Avis : Bubba Ho-Tep - Page 3

Je m'attendais à mieux de ce "Bubba Ho-Tep"... Hormis quelques expressions bien barrées et délirantes, on ne saura pas quoi retenir du film. Ces patients d'asile auront du mal à nous entraîner dans cette aventure à leur image, c'est à dire complètement barge. On aurait aimé que l'effet comique soit plus prononcé, afin d'entrer davantage dans ce scénario sans voir l'ennui pointer le bout de son nez.

Dommage que l'intrigue trop mince gache un peu le plaisir, surtout dans la deuxieme partie du film.
La musique est en revanche excellente et les personnages complètement loufoques. Mais je reste sur un sentiment d'inachevé, d'une manière générale, j'aurai aimé que ce soit (encore) plus délirant. Un petit film sympa mais sans plus.

Totalement décalé, totalement déjanté, totalement délirant, étrange…Mais également attendrissant…Bien ficelé et super intéressant.
Film culte…Et pourtant boudé par les salles obscures Françaises…Pourquoi ? Certainement car peu conventionnel…(je ne sais pas…)
Le duo Don Coscarelli (Phantasm)/ Bruce Campbell (Evil Dead) fonctionne à merveille. Vous imaginez : Bruce Campbell en un Elvis Prestley qui ne peut se déplacer que grâce à son déambulateur et qui plus est, dois faire face à une momie tueuse de personnes agées….C’est trop fort !!!

Anti-conformiste, Bubba Ho-Tep est, une fois de plus, une réussite ignorée de Bruce Campbell, le très grand Bruce Campbell, toujours aussi rare. Réunir Elvis, JFK et une momie dans une maison de retraite, faut être cinglé. Ca tombe bien, Campbell est cinglé, et comme j'adore les mecs cinglés....

Un film on peut dire unique (le scénario fallait le faire) et pourtant c'est une vraie surprise car il est assez riche. Déjà on retrouve l'excellent Bruce Campbell (héros de la saga Evil Dead qui joue le véritable Elvis Presley sur le déclin et qui sympathise avec JFK noir. Justement le film est plutôt réussi ce qui n'était pas gagné, mais on rit, on frissone et pleure aussi et toutes ces émotions sont bien distillées. On retrouve des thèmes de Don Coscarelli qu'on avait déjà pu retrouver dans son Phantasm (1979), la mort (et ses fameux cerceuils), la SF, la barrière floue entre rêve et réalité et ici une profonde réflexion sur la vieillesse. On aime ou pas mais faut prendre tout ça surtout au 3ème degré pour ne pas renier l'ensemble de façon direct.

Un film très original et très réussi. C'est drôle, décalé et émouvant. Ne vous fiez pas au pitch de ce film qui fait très série Z. Ce n'est pas du tout ça. Soulignons encore la musique, excellente, tout comme le jeu de Bruce Campbell en Elvis décrépit.

Une comédie/parodie correcte mais originale, dont le principal attrait est le personnage d'Elvis Presley, qui cache une intéressante réflexion sur la vie et les fantasmes, mais qui aurait pu être beaucoup mieux exploitée. Car le reste du film n'a pas grand intérêt.

On ne sait pas trop quoi penser devant cet OVNI qu'est "Bubba Ho-Tep", égaré entre chronique dépressive de la vieillesse et de la decrépitude, et film d'horreur fauché et poussif. Plein d'idées - quiconque d'autre que Don Coscarelli aurait tiré au moins trois films distincts de ce scénario foisonnant - mais avançant son petit bonhomme de chemin à un rythme de sénateur du 4ème âge, "Bubba Ho Tep" est donc un autre exemple - après l'épatant "Phantasm" il y a plus de 30 ans - de ce qu'il ne faudrait jamais faire dans un film, mais qu'il est tellement amusant de faire quand même. Ah ! Et Bruce Campbell est magnifique en Elvis Presley au stade terminal !

Comédie fantastique avec un scénario complètement barré. Des personnages et dialogues drôles et surréalistes, des répliques hilarantes mais aussi subtile parfois. Réalisation et atmosphère qui collent bien au sujet du film même si par moments ça manque de punch, gros délires visuels et scénaristiques.

Une comédie sympathique, mélangeant un peu tout et n'importe quoi, un Elvis vieillissant dans ue maison de retraite, une momie maléfique au Texas qui aspire l'âme des gens par tous les orifices, un personnage noir qui se prend pour JFK... Le tout avec un brin de vulgarité et Bruce Campbell excellent. Le tout met un peu de mal à démarrer et il y a des choses que l'on attend qui n'arrivent jamais. Le scène de fin est assez décevante mais bon...

Excellent. Un film d'horreur où l'on trouve plus d'humour que d'horreur. Vraiment marrant. Et non, Elvis n'est pas mort !

un bien étrange film pas toujours très claire ni drôle avec un Bruce Campbell a l'instar de son personnage ...très fatigué! le film que me donne envie personnellement de re re re regarder Evil Dead 3 !

Culte pour certains (sans doute des fans du king ??) ,ce film reste inclassable car il melange a la fois la comedie et le fantastique avec un soupson de reflexion tres juste sur la vieillesse.L'idée de depart tres original de cette chasse a la momie par Elvis et JFK reste le principal interet de cette petite serie Z horrifique qui peine a trouver son rythme : ok ca se passe dans une maison de retraite mais faut pas exagérer non plus !! Ca sent clairement le manque de moyen malgré les efforts du realisateur pour tenter d'installer une atmosphere angoissante ,par contre les dialogues sont souvent fun et les 2 comediens incarnant le King vieux (excellent Campbell) et un JFK noirci forme un sympathique duo qui permet d'oublier (un peu) les defauts de cette production qui subtilement aborde aussi les themes toujours tabou de la decheance physique et de la mort notament a travers les pensées nostalgiques du pauvre Elvis coincé sur son lit.

Sympa, j'ai passé un bon moment. Le film est peut-être un peu trop court mais ça suffit car le dénouement ne pouvait pas durer des lustres quand des vieux combattent une momie, ça va pas être un combat de Dieu. L'humour est sympa et c'est le seul film que j'ai vu qui parle aussi bien de la vieillesse et de la mélancolie qu'elle génère. Après c'est pas non un chef d'oeuvre de la comédie, j'ai vu carrément mieux.

L’allégresse de Don Coscarelli et de ses «Phantasm» rappelle le cinéma d’horreur à son désir premier : jouer à se faire peur. Dans ce désir il y a deux concepts : «jouer» et «se faire peur». «Bubba Ho-Tep» (USA, 2005) répond à ces deux concepts et les relie plutôt bien. Du jeu, il y a cette mascarade de l’identité, ce grimage des visages. Bruce Campbell, le visage maquillé en Elvis qui joue son sosie, incarne l’enfant qui se divertit dans l’horreur. L’horreur chez Coscarelli est trouble. De sa source se dégage autant l’angoisse que l’humour. On rit d’Elvis qui ne sait plus qui il est vraiment, mais à prendre conscience du vertige de l’identité on se surprend à frémir. Aux yeux des admirateurs du genre humour-épouvante, «Bubba Ho-Tep» est une œuvre culte. La raison est simple, et souvent la même. C’est que le film cultive un flegme tout en s’éprenant d’un élan ironique. De la même génération que le tout aussi absurde Peter Jackson (cf. «Bad Taste »), Coscarelli entretient avec lui un décalage de l’horreur, un glissement de la terreur vers le plaisir de l’humour. Au vue de ce qu’un cinéma d’horreur à plus grand budget produit aujourd’hui, la présence de l’humour est essentielle. De Browning, Romero ou même Cronenberg, l’horreur a fait un pas qui l’a mis au carrefour de l’humour potache. Une momie mangeuse d’âme par l’anus, ça ne manque pas d’incongruité. Fait d’images pertinentes sur le film d’horreur, l’œuvre de Coscarelli va encore plus loin que celle d’Aja ou de Neil Marshall. En jouant au jeu du carnaval pour trouver l’horreur du rire, «Bubba Ho-Tep» s’offre le luxe de la singularité. Typique des films indépendants du genre, le film prend les vieux mythes digérés par le cinéma américain et la société pour mettre en scène leurs vestiges. Les carcasses d’Elvis et de Kennedy se lancent à la poursuite d’une momie tout aussi décrépite. Faisant le geste du recyclage, Coscarelli régurgite avec une once d’élégance quelques résidus du mythe américain.