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    Bagdad Café
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    3,9
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    212 critiques spectateurs

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    joelle g
    joelle g

    78 abonnés 844 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 décembre 2016
    Le film a bien vielli....les couleurs semblent artificielles...pour être allée dans cette région..on y retrouve bien l'atmosphère de bout du monde , de désolation....une belle amitié entre deux femmes que tout sépare au dèbut...et évidemment une musique sublime qui a fait le succès de ce film d'un autre temps....
    bug bunny
    bug bunny

    40 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 février 2021
    Un bon vieux film mais culte il y a quelques années et encore maintenant un super moment de passé à le regarder
    morn
    morn

    15 abonnés 370 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 juin 2020
    Bagdad café me semblait être un bon film. Malheureusement à l'arrivée, le café n'était pas chaud mais bien tiède, presque froid. L'idée de départ semblait fonctionner. Des personnages errants et loufoques, un café sur la route 66 etc.... Le problème est que le film devient rapidement soporifique à l'image du tube "calling you". Les personnages dans un premier temps intéressant tombent vite dans la caricature, d'autres sont totalement absent. Certains acteurs surjouent leur rôle (je pense à la mère impulsive). Il y a quelques passages réussis, ce n'est pas non plus un navet. Le film ne manque pas de moments malaisants assez bien vu. En revanche, le final spoiler: avec la magie
    s'enchaîne trop rapidement, n'est pas assez développé. En terme d'image, c'est bien fait. On ressent bien le coté désert et la chaleur. Malgré cela, je n'ai pas accroché au film et à sa réalisation. note 4.4/10
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 184 abonnés 3 993 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 mai 2018
    Sortie en 1988, l’œuvre de Percy Adlon ressort trente ans plus tard dans une version restaurée. « Bagdad Café » est un film qui ne paye pas de mine à première vue. Jasmin se dispute avec son mari sur une route et atterri dans un café minable géré par une femme très autoritaire qui ne sert plus de café car personne n’a pensé à racheter de percolateur. C’est avec quelques préjugés sur les noirs que Jasmin prend une chambre dans le motel. Au fil des jours, la nouvelle venue va remettre un peu d’ordre et refaire venir les clients grâce à ses tours de magie. Le César du Meilleur Film Etranger met du temps à démarrer pour finalement respirer le bonheur à plein nez. En effet, la comédie allemande offre des moments folkloriques assez singuliers. Bagdad Café est aussi mémorable pour sa chanson « I’m Calling You » qui en hantera plus d’un même quelques jours après l’avoir écouté.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Thibault F.
    Thibault F.

    44 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2018
    Bagdad Café est un bijoux. Un regard européen sur le fonctionnement d'un motel de routard perdu dans le désert californien à proximité de Barstow. Mais plus encore qu'une analyse sociologique, Bagdad Café est une étude ethnologique. Dans ce huit clos, toute une diversité de personnage aux personnalités fortes, subliment écrits et dont chacun apporte un élément au récit. Bagdad Café ne raconte pas une Histoire mais des petites histoires qui se croisent, se rencontrent et échangent dans un espace exiguë où l'intimité se traduit dans un cadre collectif. Mais Bagdad Café ne se résume pas à une étude. C'est un film. Un film poétique, presque irréel qui semble tellement sortir d'un autre monde mais en même temps, tellement familier. D'ailleurs, il est "rigolo" de jeter un oeil sur Google Maps, par simple curiosité, pour retrouver le motel qui a servi dans le film. Depuis 1988, l'établissement n'a absolument pas changé. A la tête de cette oeuvre magistrale, nous retrouvons Percy Adlon, un metteur en scène avec une patte tout à fait identifiable mais qui ne percera jamais à l'international (hormis ce film). Un choix délibéré ou un mauvais hasard ? Les acteurs sont tous à contre-temps. Au-delà de la sublime Pounder ou Sägebrecht, Jack Palance campe un personnage qui m'a le plus convaincu. Drôle avec ses démons intérieurs, c'est certainement celui qui représente le plus finement le spectateur. Du côté de la technique, Bagdad Café offre des panoramas et une photographie alléchante mais également une BO qui institue un relief - déjà chargé émotionnellement - à l'environnement et à son atmosphère. Bagdad Café, un chef d'oeuvre ? On s'en rapproche. Il est certain. Premier coup de coeur de 2018.
    Thomas P
    Thomas P

    25 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 août 2012
    Une très belle histoire d'amitié dans un cadre désertique brillamment mis en valeur. Quand la bavaroise rencontre une petite communauté du sud-ouest américain, le choc des cultures et des personnalités amène une série de situations atypiques et magistrales. Et puis, quelle mise en scène et quelle ambiance créée autour !
    Xyrons
    Xyrons

    612 abonnés 3 360 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2010
    Bagdad café est un très bon film de Percy Adlon. Mise en scène correcte, scénario travaillé, recherché et intéressant, un bon rythme, des acteurs comme Marianne Sagebrecht, CCH Pounder ou encore Jack Palance, convaincants dans leurs rôles etc… Bref, c’est à découvrir…
    Jonathan M
    Jonathan M

    115 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mai 2016
    Quid d'un western munichois en contrée américaine. Percy Adlon a fait ce que l'on appelle un film shaker : on ne sait pas avec quoi çà commence, la caméra est bien trop curieuse et avenante. Un mélo se détache et la comédie entre en scène. Ne pas rire au burlesque n'est pas forcément mauvais signe. Bagdad Café a beaucoup de second degré, un sens de la tragédie ratée et des faits incompréhensibles qui s'entre-choc. Rien est destiné à se mêler ensemble et pourtant on obtient un tout harmonieux. Un film shaker donc.
    GéDéon
    GéDéon

    56 abonnés 449 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 décembre 2022
    La carrière du cinéaste allemand Percy Adlon comporte à peine une dizaine de films. Néanmoins, il signe en 1987 ce « Bagdad Café » dont la notoriété est accrue par la célèbre chanson « Calling you », interprété par Jevetta Steele. L’histoire nous plonge immédiatement dans un huis-clos étouffant mettant en scène une galerie de personnages bariolés. En débarquant à l’improviste dans un motel poussiéreux, implanté au milieu du désert du Nevada, une femme extravagante (Marianne Sägebrecht) redonne le goût à la vie aux différents clients mais surtout à la patibulaire tenancière. Bref, grâce à une très belle photographie, on se laisse embarquer dans cette fiction fantaisiste marquée par des personnages très caricaturaux.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    224 abonnés 2 798 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 février 2016
    Une étrangeté que ce petit film des années 80, lancinant et peuplé de personnages marginaux mais finalement attachants. On se laisse finalement prendre à l'atmosphère éthérée et aux péripéties liées à l'improbable rencontre d'une touriste allemande et d'une tenancière de café au cœur du Nevada. Ce n'est pas toujours supérieurement inspiré mais ça mérite le détour.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    77 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juillet 2016
    César du meilleur film étranger en 1989, ce long-métrage qui acquit un statut d'œuvre culte nous embarque dans un univers étrange, poétique et facétieux. À travers cette rencontre improbable entre une Bavaroise bien en chair et une communauté d'autochtones iconoclastes vivant dans un café-motel perdu sur la Route 66, le réalisateur allemand Percy Adlon met en scène la fascination des Européens pour cette Amérique de la ruralité et des grands espaces. Une vraie réussite esthétique, doublée d'une histoire humaine bouleversante qui donne la pêche.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 janvier 2011
    Film magistral de Percy Adlon, que je n'ai pas, mais alors, pas vu venir. Je ne veux pas dire que ceux qui n'ont pas aimé le film ne l'ont pas compris, mais enfin, quelque part, si. Première partie du film (exactement séparé en deux parties égales au niveau de la durée) absolument déroutante, chaotique, désordonnée, incapable de faire adhérer le moindre spectateur, avec des personnages (peu, mais plus barrés les uns que les autres, interprétés par des acteurs inconnus) regroupés dans un café de routiers aux Etats-Unis, qui ne marche pas du tout au niveau de la fréquentation et de la clientèle, dirigé par une femme noir-américaine en mode dictateur sur toute cette "petite famille" qui gère le café. Une fille qui ne lache pas ses écouteurs de baladeur (pour l'époque, je suppose), un fils qui joue du piano, mais de manière extrêmement énervante, en répétant des exercice de virtuosité qu'il reprend un nombre incalculable de fois pour erreurs horripilantes, un vieux beau qui viendrait d'Hollywood, et un serveur ultra soumis. Première impression donc, sur toute la première partie du film : un navet comme on en fait rarement, une daube qui se prend pour recherché et quasi intellectuel alors que ça pue le surjeu (je pense à Brenda, la gérante) et les plans farfelus. Tout cela étant traversé par la perspective du personnage principal, qui n'enlève rien au désarçonnage général, sorte de caricature allemande (son nom est textuellement Jasmin Muenchgestettner, ça fait un peu écho à l'ironie de Voltaire avec le baron Thunder-ten-tronckh), caricature bavaroise pour être précis, complètement hétérogène au milieu du café noir-américain. Bref, première partie décousue, incompréhensible, discontinue, avec gros effets d'absurde. J'ai failli arrêter là.
    Et là, leçon dans ma face de petit con prétentieux : tout prend sens dans la seconde partie, qui vaut résolument comme un hymne à l'art, voire à l'art total. Tout ce second mouvement (à comprendre presque au sens musical du terme, comme le réa comprend lui-même explicitement son film) débute précisément avec une rupture musicale, au sens plein du terme. Sal, le fils qui nous cassait impérialement les c*** avec ses exercices mélodiques et de dextérité avait stricte interdiction par sa mère de jouer en présence de clients, se tait donc quand Jasmin entre dans le bar. Mais Jasmin demande à ce qu'il continue, à ce qu'il joue, brisant ainsi une première fois la Loi, présente sous la figure de Brenda depuis le début du film. Et là, que sort-il ? Non plus des notes (du nonote à nonote, comme l'on dit en se moquant des élèves de musique), mais de la musique, de la vraie, du Bach, premier morceau du Clavier bien tempéré. Premier échec toutefois : Sal débute trop vite, et s'arrête comme étouffé par la libération trop intense qu'il vient de vivre. Puis il reprend, et là, d'une seule traite, sur un tempo bien plus lent, ne se trompe pas une seule fois. Bach, premier musicien d'Occident, constitue la rupture dans le film, l'événement qui entame la lente progression du sens et de l'art. Ce qui naît dans cette scène assez exceptionnelle, c'est tout simplement l'harmonie, c'est la continuité du Sens.
    Tout se précipite alors très vite : après le cinéma et la musique, qui prennent sens et donc valeur aux yeux du spectateur, vient la peinture : le vieux beau venu d'Hollywood, Rudi Cox, n'est pas acteur, comme l'avait compris Jasmin lors des présentations initiales, mais peintre : il s'occupait en réalité des décors. Cox ajoute donc une pièce supplémentaire dans l'intention d'art total qui commence à clairement se dégager. Mais il est aussi étrangement la figure de l'amour, amour avec Jasmin. Le tableau qui orne le dessus-de-lit de Jasmin à l'hôtel, peint par Cox, représente deux soleils (cela correspond à la vision de Jasmin, incompréhensible, au début du film). Les deux soleils, évidemment, se réunissent dans une sorte de bal du temps, où la chronologie est multiple (chronologie multiple que le terme même de vision exprime : la vision, c'est aussi bien, disons, la vue, la perception, donc le présent, en exagérant le trait, mais aussi l'anticipation prémonitoire, c'est-à-dire, là aussi en exagérant le trait, l'avenir). Un pont à double sens s'effectue donc au-dessus de la temporalité linéaire et fléchée traditionnelle : entre deux événements A et B (ce sont, peut-être, les deux soleils de la peinture et de la vision), d'abord anticipation et "voyance" de Jasmin (A), puis rappel, cor-respondance et com-préhension (B). Donc Cox, c'est la peinture, c'est aussi l'amour, avec réunion des deux soleils.
    La suite de la critique, c'est sur le Tching's cine bien sûr :
    http://tchingscine.over-blog.com/
    Nicothrash
    Nicothrash

    298 abonnés 2 952 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2023
    Je ne m'attendais pas du tout à ça et à vrai dire c'est tant mieux, on s'attend à des pleurnicheries pompeuses et on tombe sur un film complètement déluré à l'ambiance poisseuse et surréaliste, le tout au service d'une jolie histoire d'amitié. Marianne Sägebrecht est exceptionnelle dans son rôle et surtout dans son évolution, à l'instar de CCH Pounder, les deux formant un duo peu commun et irrésistible entouré de personnages hauts en couleur et malheureusement un peu trop caricaturaux même si l'ambiance s'y prête volontier. Un métrage vraiment sympathique, sincère et émouvant, l'ensemble étant accompagné d'une bande sonore maîtrisée ainsi que d'un magnifique morceau récurrent (Calling You) qui dénote presque parfois tant le récit est décalé mais ça ne gêne en aucun cas et cela rajoute même à la poésie ambiante. Cette oeuvre atypique, sans aucun doute majeure dans la filmo de Percy Adlon, à la photographie superbe, constitue un très bon moment de cinéma, simple, drôle et touchant à la fois.
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    238 abonnés 2 851 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 octobre 2012
    Rarement film aura atteint une telle perfection dans tous les domaines, de la réalisation à l'interprétation en passant par l'histoire. "Bagdad Café" s'avère être un film d'une grande sensibilité, sans niaiserie ni longueurs. Le film prend le temps de mettre en mouvement une galerie de personnages tous plus attachants les uns que les autres, de présenter des situations touchantes et surtout de raconter une solide histoire d'amitié. Un beau chef-d'oeuvre.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    164 abonnés 2 426 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2017
    Bagdad Café est un film très bizarre, et du coup assez mémorable.
    Je ne sais d'ailleurs toujours pas quoi en penser plusieurs après l'avoir vu.
    Les actrices jouent plutôt bien (Marianne Sägebrecht, CCH Pounder), les autres rôles sont plutôt bien campés aussi (notamment par Jack Palance). Les personnages sont à la fois assez loufoques, mystérieux et attachants. C'est le principal point fort du film. D'ailleurs, je ne sais pas si on peut dire que l'histoire est palpitante puisqu'il s'agit essentiellement de filmer la réaction de ces personnages étranges face à l'arrivée d'un personnage encore plus étrange.
    Les décors, dans leur genre hôtel paumé au milieu du désert, sont marquants.
    La chanson « Calling You » est culte.
    Même si je reste un peu perplexe devant ce genre d’œuvres, il est indéniable qu'elles marquent l'esprit.
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