne? Apparemment : "Cela vous donne envie d'avoir un peu plus de cocaïne." Ceci est à la base de Less than Zero, un film qui connaît la cocaïne sur le bout des doigts et dresse un portrait de la toxicomanie peu subtile d'autant plus qu'il se déroule sur la voie rapide de Beverly Hills, dans un monde de richesse, de sexe, de glamour et d'autodestruction.