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Un visiteur
2,5
Publiée le 29 septembre 2006
Film sacrément vieillot (en tous cas au niveau des effets spéciaux), mais concept original, au moins pour l'époque. Il se laisse tout de même regarder.
Naufrage industriel que j’ai aimé étant enfant, j’ai redécouvert le film sur le tard et force est de constater que les critiques ont raison. Outre un design kitsch, que ce soit dans les décors ou les costumes, la gestion de l’histoire, la progression narrative et globalement la cohérence thématique sont totalement absentes de ce métrage qui a souffert d’une production chaotique. Le résultat se regarde sans déplaisir, mais laisse un sentiment de ratage inévitable. Un faux-pas plutôt rare dans la carrière de Stanley Donen qui, au départ, n’était que producteur. Devant l’incompétence du réalisateur John Barry, Stanley Donen est venu à la rescousse en le virant du plateau. Le résultat final s’en ressent forcément.
Stanley Donen réalisateur célèbre pour ses brillantes comédies policières comme "Charade" ou pour ses comédies musicales comme le très célèbre "Chantons sous la pluie" co-réalisé avec Gene Kelly, signe ici une série Z dans le genre de la science-fiction. Les bons acteurs (Kirk Douglas, Farrah Fawcett et Harvey Keitel) sauvent tout juste le film des oubliettes car ce n'est pas l'histoire qui vaut le détour. On cherchera presque en vain une quelconque référence à un thème du genre puisque le réalisateur a quasiment passer à côté de la thématique, pourtant riche, de la machine échappant à son créateur ou même du robot affublé du désir charnel tout à fait humain à l'encontre d'une jolie femme. Utilisant à bon escient la plastique aguichante de Farrah Fawcett, l'une des "Drôles de dames", Stanley Donen ne semble donc pas avoir été trop préoccupé par le scénario, trop simpliste, du film. Les décors et les effets spéciaux sont également peu réalistes même pour l'époque (le premier épisode de "Star Wars" date quand même de 1977 soit deux ans plus tôt !).
stanley donen dans l'espace ? on est dans la 4eme dimension en voyant ce film kitsch et inégal. c'est mal filmé par donen qui n'est pas dans son genre de prédilection mais farrah est tellement séduisante.
Réalisé par Stanley Donen, "Saturn 3" est un film de science-fiction britannique. Il s'agit d'un huis-clos spatial, se déroulant dans un futur dystopique, et où les acteurs ne sont que trois : Kirk Douglas, Farrah Fawcett (dont les deux personnages vivent une histoire d'amour aussi belle que tragique) et Harvey Keitel, très convaincant en psychopathe fanatique. L'esthétique est soignée et l'intrigue captivante _ proche du thriller horrifique _ donne lieu à plusieurs scènes mémorables. Outre ces qualités, ce film sorti en 1980 est une réflexion pertinente, voire visionnaire, sur la nature déshumanisante du transhumanisme _ lequel allait prendre son essor dès les années suivantes. Une technologie très avancée n'exclut pas l'obscurantisme et la barbarie. Sans être un chef-d'œuvre , "Saturn 3" est un vrai bijou du cinéma SF, extrêmement sous-côté et à (re)découvrir.
malgré un casting alléchant, Saturn 3 n'est rien d'autre qu'un film typique de série B, kitsch et scénaristiquement décevant. Les décors sont malgré tout plutôt bien fait pour l'époque et le robot aussi. Mais le jeu des acteurs laisse en revanche à désirer, Kirk Douglas cabotine pas mal et Farrah Fawcett est juste là pour meubler le film avec sa superbe plastique. Seul Harvey Keitel est crédible dans son rôle de scientifique névrosé et calculateur. Bref, un nanar "sympathique" qui accuse son âge, mais qui se laisse quand même regarder, sans prétention...
Film d'un autre temps. C'est 'absolutely kitsch'. On a plus l'impression de regarder un long épisode de Star Trek avec des acteurs alors en pleine notoriété. Les effets spéciaux sont très mauvais pour l'époque, entre les vaisseaux spaciaux playmobil, la traversée des anneaux de Saturne en lego et les décors en carton-pâte de la base satellite. Une fois que l'on s'est posé, il ne se passe quasiment rien. Benson veut se taper Alex, la caricature de base de la blonde nunuche made in 70's. Il construit alors Hector le robot (pas trop mal fait par rapport au reste) qui va finir par échapper à son contrôle et finalement tomber lui aussi amoureux d'Alex! Formidable de réalisme et de romantisme. Au passage, Hector zigouille le clebs de notre chère et belle Farrah Fawcett sans aucune raison. La seule approche intéressante c'est celui l'univers cyborg incarnée par le duo Hector-Benson. Mais ça reste très très léger. Psychologiquement, tous les personnages sont creux, tout comme leurs dialogues. Même celui de Kirk Douglas, qui se donne pourtant à fond, n'arrive pas à sortir du ridicule ce scénario qui ne tient à aucun moment debout. Le réalisateur a, par contre, fait beaucoup plus d'efforts concernant les costumes et le maquillage puisque les acteurs changent quasiment de fringues et de coiffures à chaque scènes. Il faut vraiment en vouloir pour y trouver une finalité métaphysico-philosophico-politique. C'est juste un film qui n'a pas les moyens de ses ambitions. Une série Z poilante à se passer en soirée entre amis. On peut y rajouter une bonne couche de "Turkish Star Wars" pour bien finaliser l'affaire et le tour est joué.
Un excellent film de SF avec un scénario très riche et des effets spéciaux qui n'ont pas pris une ride (on trouve d'ailleurs rarement dans les films d'aujourd'hui des intérieurs de base spatiale aussi bien fait)
Dommage qu'il soit si difficile à trouver en DVD par contre car il fait partie des indispensables dans une collection de SF !