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    Stromboli
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    3,8
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    43 critiques spectateurs

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     Kurosawa
    Kurosawa

    515 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2015
    "Stromboli, terra di Dio" est la première des nombreuses collaborations entre Roberto Rossellini et Ingrid Bergman (ici dans le rôle de Karin). L'actrice suédoise y campe une réfugiée qui épousera un jeune italien et vivra sur l'île volcanique de Stromboli. Ces deux premières parties du film sont justement les plus fortes. L'entrée en matière met en évidence de façon remarquable le chaos qui régnait dans les camps de réfugiés et la rencontre amoureuse à la fois brève et concluante. Si le spectateur s'imagine alors un film romantique où le couple va pouvoir vivre heureux dans un cadre atypique, il se trompe. Au contraire, Rossellini filme l'île comme un décor horrifique, constamment dangereux et à la population hostile. La tension que font naître les rapports entre les autochtones et Karin ou encore entre cette même Karin et son mari est d'ailleurs éprouvante. L'implication du spectateur dans cette histoire d'amour qui s'écroule est totale du fait de l'incarnation des personnages, filmés avec un réel désir de la part du cinéaste. Il est cependant dommage que la dernière demi-heure s'attache plus à des scènes spectaculaires (par ailleurs très bien mises en scène) qu'à ses personnages. Du coup, le sort de l’héroïne n'est pas loin de laisser indifférent. Sans révéler le final, l'apparition d'une thématique biblique associée à la protagoniste n'est pas très convaincant et se révèle surtout approximative. Un film riche, souvent très fort mais qui finit par décevoir à cause de son indécision.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    54 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 février 2015
    Un film réalisé avec brio où Ingrid Bergman brille pour son interprétation bouleversante. Rossellini nous emmène au cœur d'une île prison où Ingrid Bergman se retrouve piégée après un mariage hâtif. Les décors sont somptueux et le cinéaste se sert de ces paysages désertiques et exigus avec beaucoup de finesse. On est engoncé, mal à l'aise, tout comme l'héroïne au contact de ce lieu inhospitalier et de ses habitants pas plus accueillants. Le tout est donc réussi, même si le scénario reste assez linéaire. Le dénouement est assez déroutant et le film, au-delà de sa mise en scène superbe vaut surtout pour Bergman, absolument géniale de force et de fragilité.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 6 août 2014
    me suis tellement ennuyé pendant 45mn que jai preferé partir... me suis tellement ennuyé pendant 45mn que jai preferé partir... me suis tellement ennuyé pendant 45mn que jai preferé partir...
    Sylvain P
    Sylvain P

    301 abonnés 1 331 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juillet 2014
    La minuscule (mais imposante) île de Stromboli est le personnage principal de ce film « carcéral ». Une jeune femme (très antipathique – dommage, cela empêche de s'identifier corps et âme à elle) décide d'épouser un inconnu pour échapper à la prison, et se retrouve finalement dans une prison bien plus éprouvante : sur une île peuplée d'habitants hostiles et arriérés. C'est une véritable vision de l'Enfer que nous offre Roberto Rossellini, magnifiée par la présence du volcan, menaçant. Les petites sociétés conservatrices sont rarement montrées avec autant d'acuité.
    Tony L'Ambassadeur
    Tony L'Ambassadeur

    29 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 août 2018
    C'est l'illustration même du mouvement Néoréalisme du Cinéma. Pour le novice que je suis, je peux désormais identifier clairement les éléments caractéristiques du mouvement artistique (réalisme des scènes de pêches et des "rites" religieux, remise en question sociale...).Ce film n'est pas divertissant, il est enrichissant. Note: Je ne comprends pas, par contre, le brassement d'air autour d'Ingrid Bergam.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 014 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2014
    Immense classique du nèo-rèalisme italien, le "Stromboli" de Roberto Rossellini marque les dèbuts en Italie de l'actrice suèdoise Ingrid Bergman en expatrièe (l’un de ses meilleurs rôles) dans une île volcanique d'une beautè sobre et inquiètante qui surgit de la mer avec ses pics abrupts et dèchiquetès! Comment ne pas se sentir attirè, fascinè par cette île surprenante qui èvoque sur le champ l'oeuvre de Rossellini! Ce dernier traite dans ce film de la rencontre de deux psychologies opposèes, mais qui vont trouver un terrain d'entente comme dans la Nature elle-même, comme c'est souvent le cas chez Rossellini! C'est encore avec la magnifique Ingrid Bergman, devenue sa femme entre-temps, que Rossellini tournera son "Viaggio in Italia", le chef d'oeuvre du cinèaste! Mais entre-temps, le spectateur devra braver et faire l'ascension du Stromboli (près de 700 mètres d'altitude au sommet de la Sciara del Fuoco, une pente impressionnante) dans un final que l'on peut considèrer d'inoubliable! Tout comme la fascinante pêche à l'espadon dont on en sort aussi terrassè que Bergman! Signalons enfin que la musique est de Renzo Rossellini, frère du metteur en scène, et un prènom qui mèrite d'être retenu, car Renzo ètait avant tout un crèateur...
    Plume231
    Plume231

    3 488 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juin 2013
    Quand celle qui était peut-être la star la plus adulée à l'époque et un réalisateur dont une de ses œuvres précédentes, "Rome, ville ouverte", a suffit à bouleverser pour toujours la face du cinéma se rencontrent ça a donné un beau scandale dû à la férocité des journalistes et à imbécillité d'une grande majorité d'américains mais par contre le film en lui-même est loin d'être mémorable malgré le fait que le côté "star glamour hollywoodienne pour la première fois dans un film vraiment réaliste" aurait dû le rendre ainsi... L'idée de départ était bonne mais une fois sur l'île on ne peut pas dire que l'ensemble soit réaliste psychologiquement, à l'instar des efforts de la protagoniste pour se rapprocher de son mari alors que celui-ci est tellement antipathique qu'on a juste envie de le jeter dans le volcan. Reste la fascination qu'exerce sur Rossellini (la suite ne dira pas le contraire !!!) et le spectateur la magnifique Ingrid Bergman, dont le contraste entre sa beauté et la rudesse des décors donne malgré tout quelques scènes réussies à l'instar de la fin ouverte.
    Antonin T.
    Antonin T.

    37 abonnés 48 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 avril 2013
    Premier des 6 films qu'Ingrid Bergman tournera sous la direction de Rosselini. Stromboli se penche sur l'ame humaine et ses affres. La dimension métaphysique de l'œuvre eurent raison de ce très beau film tournée intégralement sur l'île de Stromboli.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 novembre 2011
    Un ensemble satisfaisant. On preferera cependant Allemagne année Zéro ou Rome ville ouverte, peut être plus audacieux.
    Parkko
    Parkko

    135 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 octobre 2011
    Bon alors le cadre spatial de l'histoire est sympa et ça se laisse regarder sans déplaisir. Mais y a un côté un peu bancal là dedans. C'est pas toujours très subtil, que ça soit au niveau de la trame scénaristique qu'au niveau de la psychologie des personnages. Les mélodrames qui se nouent sur l'île ne sont pas des plus palpitants. Après il y a des moments sympas mais dans son ensemble le film souffre réellement de son manque d'audace et d'originalité. Globalement, je dirais même que c'est assez terne et que ça manque un peu de punch là dedans.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    120 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2011
    Le courant néo-réaliste italien me plait beaucoup pour son côté épuré de tout artifice pour exposer une réalité d’après-guerre pas forcément glorieuse mais non dénuée d’humanité. J’avais beaucoup aimé Rome Ville Ouverte du même cinéaste, Stromboli prend le même chemin même si l’œuvre se révèle plus personnelle et intimiste que le film cité précédemment qui exposait plutôt une vision globale et était plus proche de la structure d’un film choral.
    Ici Ingrid Bergman campe une réfugiée de guerre lituanienne qui tombe amoureuse d’un italien natif de l’île de Stromboli et qui se mariera avec lui pour vivre sur son île natale. Rosselini signe un drame fort, l’histoire d’une femme libre qui se retrouvera prisonnière de l’île mais aussi des préjugés et de la ringardise de ses habitants qui refusent toute once de progrès et d’évolution des mœurs.
    Le film est très bien mis en scène et fait une part belle aux décors naturels de l’île qui se révèlent beau et très photogéniques. La grâce de Ingrid Bergman est sublimée par la réalisation de l’homme amoureux de l’actrice derrière la caméra, dans Vivre sa Vie, Godard avait réussi à faire la même chose avec Anna Karina. Bergman avait vraiment un charme fou, typique des contrées nordiques d’où elle est native. Sa beauté, son regard mélancolique, sa posture en font une des plus belles actrices de cinéma. Mais le film ne se limite pas qu’à son actrice principale. Outre le côté dramatique du film que j’ai évoqué avant, Stromboli évoque également le côté sombre de l’être humain et sa capacité inévitable à s’autodétruire et à se liguer dans cette destruction. La fin du film est magnifique également, un grand moment de cinéma. Je reprocherais peut-être au film son côté légèrement théâtral mais je garde un avis très positif du film qui m’a beaucoup plu, vraiment bien.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 juillet 2011
    Stromboli, de Roberto Rosselini (1950).
    J'ai eu un peu de mal à entrer dans le film. Les personnages ne m'inspiraient pas, s'était même ennuyant. Au bout de trente cinq minutes, tout de même, j'ai trouvé mon rythme et les enjeu du film. Karen est une femme libéré après la seconde guerre mondial. Durant sa détention elle a rencontré Antonio. Elle est belle mais matérialiste et aime l'argent. Lui, est quelque peu brusque, mais a bon fond. Pêcheur et elle rêveur, ils décident d'aller à Stromboli (une île), sous les conseil du jeune damoiseau. Peu à peu leur caractère les éloignent. Il y a aussi le petit peuple de l'île, qui n'aiment pas vraiment la nouvelle venue. Cette dernière veut partir. Mais elle est bloqué, entre la mer et un volcan. Au milieu, son mari, prêt à tout, même à l'enfermer.
    De beaux paysages, comme ceux du volcan, et des scènes plutôt impressionnante ( Comme la scène de la pêche, même si elle est cruel).
    Alexcherbourg
    Alexcherbourg

    18 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 janvier 2011
    Stromboli raconte l'apprentissage initiatique de l'humilité devant Dieu. Bien que le sujet soit plus ou moins clairement exposé dans le texte introductif, la présence de Dieu est avant tout symbolique: le volcan. Rossellini a évolué depuis Rome, Ville Ouverte et évite maintenant les lourdeurs didactiques, il recourt à des associations d'idées et des métaphores. Le sujet le nécessitait sans doute: son plaidoyer prosélyte est plus que contestable.
    Là où le film est particulièrement subtil, c'est que le personnage principal joué par Ingrid Bergman est antithétique par rapport au groupe de villageois. Elle est étrangère, bourgeoise, alors que les habitants de Stromboli ont un mode de vie humble et ancestral.Sa métamorphose morale apparaissant ainsi singulière et l'antipathie qu'inspire le personnage font croire que le réalisateur ne cherche pas à franchir nos boucliers intellectuels.
    Pourtant, malgré le libre choix que Rossellini prétend laisser au spectateur, certains intellectuels ont été, tels la protagoniste, métamorphosés par le film: Eric Rohmer a trouvé sa foi mystique en regardant Stromboli. Ce film n'est donc pas anodin et il faut le voir en connaissance de cause.
    Si on laisse de côté sa religiosité, ce film a tout du bon film raté. Avant tout, en raison de sa technique approximative: par exemple pendant l'éruption du Stromboli, le réalisateur réutilise plusieurs fois les mêmes images, la bande son tourne en boucle avec les mêmes cris d'enfants récurrents, la postsynchronisation utilise parfois deux timbres de voix différents pour le même acteur...
    Ingrid Bergman surjoue. De plus, la psychologie des personnages est très grossière, sans nuances donc. A peine arrivée sur l'île, pourtant de son plein gré et dans des circonstances plutôt heureuses, l'héroïne n'a de cesse que d'en repartir. Le film n'aurait été que plus poignant si elle avait lentement mûri son étouffement intellectuel.
    Au final, un film brouillon et prosélyte, mais probablement à l'époque un des plus sincères réalisés par Rossellini.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 juillet 2010
    Il s'agit d'un film assez inégal de Rossellini. Il est évident que le tournage a été compliqué, surtout quand on considère l'éruption volcanique imprévue et les tentaives osées de Rossellini quand il s'agit des jeux de caméra. Mais cela est il suffisant pour conférer une quelconque valeur ? Je ne pense pas. En revanche, la splendeur des décors naturels et la beauté du noir et blanc vont améliorent mon opinion de ce film. Malgré cela, il est indéniable que Stromboli contient des défauts majeurs. Le peu de profondeur psychologique des personnages est consternant et, l'ironie de l'histoire, c'est que les comédiens endossant les rôles ont un jeu à peine crédible, ce qui me paraît être un comble pour un film néoréaliste. Le propos intellectuel, quant à lui, est tombé en désuétude tant cette apologie du christianisme et de la pêche sont lourdes et traitées avec un talent plus que contestable. Je finirais en accusant ce film de supercherie faussement intellectuelle car si le discours tenu sur le mariage paraît argumenté et lucide, Voyage en Italie en donne une théorie située à l'extrême opposée. Rossellini a ce don incroyable, mais irritant, de sembler plus intellectuel qu'il ne l'est.
    cinephile74
    cinephile74

    15 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 juillet 2010
    "Stomboli" est un film créé,pensé et tourné pour Ingrid Bergman (superbe actrice si l'en est) Mais malheureusement,le film trouve vite ses limites.
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