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    La Marie du port
    Note moyenne
    3,1
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    21 critiques spectateurs

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    calamarboiteux
    calamarboiteux

    18 abonnés 440 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 mai 2007
    On dit de Carné qu'il représente le réalisme poétique; on dit aussi que ses bons films sont ceux auquels a collaboré Prévert, ce qui n'est pas le cas ici.
    Le réalisme poètique, c'est une atmosphère créée en idéalisant les milieux populaires, et "la Marie du port" correspond bien à ce cannevas.
    Prévert apportait une sophistication aux scénarios qu'on ne retrouve pas ici, et des mots d'auteurs que ses remplaçants ne savent inventer.
    Pourtant, si l'on accepte de rentrer dans cette histoire d'amour un rien bétasse et convenue (on songe au "Sabrina" de Billy Wilder, cependant postérieur), l'ensemble a du charme, de la vie, et Gabin campe un personnage auquel on peut s'attacher.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    14 abonnés 1 449 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 décembre 2023
    On est tenté par moments de rapprocher "La Marie du port" de "Quai des brumes", du même Carné. Parce que Port-en-Bessin focalise le malaise de jeunes gens comme le port du Havre concentrait le mal-être de tous les personnages. Cela dit, ce récit adapté de Simenon est plus une chronique de moeurs qu'un drame humain et n'a pas grand'chose à voir avec l'univers de Prévert et la noirceur poétique du "Quai des brumes"
    Comme sa soeur avant elle, la jeune Marie cherche à fuir l'ennui provincial, le sentiment d'enfermement, suivant ce qui n'est peut-être qu'un naturel désir d'émancipation. Un bourgeois de Cherbourg -autre ville portuaire, plus grande mais tout aussi provinciale, de sorte qu'on peut imaginer, ce que le film ne dira pas, la probable désillusion de l'héroine- lui offre la possibilité de quitter son village. Entre elle et lui, beaucoup plus âgé, se noue une attirance ambigüe, comme superficielle. Le fortuné restaurateur est un coureur de femmes, Marie rêve de liberté, et leur relation semble parfois plus de circonstances que profonde.
    La portée sociale et humaine de ce film, au demeurant agréable, reste modeste mais on y côtoie des jeunes femmes étonnamment lucides sur leur condition et un Jean Gabin entre deux âges dont l'interprétation, tantôt rappelle le premier, tantôt annonce le second.
    SociN
    SociN

    9 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 juin 2022
    Malgré un casting alléchant, le film est raté. Gabin surjoue du Gabin et on ne voit jamais où le film veut en venir. Est-ce une chronique d'un amour qui finit et d'un autre qui commence (mais c'est un peu mièvre), est-ce une critique de la condition sociale des jeunes filles pauvres qui ne peuvent s'élever que grâce à un paternaliste (mais c'est un peu tiède). L'aspect beaucoup plus matérialiste et sournois de la Marie du roman de Simenon est presque entièrement gommé spoiler: sauf lors de la dernière scène
    . C'est dommage. Mais pour cela, il aurait fallu un peu abimer Gabin. Le public (et l'acteur) n'y étaient probablement pas prêts.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un des meilleurs Gabin, servi par de bons dialogues. Un retour au réalisme poétique.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 octobre 2018
    Ce film n’est pas représentatif de l’œuvre de Carné : le rythme est parfois lent, certains monologues trop longs et surtout les personnages sont édulcorés notamment Marie clairement arriviste dans le roman.
    En ce qui concerne le jeu d’acteur, si Gabin est dans une espèce d’entre-deux, Nicole Courcel, du haut de ses 18 ans, fait preuve de force et de ténacité.
    Benoit Deleze
    Benoit Deleze

    1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 janvier 2022
    Gabin interprète ici le personnage d’Henri Châtelard, un riche commerçant propriétaire d’une brasserie, d’un cinéma et bientôt d’un chalutier. On retrouve dans le personnage de Henri Châtelard les traits qui ont fait la persona de Gabin. Puisque Gabin s’est construit une persona en interprétant des ouvriers travailleurs ou des soldats patriotes, on retrouve naturellement certains de ces aspects chez Châtelard.
    A mi-chemin entre le Don Juan et la figure du père, il est un « père séducteur ». Malgré ses cheveux blancs, Henri Châtelard séduit, entre autre, la jeune Marie, sa « presque » belle-sœur âgée de dix-huit ans. Sa relation avec les deux personnages féminins illustre parfaitement la transition de Gabin entre ces deux figures. spoiler: Si le récit commence en décrivant un personnage séducteur dans le refus catégorique de se marier, à l’image de ces rôles tragiques dont Bazin disait qu’ils devaient finir mal car « la midinette la plus romanesque serait déçue si Gabin se mariait », la fin de l’intrigue amoureuse tend à montrer un changement notable de ce trait de personnage. Seulement, à l’image de Gabin, Châtelard ne demeure pas maître à bord. Marie semble jouer avec lui de la même manière qu’il joue avec elle et sa concubine finit par le quitter. La Marie du Port s’inscrit de ce fait dans une phase de transition de la persona de Gabin, que ce soit au niveau du statut social ou de la représentation de la virilité.
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