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    Stromboli
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    Hotinhere
    Hotinhere

    410 abonnés 4 728 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mars 2023
    Le récit intense du mal-être et de la tentative de rédemption d’une Lituanienne contrainte de se marier à un pécheur italien et piégée sur son île aride au cratère en fusion, qui tente de se débattre comme le poisson pris dans un filet, porté par l’interprétation fascinante d’Ingrid Bergman.
    Patjob
    Patjob

    19 abonnés 546 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mars 2023
    Cette histoire d’un faux amour et d’une femme qui fuit un enfermement pour se retrouver dans un autre est une œuvre curieuse et originale, certainement très novatrice à son époque, qui réunit, de façon très épurée, des choses aussi opposées que le symbolisme et le documentaire de veine néoréaliste (la scène de la pêche au thon est l’exemple le plus frappant) ; des choses aussi opposées que l’importance tellurique du lieu (l’ile et, surtout, le volcan) et une dimension métaphysique. Ce parti pris se fait au détriment (logique) de nuances dans la psychologie des personnages. La grande singularité du film dans le ton et la forme marquent encore le spectateur et impose le respect, même s’il souffre de quelques longueurs et de quelques scènes plus anecdotiques.
    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 décembre 2022
    Un des plus beaux rôles de Bergman, loin des fastes hollywoodiens. Le décor désolé de Stromboli, le caractère quasi documentaire des images de Rossellini et le destin contrarié de l'héroïne concourent à faire de cette œuvre une tragédie majeure du cinéma de l'après-guerre. Le gouffre séparant le personnage du reste de la communauté îlienne et des valeurs de son mari est admirablement mis en scène par le cinéaste italien, tout comme les ultimes scènes qui voient le volcan et son activité perturbatrice s'ériger en remparts contre la fuite de la malheureuse.
    Azerty Spam
    Azerty Spam

    20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2022
    Il faut admettre que le film a beaucoup vieilli, au niveau du jeu des acteurs (sauf pour les acteurs amateurs, les habitants du village) et sur le thème lui-même (la rédemption).
    Ceci dit, c'est un grand film, de par la mise en scène et parce que le cinéma réaliste amène une authenticité belle et émouvante, du fait de sa naïveté. Ce film montre la vie, telle qu'elle était, juste après la guerre dans les îles siciliennes. J'ai trouvé ça très touchant.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    35 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 novembre 2021
    Le point de départ, ancré dans le contexte de l’après-guerre, est intéressant : Karin Bjoornsen (Ingrid Bergman), lithuanienne (née le 8 mai 1920 à Kovno ou Kaunas, connue pour le massacre des Juifs par les Nazis), veuve d’un architecte en Tchécoslovaquie, internée dans un camp italien, accepte d’épouser un soldat italien, Antonio, suite à son refus de visa pour l’Argentine. De retour à la vie civile, ils regagnent, via Rome et Messine, l’île natale du mari, Stromboli (12 km²), l’une des 7 îles éoliennes (la plus septentrionale et la plus orientale) et ayant un volcan en activité (culminant à 924 m) comme Vulcano. Face à ce monde insulaire ingrat et soumis aux éruptions, aux habitants primitifs et hostiles, Karin a beaucoup de mal à s’intégrer. Un film décevant car Rossellini l’a construit uniquement autour de sa futur femme, au détriment du scénario [pourtant écrit par le réalisateur, son complice Sergio AMIDEI (5 films ensemble) et Gian Carlo CALEGARI]. La rudesse de la vie à Stromboli aurait pu faire l’objet d’un documentaire seul alors que les images prises sur le vif font plus penser à celles de « Connaissance du monde » (Ah la pêche aux thons, propice à la glose cinéphilique de la Nouvelle Vague !). La fin est convenue et empreinte de bondieuseries et le film, malgré son naturalisme (Rossellini a pu filmer une éruption qui a eu lieu pendant le tournage), manque de crédibilité ( spoiler: cf. grossesse de Karin, sans avoir montré l’once d’un baiser ou d’un geste de tendresse de la part de son mari
    ). Sans oublier la musique redondante de Renzo ROSSELLINI, frère du réalisateur. Qui parle de népotisme ? On est bien loin de « Vulcano » (1950) de William Dieterle avec Anna Magnani, ancienne maitresse de Rossellini et avec qui, elle avait tourné « Rome, ville ouverte » (1945) et « L’amore, due storie d’amore » (1948).
    Musomuse
    Musomuse

    4 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 septembre 2021
    Pas évident le cinéma Italien quand ça n'est pas votre tasse de thé. Le cinéma italien c'est de qualité, seulement, je ne trouve pas ça particulièrement beau. Joli oui mais pas beau. Donc je m'ennuie. Je manque surement de référence.
    Au-delà, ça reste de qualité et il y a quelque chose de tout à fait attachant à ce film.
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 août 2021
    Titre italien : Stromboli, Terra Di Dio. L’impossible assimilation d’une Européenne émancipée à l’âpre culture sicilienne, religieuse et bornée, décrite avec sensibilité et maestria. Un film à la technique irréprochable avec des scènes remarquables comme la pêche au thon et l’éruption du Stromboli. Un film – souligné par la musique abondante du fils, Renzo Rosselini - qui ne se termine pas, et c’est très bien comme ça. La classieuse Ingmar Bergman, scandaleusement sortie d’Hollywood pour se commettre avec un « communiste » italien, y apporte son talent et sa beauté.
    TrufosLover
    TrufosLover

    1 abonné 60 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mai 2021
    En dehors des décors somptueux, j'ai du mal à trouver un intérêt au film. Rosselini a perdu ici la force de Rome ville ouverte beat qu'il devait être devant sa dulcinée. Il faut dire que j'ai toujours trouvé Ingrid Bergman fade et dont le jeu n'est pas souvent mesuré. Bref ça se laisse voir mais avec un peu d'ennui quand même.
    Mister_Ed
    Mister_Ed

    106 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2019
    Très bon film si l'on cherche comme moi à voir l'Italie d'après-guerre dans les campagnes (très proche encore de la vie des italiens au XIXème siècle). C'est sur l'histoire et les jeux d'acteurs ne sont pas très crédibles et forcément désuets, mais l'ambiance est très prenante et le film nous présente de très belles images.
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 juillet 2017
    De retour des iles éoliennes, j’ai vu « Stromboli » tourné par Roberto Rossellini en 1950 soit 2 ans avant que je ne naisse !
    Etant anticlérical, je n’ai bien sûr pas aimé l’imprégnation catholique de l’ensemble du film avec en intro un extrait d’une épître et à la fin une grande déclamation « Mon Dieu, aide moi Dieu de miséricorde ») … mais je comprends parfaitement l’impact du catholicisme dans l’Italie de cette époque et j’en vois les effets néfastes sur la population. L’histoire est simple : Karin (Ingrid Bergman), seule descendante d’une famille aisée tchèque est dans un camp de réfugiés et ne pouvant avoir un visa d’immigration vers l’Argentine, elle se résout à épouser Antonio, un surveillant du camp né à Stromboli et – comme tous les iliens qui n’ont pas fui vers les Etats-Unis pour échapper à la misère – c’est un simple pécheur. Une fois débarquée à Stromboli (débarquement en chaloupe sur la grève car il n’y avait pas de port à l’époque et même pas de bateau moteur), le choc des cultures se fait vite sentir avec une nouvelle prison austère. Malgré les efforts d’Antonio, Karin – l’étrangère – est bien sûr mal acceptée et voudra fuir cette ile de sable noir, de scories et de pierres volcaniques : « Ce n’est pas une vie pour des civilisés » dit-elle … Ce film comporte 2 scènes fort spectaculaires une éruption volcanique pendant laquelle les iliens se réfugient sur leurs canots en mer en priant et une scène de pêche au thon au filet à la main !
    Un film dont l’histoire est de nos jours un peu « faible » mais qui est fort bien réalisé avec des noirs et blancs sublimes et une Ingrid Bergman éclatante et magnifiée. Pour la petite histoire, lorsqu’elle a tourné ce film en 1950 elle logeait dans la seule maison de l’île qui avait de l’eau courante ! On pourra aisément apprécier (?) l’essor de ce village fait de quelques maisons cubiques blanches … et ce que le tourisme de masse a apporté … mais ceci est une autre histoire.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 janvier 2017
    Ingrid Bergman est incontestablement une belle femme et sans doute une bonne actrice, ce qui n'excuse pas le fait -inexplicable- de s'être perdue dans l'un des innombrables navets de Monsieur Rossellini : elle aurait dû être plus prudente ! mais peut-être l'avait-on mal renseignée, peut-être avait-elle un besoin pressant d'argent et puis... une actrice, faut que ça mange. Ou bien est-ce pour faire "bien" sur le curriculum : "j'ai tourné un navet intello en Italie... je suis internationale" !

    Donc, c'est des andouilles de petzouilles à Stromboli, l'île au volcan, un trou perdu de la méditerranée. Suuuper. Quel rôle idiot, quelle lenteur, quelle purge et quel néant. A oublier bien vite et à jeter dans le volcan avec les cendres et tout le reste.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    908 abonnés 4 829 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 juillet 2016
    La liberté de la femme face à la brutalité de l'homme. Comprenez: le désir d'aventure, la luxure, face à l'austérité, la sauvagerie de la nature, l'austérité des hommes. Tout est lié avec les éléments jusqu'au cette fin mystique où le rapprochement divin devient évident......
    Estonius
    Estonius

    2 447 abonnés 5 217 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 juin 2016
    Des longueurs à faire bailler des statues avec en plein milieu un quasi documentaire sur la pêche au gros dont on n'a que faire, une scène de cruauté gratuite (le lapin), une psychologie des personnages restée à l'état d'esquisse (avec le cliché du brave et irréprochable curé), des incohérences (la maison qui est intacte alors qu'elle a reçu des projections volcaniques) et pour parachever le tout une fin aussi stupide que malhonnête.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    69 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 décembre 2015
    Dans ce chef-d'œuvre absolu du néoréalisme italien, Roberto Rossellini nous fait suivre Ingrid Bergman, éblouissante de beauté dans le rôle d'une Lituanienne issue d'une famille aisée, ayant tout perdu pendant la Seconde Guerre Mondiale. Bloquée dans un camp pour réfugiés en Italie, elle voit dans la proposition de mariage d'une jeune homme qu'elle connaît à peine le seul moyen d'échapper à son triste destin. Contrainte de le suivre sur son île sicilienne de Stromboli, elle comprendra qu'elle a troqué une prison contre une autre. L'île, quasi-désertique, vit au rythme des éruptions de son imposant volcan qui le domine. Ses habitants sont d'une très grande dureté et l'accueil est glacial. Le réalisateur italien filme ici magnifiquement la vie quotidienne du village et de ses habitants – les scènes de pêche au thon, comme les séquences où le volcan se réveille, sont absolument impressionnantes. Et l'environnement immédiat du village, à la fois majestueux et effrayant, est magnifiquement reconstitué. Surtout, le cinéaste raconte avec force la solitude d'une femme condamnée à la stagnation, qui n'a aucun échappatoire à son propre malheur. La musique est superbe, la mise en scène magistrale. Dans la vraie vie, Rossellini épousera Bergman à l'issue du tournage. Rarement fiction et réalité ne s'influencèrent de manière aussi directe. Merveilleux.
    Kiwi98
    Kiwi98

    241 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juin 2015
    La roche envahit un décor monstrueux, la beauté d’un gris ténébreux, sans faille, une invisible menace qui ressemble à un grondement puissant et morbide.

    C’est ici que se passe « Stromboli », le film de Rosselini qui offre un panorama méditerranéen et planant sur les iles Eoliennes, et en particulier la plus connue, celle dont le film porte le nom, qui héberge un volcan majestueux et iconique. Mais loin de nous projeter dans son ombre, Rosselini offre un climat anxiogène qui fait de cette romance une œuvre purement irréelle, sous la beauté évidente de Ingrid Bergman, une jeune femme perdue dans sa propre pensée.

    Sorte de poème en totale contre plongée, « Stromboli » apporte notamment une réflexion totale sur notre appartenance. Rosselini cadre l’invisible, le volcan est une métaphore de Dieu, celui qui offre et reprend. Donne tantôt la catastrophe, tantôt la récolte, celle des poissons, cruellement tués pour quelques pièces. Des images que Rosselini n’hésite pas une seconde à nous montrer, ces images indéfinissables, qui trouvent leur beauté dans un aspect quasi sadique. Car ces hommes là, ce sont des brutes.

    Et loin de son atmosphère envoutante et du sourire angélique de Bergman, « Stromboli » est aussi une exploration des visages à la découverte d’une nouvelle Terre. La mise en scène est quasi organique, faite avec détail et finesse, apocalyptique, vieillissante à l’image son actrice principale. Le personnage de Bergman, c’est de la lave en fusion, il cherche une issue pour la trouver en haut d’un cratère après une escalade mouvementée.

    Une œuvre riche et totalement pure, inégale mais magistralement bien orchestrée dans son silence austère. Rosselini, définitivement artiste, dresse tout simplement un portrait glacial de la lave, rien que ça.
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