Derniers Avis sur Une Poignée de salopards

Remis à son niveau de série B , ce sous- "Douze Salopards" , cet "Inglorious Bastards" ( ou plutôt " Ce maudit train blindé" , en italien ), s'en tire plutôt honorablement : personnages stéreotypés mais efficaces , action omniprésente mené tambour battant , humour et autodérision ( heureusement !) . Le tout foutraque, inégal mais attachant . Quelques scènes marquent , pour leur époque : la tireuse à la mitraillette, les ralentis de fusillade , un générique "psychédé-comic" . Fred Williamson , même sous-employé, impose sa présence tout du long ; de même que le monolithique Bo Svenson . A noter la présence du fils de Richard Baseheart , Jacky . Du vrai cinéma bis italien , sur une période rarement abordée ( et pour cause ...) au pays du péplum et du western spaghetti . Tarantino ne s'y est pas trompé.

"Une poignée de salopards", film de guerre et d'action italien réalisé par Enzo Castellari sorti en 1978.
Un film sorti sous le titre original "Quel maledetto treno blindato" et dont le titre anglais est " The Inglourious Basterds" qui fait parti des sources d'inspiration de Quentin Tarantino pour le film " Inglourious Basterds" sorti en 2009.
Quentin Tarantino réservera un rôle d'officier nazi à Castellari dans "Inglourious Basterds", pour lui faire un petit hommage.
"Une poignée de salopards" est lui-même inspiré du film " Les douze salopards" sorti 10 ans plus tôt, adapté du roman E. M.Nathanson dont les films cités s'inspirent de l'histoire en mettant en scène des repris de justice pour des missions un peu spéciales lors de la deuxième guerre mondiale.
Ce mythe est lui-même basé sur la réputation sulfureuse du groupe de parachutistes de la 101st Airborne surnommés "The Filthy Thirteen" (les 13 dégueulasses) qui opérèrent dans les combats pour la libération des Pays-Bas et de la France.

Un film bien réalisé, avec tout le second degré des films italiens et ses allures de série B. Enzo Castellari réalisera aussi des western spaghetti abusant des ralentis. Un film avec Bo Svenson, Fred Williamson, Michel Constantin (non doublé par lui-même) et la belle Debra Berger.
Un bon petit film d'action italien des années 70 sympathique à regarder.

Bonne surprise sur OCS hier soir. Un rythme haletant, une mise-en-scène efficace et une très bonne maîtrise de la caméra et du découpage, des cascades sans effets spéciaux (il y a dû y avoir des blessés!...). Si toutes les séries B avaient cette qualité!

un film mal joué au scénario inexistant parsemé de dialogues stupides il faut vraiment être blindé pour supporter ça….

Excellent, tout simplement. Beaucoup d'action, beaucoup d'humour, pas d'ennui. Les acteurs sont bons, la déco est bonne, les véhicules sont bons, les uniformes sont bons... Bref, tout est bien dans ce film. Quentin Tarantino s'en est inspiré pour son "Inglorious Basterds" mais ne vous attendez pas à un film similaire. Il s'agit-là surtout d'un film aussi fun que sérieux avec beaucoup de bastons, de morts et de véhicules. J'aime bien les personnages, également, tous très différents et attachants. Have fun !

Un bon nanar qui reprend tous les clichés des films de guerre et dont le scénario tient sur un timbre. Sur la jaquette du DVD, il y avait l'accroche "le film qui a inspiré Quentin Tarantino", en fait il a juste repris le titre international du film The Inglorious Bastards sinon les 2 films n'ont rien à voir.

Un bon petit film de guerre que ce Une poignée de salopards, qui ravira sans nul doute les amateurs du genre, même si on évolue dans le registre du film d’action et d’aventure sans prétention particulière.
Le casting est composé de quelques figures assez connus de la série B comme Bo Svenson ou Fred Williamson, et on remarquera même quelques seconds rôles plus surprenants, comme la présence de Michel Constantin. Globalement les interprètes ne sont pas mauvais, et les rôles sont bien typés, de sorte à ce qu’aucun ne se marche sur les pieds. Williamson et Svenson assume parfaitement leur rôle de tête d’affiche, s’avérant les plus convaincants et les plus charismatiques, pour autant cela n’enlève rien à la qualité solide de l’ensemble, surtout pour ce genre de petite série B italienne qui nous a parfois habitué à de grosses lacunes.
Le scénario se la joue clairement picaresque, avec des aventures en tout genre et parfois improbables, mais cela fait le charme du métrage. C’est dynamique, plein d’action, il y a un peu d’humour, un poil de romance, et l’ensemble, très viril, est un divertissement généreux et sympathique. On se surprendra aussi à trouver un film moins simpliste et manichéen que prévu, et il y a quelques surprises étonnantes. On regrettera quand même un travail sur la psychologie des soldats, les émotions assez raté . Après ce n’était pas non plus là que le film souhaitait frapper fort.
Visuellement Une poignée de salopard est honorable. La mise en scène de Castellari a de l’allure et se permet quelques effets de style amusants (les ralentis). La reconstitution d’époque, même si on sent un budget un peu court est de belle tenue, et le film parvient quand même à déployer des moyens à la hauteur de ses ambitions, en profitant notamment de décors réussis (le château), et en bénéficiant indéniablement du savoir-faire du réalisateur pour emballer de bonnes scènes d’action avec un minimum de moyen. Bien sûr on est loin de l’efficacité de certains métrages actuels (les grenades ne font pas grand dégât !), mais pour ma part c’est percutant, et malgré son âge ce film continue d’être attrayant. La bande son n’est pas loupée non plus, là encore le savoir-faire italien est bien présent.
En somme pas un film de guerre jalon, de ceux qui reste dans l’histoire, mais un film d’action et d’aventure simple et efficace qui remplit son contrat de pur divertissement bourrin. En même temps il n’est pas non plus trop simpliste, trop caricatural, et c’est appréciable. 4.

Un film de guerre old school à prendre au second degré qui vaut davantage pour ces (anti)-héros totalement badass et pour un humour qui marche plutôt bien que pour l'originalité du scénario ou la valeur de la technique (des faux raccords en pagaille et des ficelles concernant les effets spéciaux qui prêtent vraiment à sourire). Clairement inspiré des "Douze salopards", base narrative de "Inglourious Basterds" de Tarantino, un divertissement délirant sympa.

En voilà enfin un de bon Enzo ! On est loin des nanards post-apo sans queue ni tête du genre Guerriers du Bronx.
Même si de très nombreuses libertés historiques sont prises pour raconter des faits d'armes invraisemblables, ce long-métrage est riche en aventures et rebondissements.
Pas loin des "Dirty Dozen", les phrases cultes en plus !

Une poignée de salopard s'inspire du film "Les Douze Salopards" mais il a aussi inspiré Quentin Tarantino avec son "Inglourious Basterds" car le titre Anglais du film est "The Inglorious Bastards" .
On se retrouve donc au final dans une série B Italienne typique du cinéma des années 70 .

L'histoire est simple, un groupe de soldats américains qui sont sur le point de se faire fusiller pour avoir déserter s'enfuient et décident de rejoindre la Suisse .
Sur leur chemin ils rencontreront bien évidemment un paquet d'Allemands et ça canardera a tout va, ça explosera a tout va et ça balance aussi quelques vannes jamais drôle qui en deviennent vite ringarde a souhait .

On retrouve les bases d'un film qui s'assume pleinement dans la série B, acteurs très moyen, des armes qui ne se rechargent jamais, explosions et mort a outrance ou les acteurs surjouent parfois, et même des femmes nazis a poil qui tirent a tout va .
On rajoutons des stéréotypes et on a le film d'action bête et méchant comme il faut mais qui en devient plaisant a s'assumer comme tel .

Oh oui ça s'assume tellement que ça en oublie les acteurs et il doit y avoir pleins de faux raccords mais ça reste sympathique dans le fond .
Ça grouille de maladresses et arrivé avec les résistants ça commence a devenir un peu long, se répétant et offrant quelques petites longueurs .

On a aussi une référence au film de Jean Pierre Melville "L'armée des ombres" avec un personnage qui est une copie conforme de Lino Ventura dans le rôle d'un résistant .
Mentions spécial a la fin du film ou la maquette du train est très grossière, certes c'est un procédé beaucoup utilisé a l'époque comme dans "2001 l’odyssée de l'espace" de Stanley Kubrick sauf que là ce n'était pas aussi visible et grossier .

Bref "Une Poignée de salopards" est un film que je n'aurais peut être jamais vu s'il n'était pas fourni dans le boitier de mon "Inglourious Basterds" et je n'aurais pas loupé grand chose, reste un film ou ça tire dans tout le sens pour laisser de coté la subtilité et le scénario, regardable mais sans plus .

L'avantage quand Tarantino sort un film, c'est que ces sources d'inspirations, souvent méconnus, sortent ou ressortent en dvd marketé comme tel. Que retenir de ce "Inglorious bastards" ? un joyeux film caricatural fait par des gosses. ça mitraille du nazis dans toutes les roulades possibles et d'une main. On a bien sur l'incournable scène de filles à poil qui mitraille, de chateau qui sert de base allemande, des résistants français pas très discret avec leur brassards et leur tente dans la fôret et bien sur une mission dans un train. A voir pour bien rigolé devant ce film fait par des gosses.

Un film d'exploitation pur et dure, divertissant à souhait, qui ne cherche pas vraiment plus mais remplis parfaitement son contrat.

J'ai vraiment été captivé par ce film, il n'est bien sur pas meilleur que son prédécesseur signé tarantino, il en vaut quand même le détour. on n'y retrouve plusieurs acteurs présent dans l'univers de QT, parmi eux Bo Svenson (vu dans Kill Bill vol 2) ainsi que Fred Williamson (vu dans Une Nuit en Enfer), ce film est une juste une pépite qui a malheureusement pas été assez connu lors de sa sortie, mais heureusement que QT été la pour réparer cette injustice. Je conseille vivement ce bijoux méconnu !!!

Au début du film on sent d’entrée de jeu l’enthousiasme de la production l’envie de se marrer en faisant un gros film d’aventure avec des salopards et des nazis !
Tout est caricatural a mort, mais c’est exprès !...enfin il parait
Donc çà tire ça rigole y a des pépés a poil mais faut dire ce qui est !! On s’ennuie un peu ! C’est un nanar que Tarantino à souhaiter rendre culte mais eh oh ça reste un bon gros nanar à regarder entre deux Bud Spenser !!

melange d'humour et de guerre ! on comprend mieu pourquoi Tarantino à fait un clin d'oeil en prennent sont nom !