Derniers Avis : Être et avoir - Page 2

Derrière un propos de fond, sérieux et inquiétant, Être et avoir est un documentaire feel-good qui semble traverser les âges sans prendre la moindre ride. Pourtant, ce film - qui pourrait très bien s'insérer dans la veines des programmes Arte - a près de 17 ans à l'heure où j'écris ces lignes. Les enfants (comme Jojo) sont alors âges de 30 ans. C'est un film qui s'adresse à toutes les générations - petites comme anciennes - et qui conduit à sa renommée. Ce succès se traduit auprès du public mais également vis-à-vis des hautes institutions du cinéma. Rançon de la gloire, le film va créer de nombreuses discordes entre les participants et le metteur en scène Nicolas Philibert. En évoquant la mise en scène, très en retrait, Être et avoir est particulièrement jolie et fluide (pourtant la durée est assez longue, 1h45). Les enfants et leur maître sont particulièrement attachants. Feel-good. A la fois brute notamment dans sa critique envers la désertification du milieu rural, la disparition des traditions, la rupture entre modernisme et ancien temps tout en étant particulièrement léger à travers les nombreuses "bêtises" des enfants. Enrichissant pour les personnes qui se prédestinent au métier de l'enseignement, incontournable pour les passionnés de documentaire, Être et avoir s'inscrit comme un must-have du cinéma français (malgré son âge - 2002). C'est sur cette dernière critique que je vous souhaite un joyeux Nouvel An. A l'année prochaine !

Un documentaire de référence sur ce qu'est l'apprentissage. Une des scènes les plus simple et les plus touchantes est celle où l'instituteur apprend à force de patience à un enfant à compter. On y voit à l'oeuvre la formation d'une réflexion. Très beau.
Seul bémol: le documentaire basé sur l'observation change de registre tout d'un coup pour une longue interview de l'institutuer. C'est intéressant mais cela m'a sortie de l'ambiance du film.

Être et avoir est une grande leçon de vie, pour les enfants, pour les adultes pour tout un chacun. Une scène me reste gravée depuis sans doute plus de 10 années lors de sa parution à la TV. C'est bientôt la rentrée des classes, après les vacances d'été, le maître et la jeune élevé sont assis sur les marches de l'école et l'instituteur annonce sa retraite.
L'élève dit:
- Vous allez alors nous quitter ?
- Non répond le maître.
- Moi si j'étais vous le partirais de ce village pour aller ailleurs.
- Parce-que tu penses qu'ailleurs je serais plus heureux ?
Qu'en pensez-vous ?

Un très beau documentaire sur une école en milieu rural, sans autre but que de contempler le quotidien de ce professeur un peu rude mais toujours juste et profondément épris de ses jeunes élèves (la scène de fin m'a tiré des larmes...). Un joli conte réaliste et humaniste, qui montre que le partage et la tolérance sont possibles, encore faut-il les côtoyer dès le plus jeune âge. Un moment qui m'a pourtant faite bondir de mon siège, les devoirs de mathématiques dans la première famille d'éleveurs bovins... Pourquoi tant de violence et de menaces haineuses pour un simple calcul mental, cela n'aide jamais quiconque d'être agressif comme la mère l'est avec son propre enfant (enfin, qui sommes-nous pour juger, mais mon humble opinion est que cela ne l'aidera pas de lui coller une baffe à la moindre erreur de calcul...). Autrement, les paysages sont sublimes, simplistes et pourtant envoutants sous la neige, la joie des enfants rajoutant encore un peu de chaleur dans le sourire qui nous pousse sur les lèvres. Un film magnifique, humain, et très beau sur le dévouement d'un professeur à ses élèves parfois en difficulté (la jeune fille qui ne s'exprime pas facilement vous fera aussi peut-être verser la larme, de même que le garçon qui est paniqué de voir son père malade...). Humain et généreux.

Un documentaire qui nous met en immersion dans le quotidien d'un instituteur et de ses élèves. C'est drôle, émouvant, attendrissant et de simplicité.

Intrusion dans une salle de classe au début des années 2000. Au milieu des ces esprits en plein éveil, la caméra entoure la joie d'un instituteur dans la transmission. Très vite attachants, les élèves émanent une source de vie à l'écran, où l'on comprend mieux pourquoi cela doit être un métier prenant. Par choix scénaristique, les parents d'élèves ne sont jamais en confrontation directe avec ce qui pourrait un être la pierre angulaire du village auvergnat. Tendresse et France profonde, curieux de voir une évolution 15 ans après.

Ce film est situé dans un petit village et comme ils étaient peu d'enfants tous allaient à la même école.
Le professeur a un traitement trés proche avec ses élèves et il s’intéresse beaucoup à sa situation personnelle. il joignait les plus grands enfants avec les petits enfants pour qu’ils apprennent les uns des autres.
D’un côté, le professeur fait un bon travail parce qu’il leur apprend à être respectés entre eux, mais à un niveau académique il leur apprend la base , écrire, lire, peindre…
Les élèves, au commencement n’étaient pas respectés, ils se battaient, mais grâce au professeur ils ont appris à s’entendre bien.
Le film a un rythme très lent, et il peut devenir très répétitive parce qu’il raconte une vraie routine.
Nous aimons le film parce que les enfants sont trés amusants, par exemple, Jojo y Marie. Nous aimons le film aussi parce que c’est une histoire proche et normale de chaque jour.

Koldo Mitxelena- Paula, Eider, Judit et June.

Nous avons trouvé ce film merveilleux. Il est situé dans un petit village en France, avec des montagnes et des animaux.
Il raconte la vie scolaire d’un groupe d’enfants. Comme ils sont peu, l’instit peut individuellement s’occuper d’eux. Il fait beaucoup de questions parce qu’il veut que ses élèves s’expriment bien. Il insiste dans son état émotif. Quand les élèves ont des problèmes, l’instit les fait raisonner.
Il y a deux groupes d’enfants et défois ils apprennent ensemble et défois non, parce-qu’il sont d'âges différents.
On a aimé le film parce que les enfants sont très jolis, mais nous espérions qu’il allait se passer quelque chose, et le rythme du film est trop lent, il n’est pas émouvant. Mais il est recommandable pour les professeurs parce que bien qu’il n’utilise pas une très bonne pédagogie, il connaît bien ses étudiants.
En conclusión on peut dire ce n’est pas un film très usuel mais c’est intéressant.

Tout à déjà été dit sur ce magnifique petit documentaire, pourtant, je me suis surpris à être autant attendrit ... Un film doux dans sa forme et intense dans son message, tout en subtilité et en charme. Etre et Avoir est une magnifique plongée dans le quotidien de ces petites bouilles et de cet instituteur, même les polémiques n'entacheront pas la qualité et la merveille de ce travail. Surtout après cet fin !

Super documentaire, tellement émouvant, autant les élèves que le maître ! Donne tellement envie d'enseigner dans un endroit comme celui-ci

Un supre documentaire plein d'émotions, de rires et tres pédagogique, à voir sans hésitation.

Quel documentaire ...
Je suis jalouse de ne pas avoir connu ce Monsieur Lopez ...
Plein d'amour, d'humanité, de spontanéité, de partage ... de vie !

Super documentaire. Quel film touchant et sincère . Quel professeur admirable et les élèves attachants. J'ai adoré . Des longueurs parfois . Un film incontournable

Très bon film ! Certes un peu sensibilisé par les problèmes d'éducation, je trouve que ce film montre bien toutes ces petites choses, manières, touches qui contribuent au pédagogique, mais aussi à tout le reste, à l'immense "éducatif"... Construire, petit à petit, ce qu'un individu utilise après, dans sa vie d'adulte. Et oui, un 7 s'écrit de cette manière, et arrive après le 6. Le laborieux travail de départ, du scolaire, de la vie en groupe, des valeurs de respect, savoir se situer par rapport à l'autre... C'est ça l'école, toutes ces petites touches de savoir-faire, savoir-être... On se dit que ce film doit pouvoir déclencher de multiples vocations, tant le métier d'instituteur est présenté là sous un si bel aspect !

J'ai du mal a me l'expliquer mais (malgré quelques petites longueurs) ce documentaire m'a fortement ému.
Peut-être est-ce la sincérité,l'authenticité et l'humanité des personnages...peut-être cette immersion dans l'enfance qui fait remonter de la nostalgie ?
En tout cas bon sang ce que j'aurais aimé avoir un instituteur comme ce monsieur Lopez