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    Fat City
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    elbandito
    elbandito

    317 abonnés 945 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2014
    John Huston dresse le portrait sans fard d’un boxeur alcoolique, magnifique looser incarné par le trop rare Stacy Keach, gueule idéale pour ce job et dont le jeu s’apparenterait à celui de notre regretté Patrick Dewaere. Sur une sombre balade de Kris Kristofferson surgissent l’empathie et la mélancolie alors que ce boxeur sur le retour tente de reprendre sa vie en mains, se revoyant au travers d’un boxeur fougueux, campé par le très jeune Jeff Bridges. Malgré cet unique premier rôle au cinéma, Stacy Keach connaîtra le succès en 1984 dans la série Mike Hammer. On retrouve dans Fat City une séquence mémorable de rangement du placard selon Stacy Keach, qui deviendra une scène culte utilisée à répétition dans la série Mike Hammer, tout comme l’essai du costume et du chapeau feutré. Jeff Bridges, quant à lui, fera une belle carrière au cinéma. Cette œuvre méconnue de John Huston explore davantage la psychologie de ses personnages que sur le monde de la boxe amateur. Estampillé seventies mais bénéficiant d’une photographie d’excellente facture, Fat City est un bon film d’auteur à découvrir, mais n’est pas exempt de défauts.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 049 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2012
    Le cynique John Huston est l'auteur qui confèrera à ses personnages de hèros dèchus la plus forte dose d'humanitè dans ce film magnifique qui compte parmi les manifestations les plus sincères et les plus sensibles de cette nouvelle forme de romantisme! Sorti en 1972, ce "Fat City est une excellente histoire de boxeur hantèe par le passè! Stacy Keach y joue admirablement cet ancien boxeur pauvre, divorcè, alcoolique et solitaire, qui va rencontrer par hasard dans une salle de boxe un jeune et prometteur Jeff Bridges! On sait que la boxe a toujours attirè Huston qui avait boxè dans sa jeunesse! Mais coups de poing ou pas, c'est toujours cette profonde humanitè de ses personnages qui intèresse le rèalisateur de "The Maltese Falcon". La solitude dans la grosse ville "Fat City" (de Stockton en Californie) et puis "La dernière chance" (selon son titre français) pour ce boxeur devenu alcoolique qui tente de refaire surface sont des thèmes èvidemment hustoniens (humour et tristesse, amertume et tendresse). Et le scènario, aussi brillant soit-il, signè Leonard Gardner, qui adapte ici son propre roman, donne un gage d'authenticitè à l'ensemble entre paumès et solitaires, anti-hèros et poivrots! Stacy Keach n'a jamais que trente et un ans à l'èpoque et trouve dèjà son plus beau rôle au cinèma! De son côtè, Jeff Bridges a dèjà l'ètoffe d'un grand et la soularde Susan Tyrrell (qui nous a quittè en juin 2012) est d'une fragilitè à fleur de peau, tantôt agaçante-tantôt èmouvante! De l'espèrance, encore et toujours, portè par un jeune cinèaste de soixante-six ans dont la mise en scène paraît tout aussi fraîche et moderne qu'à ses dèbuts en 1941! Probablement l'oeuvre la plus attachante de Huston avec une superbe chanson de Kris Kristofferson ("Help Me Make It Through the Night") dans la très belle scène d’introduction...
    Plume231
    Plume231

    3 497 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 mars 2012
    On ne peut pas reprocher au film d'être impersonnel puisque l'on retrouve comme thème principal le portrait affectueux d'une bande de losers, celui de prédilection du cinéaste considéré comme le "Chantre de l'échec" du cinéma américain(à quelques rares exceptions près dont "African Queen" !!!) John Huston. On ne peut pas reprocher non plus aux acteurs un jeu manquant de naturel car c'est tout le contraire. Mais reste que pour moi, contrairement à ce que disent de nombreuses bibles du cinéma, c'est une des oeuvres les moins intéressantes de son réalisateur. Pour même être carrément franc, je me suis un peu emmerdé. Raconter la vie de losers dans le milieu de la boxe, pourquoi pas même si le sujet est loin d'être nouveau car de très nombreuses fois abordé au cinéma mais le récit est beaucoup trop décousu puisqu'on puisse s'accrocher à l'histoire ou à s'attacher aux personnages. Le milieu de la boxe a connu de biens meilleures oeuvres, la filmo de Huston aussi.
    Benjamin A
    Benjamin A

    651 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 février 2018
    Il aura fallu attendre une trentaine d'années depuis son premier film Le Faucon Maltais pour voir John Huston aborder la thématique de la boxe, thème qui lui est assez cher alors qu'il a été boxeur amateur dans sa jeunesse dans les années 1920.

    Ici, il nous emmène dans les rues sordides de Stockton pour y suivre le destin d'un ancien espoir de la boxe devenu alcoolique mais qui va tenter de remonter sur le ring. John Huston dépeint un milieu qu'il affectionne, celui de la boxe, des bars et du désespoir, il nous immerge avec force et intensité dans la vie de ce loser qui va tout tenter, au fur et à mesure de ses combats et rencontres, pour reprendre espoir et accéder à une vie meilleure et de gagnant.

    Le futur metteur en scène du Piège pousse ici assez loin dans le réalisme, puisant dans ses souvenirs personnels et proposant une véritable authenticité, participant pleinement à la force émotionnelle qui se dégage du récit. Fat City voit aussi le cinéaste sublimer une écriture de qualité, tant dans les personnages que les dialogues, et abordant avec immense brio et justesse le désespoir, l'alcool, la vie sur et en dehors du ring, notamment la capacité à se prendre des uppercuts en pleine poire, ou encore les aléas et le quotidien d'une vie triste et sordide.

    L'ambiance est souvent déprimante mais toujours forte émotionnellement, notamment grâce aux portraits humains proposés par John Huston, ce dernier montrant une vraie aisance derrière la caméra, notamment pour capter l'essence même des enjeux et personnages. Il mène avec brio son récit, gère parfaitement le rythme et les protagonistes tandis qu'il dirige admirablement ses comédiens, qu'ils soient professionnels ou non, et laisse planer un certain parfum mélancolique sur une oeuvre définitivement remarquable et d'une infinie tristesse.

    En mettant en scène Fat City, John Huston revient sur une partie de sa vie et jeunesse, proposant une oeuvre d'une grande tristesse et désespoir et abordant comme personne la vie et ses aléas, notamment dans les pires moments, et ce avec une réelle et puissante charge émotionnelle.
    Acidus
    Acidus

    623 abonnés 3 653 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 novembre 2017
    Pas convaincu par ce long métrage de John Huston. On a connu le cinéaste en meilleur forme et surtout plus inspiré dans sa mise en scène et son scénario. Il nous dresse plusieurs portraits croisés de personnages usés par la vie ou en passe de l'être sur fond de combats de boxe. Si Huston traite ses protagonistes avec tendresse, il ne réussit malheureusement pas à impulser l'émotion et l'intensité nécessaire à ce genre d'histoire. On n'éprouve guère d'intérêt pour les destins de ces losers et l'intrigue s'avère plate et mal construite. "Fat City" n'est pas une des oeuvres de John Huston que l'on retient.
    dai72
    dai72

    123 abonnés 2 131 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 novembre 2012
    Assez déçu par ce film qui est certes plutôt bien fait, bien écrit mais il manque de rythme, de profondeur, pas mal de scènes semblent inutiles ou désordonnées par rapport au reste. Rien à dire sur la performance des comédiens, ni même sur la réalisation. Par contre, l'ensemble n'est pas très flatteur !!
    JoeyTai
    JoeyTai

    18 abonnés 429 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 avril 2012
    C'est une suite de portraits assez intimistes de paumés, qui s'accrochent comme ils peuvent à la vie, du côté de Stockton, aux "States", avec l'univers de la boxe en toile de fond. Les acteurs sont tous excellents et servent bien l'histoire. Le cinéaste s'attache longuement à ses personnages, filmant leurs travers, leurs descentes aux enfers ou leurs fragiles rebonds, là où l'alcool n'est jamais loin. Il donne à voir leurs rêves de grandeur plus ou moins réalistes, leurs angoisses, leurs espoirs. Les scènes intimistes sont les plus réussies, grâce notamment à des dialogues et silences très travaillés. La boxe côté losers produit des scènes parfois drôles, souvent dures. Le revers de la médaille, c'est que le rythme du film est lent, qu'il ne se passe finalement pas grand chose, que l'on peine à dégager une ligne de force, un message. C'est vraiment un moment de la vie de quelques paumés qui ont pris des coups (au sens propre pour certains). Une œuvre prenante et attachante, mais qui ne saurait toutefois être qualifiée de grand film.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    209 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 janvier 2010
    L’œuvre de John Huston a de frappant qu’il se construit, dans sa sourde démesure, en procédant par rupture. De «The Maltese Falcon» à «Fat City» (USA, 1972) réside la pleine maturité d’un cinéaste qui s’affranchit de la codification des studios pour tendre vers des lieux en extérieurs, vers un soucis plus accru de réalisme. «Fat City», aujourd’hui, semble constituer la matrice d’un film d’icône déchu comme «The Wrestler». Chez Huston comme chez Aronofsky, un boxeur/catcheur rêve de reconquérir sa gloire en se délivrant de la misère. «Fat City» préfigure dans le même temps, phénomène plus probable, le délirium social de «Wise Blood» du même Huston. «Fat City» amorce la dernière période de Huston, que viendront entacher quelques films alimentaires comme «Annie». Y éclate un sentiment de désarroi, contenu en creux dans l’élégante maladresse des personnages de ses premiers films (notamment ceux interprétés par Bogart). Ce sentiment de désarroi, pleinement exprimé par le remarquablement nébuleux Stacy Keach, trouve sa pleine figuration dans les plans vides, parfaitement cadrés, qui viennent, non pas comme chez Ozu révéler la vitalité du monde, mais manifester l’hermétique stoïcisme des choses. Car Huston, finalement bien stoïciste, depuis «The Asphalt Jungle», ne relate que le triste sort d’un boxeur à l’aune de la trentaine dont le rêve d’un retour élogieux ne restera qu’à son stade embryonnaire. Son goût du succès sera transmis au jeune poulain (Jeff Bridges dans l’un de ses premiers rôles) qu’il aura remarqué et qu’il aura opportunément conseillé. La dernière séquence, dans laquelle Keach et Bridges observent un très vieil homme en s’imaginant à sa place, dégage un inquiétant parfum d’agonie, que Huston ne retrouvera que dans son adaptation de Joyce, «The Dead». Mais d’ores et déjà, dans «Fat City» résonne le regard harassé et lucide de Huston sur un monde fiévreux, dont la singularité ne s’exprime qu’à travers les personnages, leurs actions et leurs échecs.
    stans007
    stans007

    18 abonnés 1 236 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 août 2022
    Une mise en scène au cordeau pour ce film sur le bonheur et sur la boxe. Un film riche, intelligent, non dénué d’humour, où les acteurs sont excellemment dirigés, avec une mention particulière pour Susan Tyrell (scène au comptoir). S’il y a un gagnant dans ce film, c’est le cinéaste et non la boxe (dont il était pourtant amateur) montrée comme un sport peu scrupuleux qui invite deux brutes manipulées à se taper mutuellement sur la gueule jusqu’à ce que l'une d'elles tombe, l'autre étant trop assommée pour se rendre compte qu’elle a gagné !
    ronny1
    ronny1

    30 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2023
    Avec “Fat City” Huston transpose à l’écran le roman de Leonard Gardner dont l’auteur a lui même écrit le scénario. Il dépeint une Amérique des classes moyennes qui perdent pied, ayant comme seule option l’immersion dans une vie médiocre avec comme seul événement important “après le mariage est la mort”. Amérique des lendemains de cuite tristes, des étreintes aussi bouée de sauvetage, que les amitiés éphémères. En 1972, enlisés dans une guerre du Viet Nam impopulaire, les Etats Unis de débattent intérieurement avec une jeunesse majoritairement partagée entre les mouvements hippy ou contestataire. Suite aux regroupements d’exploitation des années soixante, le monde agricole sort à peine d’une crise de l’emploi où la plupart des licenciés durent se reconvertir. C’est alors que l’industrie connait ses premiers ratés avec l’arrivée des japonais, à la fois dans la hifi grand public qu’ils vont absorber (très peu) ou anéantir (la majorité), imposant leur propres marques, et l’industrie automobile dont il vont questionner la modernité et la fiabilité. C’est dans cette Amérique désabusée que se débattent les personnages, conscient que la décennie glorieuse qui a suivi la deuxième guerre mondiale est terminée pour toujours et que le quotidien morne n’offre à terme aucun futur rayonnant. D’un côté un jeune homme, Earnie (Jeff Bridges), qui a choisi la voie sans espoir du foyer médiocre, alors qu’un autre avenir dans la boxe était possible. De l’autre, Tully (Stacy Keach), un ancien boxeur pro, cabossé par la vie, réfugié dans l’alcoolisme, recherchant désespérément un alter ego pour échapper à la solitude. Chacun trouvera une compagne. Conventionnelle et piégeuse pour Ernie, éphémère car trop semblable pour Tully avec Oma (Susan Tyrell). Cette dernière, à la limite de la folie, recherche, au delà de ses postures, une aile protectrice, et effraye Tully au point qu’il tente un come back sur le ring, afin d’échapper au terne quotidien. Techniquement, la réalisation feutrée de Huston, illustrée par une pellicule délavée du grand Conrad Hall (sauf dans les remarquables scènes sur le ring, immersion très réaliste), offre une forme en accord avec le fond. Illustration parfaitement supportée par un casting globalement juste (et donc bien dirigé), comprenant deux acteurs montants (Stacy Keach, alors que Brando était pressenti et Jeff Bridges), des second rôles attachants comme Susan Tyrell (sa seule nomination pour un Oscar) mais aussi, dans des petits rôles, d’ancien boxeur. Huston, boxeur profesionnel limité (« j’étais trop maigre »), après une brillante carrière amateur dans sa jeunesse, connait bien cet univers, dur avec money first comme règle de conduite, à l’image de la société sans laquelle ils se débattent. Mais contrairement aux grands films sur la boxe avec combines et description du milieu social, “Fat City” est une analyse sociétale avec une escapade dans le monde de la boxe, rayon de soleil en forme d’impasse physique, dans un univers devenu tellement gris que même la couleur ne se remarque plus. A noter le beau choix musical avec un remarquable texte chanté par Kris Kristofferson. Ni cool, ni fun, mais certainement un grand film.
    cylon86
    cylon86

    2 264 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juillet 2016
    Film un peu méconnu dans la vaste filmographie de John Huston, "Fat City" rassemble pourtant de nombreux thèmes chers au réalisateur, en particulier cette affection pour les losers, ces types qui n'arrivent pas à sortir la tête hors de l'eau quand bien même ils essaient de faire quelque chose de leur vie. Nous suivons donc le parcours de Billy Tully, ancien boxeur devenu alcoolique tentant de remonter sur le ring mais aussi celui d'Ernie, un jeune boxeur que Tully prend sous son aile et qui a tous les atouts pour une belle carrière rapidement fichue en l'air par les aléas de la vie. Regardant ses personnages avec affection, Huston nous les montre surtout en dehors du ring trimer pour gagner leur vie et pour trouver un peu de réconfort auprès des femmes tandis que dans le ring, il nous montre des types qui ont toujours l'air aussi paumés. La niaque, contrairement à Rocky Balboa, ils ne l'ont pas vraiment. Et pourtant boxer est ce qu'ils savent faire de mieux, qu'importe si on en prend plus dans la tronche qu'on en donne. Sans jamais tomber dans le pathos, John Huston nous montre ces deux losers faire leur bonhomme de chemin, encaisser les coups et continuer puisqu'il le faut bien. Dans la peau de Billy Tully, Stacy Keach trouve son meilleur rôle, livrant une interprétation dense et pleine de mélancolie et de détresse. Face à lui, Jeff Bridges encore tout jeunot se montre également très bon dans cette ode à la lose touchante, parfaitement illustrée par une scène finale poignante et joliment rythmée par le "Help Me Make It Through The Night" de Kris Kristofferson.
    brianpatrick
    brianpatrick

    71 abonnés 1 538 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2016
    C'est un film d'auteur elle exprime toute la solitude des gens de l'ouest au centre des villes de l'ouest. Les habitants face à l'alcool et à la misère, les petits boulots et la précarité. Pis il y a la boxe, des matchs truqués dans un ambiance fumeuse et nauséabonde.
    soulman
    soulman

    69 abonnés 1 154 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 décembre 2022
    Formidable film d'Huston sur quelques paumés, ceux qui hantent les salles de boxe, ceux qui fréquentent les bars, ceux qui s'en sortent et ceux qui continuent à dériver... En quelques plans, le cinéaste parvient à faire exister ses personnages avec une acuité inouïe. Les rapports des deux couples, notamment, sont d'une grande justesse et dépeints par Huston avec une réelle empathie. Une des œuvres les plus fortes du cinéma américain du début des années 70, à rapprocher des premiers longs-métrages de Rafelson.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    67 abonnés 1 658 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 août 2022
    Âme dépressive s'abstenir. Un looser ancien boxeur tente sa deuxième chance pour revenir au devant de la scène mais finalement non, et c'est même pire. L'acteur principal fait énormément penser à Patrick Dewaere, physiquement déjà mais aussi par l'intensité de son jeu et de son regard désespéré. Houston aime ses personnages et les filmé avec tendresse. Dommage que l'esthétique cinématographique ne suive pas.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 septembre 2018
    Une petite déception. C’est le Nouvel Hollywood dans toute sa splendeur, lent et pessimiste, mais ce qui m’a surtout gêné, c’est que le scénario donne l’impression de naviguer à vue, alternant entre les deux personnages principaux sans nous permettre vraiment de nous attacher à eux et enchaînant des scènes souvent trop étirées en longueur. Peut-être parce que le scénariste adapte son propre roman. Par contre, les acteurs sont très bons, notamment Susan Tyrrell, que je ne connaissais pas. La réalisation n’est pas mal non plus, mais pas vraiment marquante. Malgré tout, le film dégage quelque chose de difficile à définir, un certain charme et de l’élégance dans son désespoir.
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