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    Rêves
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    3,9
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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 mai 2007
    "Rêves" de Akira Kurosawa ( 1990 ) nous relate huit rêves, huit promenades dans l'inconscient, dérives fantasmatiques ou visions prémonitoires dont le héros est le réalisateur lui-même. Rares sont les films dont le rêve est le ressort principal de l'intrigue et qui nous ouvrent ainsi les portes d'une seconde vie, chère à un poète comme Nerval. Kurosawa pousse l'expérience en exauçant le voeu surréaliste du "jeu désintéressé de la pensée" et s'applique à recomposer ces rêves, qu'il a réellement vécus, selon les exigences de l'écran, c'est-à-dire en offrant, grâce à une savante transposition, un spectacle total : tout ensemble fable, histoire, récit, roman, apologue, message.

    Cinéaste que l'on a cru longtemps orienté vers le réalisme, il se dévoile, avec ce long métrage, comme un lyrique pleinement à son aise dans ce monde de l'imaginaire et en parfaite conformité avec la tradition japonaise du conte fantastique.Chez lui, l'irrationnel se fonde sur cette quête utopique d'une "harmonie homme-nature" dont nous avons perdu le secret et qui paraît de plus en plus nécessaire à la survie de l'espèce humaine. Là réside également le message spirituel de " Rêves" et sa splendide modernité. Par-delà la dénonciation des saccages de l'environnement, du péril nucléaire, de la vanité des conquêtes scientifiques, le cinéaste nous rappelle la vocation de l'Art comme contre-poids où s'immerger et se régénérer. Par la même occasion, il rejoint de grands visionnaires comme Shakespeare ou Dostoïevski qui, à la recherche d'un havre dans la tempête, se souvenaient que " nous sommes faits de la même étoffe que les songes". Un film d'une poésie intense et d'une originalité qui laisse le spectateur à la fois subjugué et séduit par cette affirmation sereine de l'éternité de la Nature.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 11 octobre 2010
    j'hesite entre trois et quatre etoiles...
    Ici kurosawa met ton sous savoir faire cinematographique pour nous laisser un message simple, naif certe, masi beau !

    la beauté des images, la simplicité du message, le magnifique pasage avec van gogh et le moulin a eau, l'innocence générale qui se dégage font de ce film une oeuvre qui touche forcement, qui emmerveille notre part en nous encore innocente.

    si toute l'expérience cinématographique d'un des plus grand réalisateur acquis pendant une vie se retrouvait dans les mains d'un enfants, alors le film réalisé serait "reves".. C'est ce qui fait de ce film sa richesse, Kurosawa fait parlé son innocence avec ton l'experience du cinéaste qu'il a acquis, et tout le recul necessaire pour faire cela...
    Anaxagore
    Anaxagore

    114 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mars 2007
    «Rêves» (1989) est une merveilleuse petite perle injustement méconnue de Kurosawa. Le réalisateur y restitue, avec la maîtrise éblouissante qu'on lui connaît, huit de ses rêves. Et c'est pour lui l'occasion de délivrer une nouvelle fois son message humaniste, pacifiste et écologique, avec une insistance didactique parfois un peu lourde (Le Mont Fuji en rouge), mais avec une sincérité touchante. Les épisodes les plus réussis sont à mon sens «Soleil sous la pluie», «Le verger aux pêchers» (tous deux consacrés à des rêves d'enfance), «Les corbeaux» consacré à Van Gogh et «Le village des moulins à eau», le dernier, extraordinairement émouvant, traitant (un peu naïvement sans doute) du retour à la nature et de l'acceptation de la mort. «Le Mont Fuji en rouge», déjà cité, et qui agite le spectre d'une catastrophe nucléaire, souffre d'une mise en scène plus pesante (effets spéciaux qui cachent fort mal leur honte !), mais cela n'arrive pas à diminuer mon enthousiasme général. L'ensemble emporte en effet l'adhésion par sa poésie vibrante, à la fois par son unité et par sa diversité, par son originalité, par une splendeur visuelle de chaque instant et par une musique de qualité bien en situation. Un film beaucoup trop rare pour que se justifie quelque dispense de visionnage!
    max6m
    max6m

    62 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 octobre 2006
    L'un des derniers films du maître Kurosawa. Et paradoxalement, ce film est une oeuvre "enfantine", qui nous touche en nous émerveillant. Pas de réflexions métaphysiques poussées, pas de bavardages inutiles, le message est ici très simple: la Nature est la plus belle chose qui soit, notre vie dépend d'elle: aimons-la, apprenons à vivre en harmonie avec elle sinon nous deviendrons des "démons". Voilà quel était le dernier message de Kurosawa, le plus simple, mais peut-être aussi le plus important. On ressent fortement le traumatisme de l'auteur face à l'attaque nucléaire qu'a subie son pays, donnant lieu à deux cauchemards saisissants. Sur le plan esthétique, le film est absolument sublime: chaque rêve est un véritable enchantement (on pensera à la tempête de neige ou à l'errance dans les tableaux de Van Gogh). Les rêves s'enchaînent de plus avec une grande justesse, brassant les différents âges de la vie. Une ode à la nature magnifique. Un film merveilleux.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 octobre 2006
    Rêves diffère tant dans la forme que dans le fond des films précédents de Kurosawa. Dernier point d'orgue du maître qui exprime ici ses craintes mais aussi son espoir pour les générations futures.
    8 rêves hauts en couleurs et ne nous laissant justement pas rêver devant l'écran. Jamais des rêves n'auront été aussi proches de la réalité, n'espérons pas prémonitoires...
    Tout commence par le regard doux et innocent d'un enfant contemplant les beautés de la nature, puis ce sera au tour de l'Homme face à la force de la nature, l'absurdité de la guerre, le côté insondable de l'art(la rencontre avec Van Gogh), les catastrophes que le nucléaire peut engendrer et enfin la paix, le respect de la différence (le voyageur inconnu)et la joie.
    On ne peut rester indifférent face au problèmes soulevés par Kurosawa car ils nous touchent de plein fouet et car ces petites histoires sont en quelque sorte le testament d'un sage.
    Backpacker
    Backpacker

    56 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Huit rêves, joyeux, émouvants, caustiques, effrayants, pessimistes ou engagés, pour un seul chef d'oeuvre, admirablement mis en scène par un génie du cinéma japonais. On s'enivre rapidement au gré des images. Absolument inoubliable. A ne pas rater.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Chaque rêve, chaque séquence, chaque plan même de ce film transpire la splendeur cinématographique. L'une des ultimes oeuvres d'Akira Kurosawa et probablement aussi son point d'orgue. D'une beauté visuelle chatoyante, RÊVES n'est autre qu'une authentique petite perle rare dans le paysage du septième art, dépouillée de tout artifice tape-à-l'oeil, et dans laquelle poésie, cynisme, fantaisie et humanité profonde ont leur jour. Du cinéma qui fait du bien.
    CEE
    CEE

    31 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Kurosawa aura ébloui dans sa carrière, c’est indédiable. Grand maître et référence ultime pour un bon nombre de réalisateurs, Rêves est une de ses dernières œuvres, un dernier hymne à l’amour du cinéma et à la vie. Kurosawa a filmé 8 rêves. 8 rêves d’un homme, d’un enfant, comme le dit l’affiche, 8 rêves qu’il aurait rêver d’avoir ou qu’il a eu, au choix. L’homme face à la nature, la guerre, les conséquences du nucléaire mais aussi la paix. Des thèmes aussi vastes que leur mise en scène et leur imagination. Pendant 95 minutes, pénétrer dans l’esprit d’un génie a des valeurs reposantes, inquiétantes mais aussi ludique. Pendant 95 minutes on apprend à rêver, tout comme Kurosawa, on apprend à aimer le cinéma. Un chef d’œuvre, non, un rêve sublime oui. Le choix de se réveiller ou pas est maintenant disponible….
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