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Informaticien Dubinfo
11 abonnés
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4,5
Publiée le 25 octobre 2013
Un film culte, assez angoissant. Excellente réalisation, ce film n'a pas mal vieilli (on parle pourtant d'un film qui a 40 ans !). à voir (attention pas le remake !).
Après un début surprenant (de la télé réalité sexy avant la lettre), on a droit une montée du suspense digne d'Hitchcock (ah, cette scène où le gars achète un gros gâteau !) et une prestation véritablement exceptionnelle de Margot Kidder. La seconde partie voit l'entrée en scène de la très belle Jennifer Salt dans le rôle d'une journaliste curieuse et têtue, quant à la troisième c'est déjà tout De Palma, renversement de situation, angoisse, onirisme jusqu'au final. Une mise en scène et une direction d'acteurs impeccable (il faut noter l'excellent William Fnley) une musique obsédante (Bernard Herrmann) une histoire originale. Que du bonheur !
Avec son premier thriller horrifique, De Palma fait ses gammes de réalisateur et pose les jalons d’une œuvre à venir, qui s’attachera à maintes reprises à revisiter Hitchcock, comme c’est le cas ici (« Psychose » pour sa tueuse souffrant d’un dédoublement de la personnalité mais aussi « Fenêtre sur cour » et « Vertigo ») tout en y intégrant ses obsessions sur le voyeurisme et la manipulation, ainsi qu’un sens de la bouffonnerie macabre. Sur la forme, il fait preuve d’une science assurée du découpage, en particulier dans la construction de séquences en point de vue subjectif et dans l’usage du split-screen dont il abusera plus tard (dans le film, celui du meurtre et de sa dissimulation est peut-être le plus pertinent et jubilatoire de sa carrière). Il en résulte une efficace série B, non exempt de maladresses, mais qui fait déjà montre d’une redoutable gestion de la tension et de beaux moments de cinéma (le premier meurtre, l’ambiance qui vire au cauchemar dans la dernière partie, le surréalisme des séquences finales).
Thriller hitchockien (donc avec humour et cynisme) au scénario original et imaginatif, un peu trop glauque sur la fin et totalement invraisemblable. L’essentiel est que l’on ne s’y ennuie pas une seconde.
Chef d'oeuvre de l'hystérie et de ces attentes sans fondements ( en tout cas sans raisons ) que tout le monde a connu au moins une fois dans sa vie ; il est parfaitement insupportable de croire la seule idée que quelqu'un ait pu échapper à ce film & à l'air inquiet si pitoyable et comique de l'animateur TV !
L'histoire d'un femme qui déjante très vite après avoir ramené un homme à dormir chez elle. Ça ressemble un peu à un Hitchcock dans l'histoire et la manière dont se suivent les événements. Pour ce qui est du coté technique c'est époustouflant de fraicheur: des plans doubles, des jeux de couleurs qui s'opposent. Il n'y a que le cadre où c'est encore un peu hésitant mais on reconnait bien le génie du réal. Par contre le sang il fait très sponsorisé par Heinz ! Vraiment bien, c'est une sorte de polar psychologique et presque psychédélique sur la fin. En plus je craque sur l'actrice elle est trop belle.
Soeurs De Sang est le premier thriller d'une longue séries pour Brian De Palma. Prenant la forme d'un hommage à Alfred Hitchcock, il reprend des thèmes qui ont fait le succès des films du réalisateur britannique et les mélange : le voyeurisme de Fenêtre Sur Cour et la schizophrénie de Psychose, notamment. La mise en scène est assez originale avec par exemple l'utilisation d'écrans séparés. Le niveau des acteurs est assez hétérogène mais la musique de Bernard Herrmann, également utilisée par Hitchcock, permet à elle seule de rendre le film intéressant. Plus qu'un film original, Soeurs De Sang est un bel hommage au maître du genre.
Autant lire Freud que de perdre son temps devant ce genre de film. Ce qu’on aime avant tout chez Freud, c’est le fait que c’est encore un savant qui parle, qui nous parle. Les rôles ne sont pas mélangés ; il ne se départi pas du sien, celui de médecin. ———————————————————————————————————————————————— DePalma tente d'explorer comme dans le cinéma d'Hitchcock ou mieux encore comme dans celui du divin Bergman le champ psychanalytique. Seulement, à l’instar de Polanski, il poussera le délire psychanalytique jusqu’à ce degré de démence paranoïaque où le médecin lui-même se retrouve incorporé dans la théorie du soupçon. ———————————————————————————————————————————————— Dans ces conditions, aucune guérison n’est possible ; pire encore, il y a contamination des personnes saines. C’est à peine si le spectateur lui-même ne se retrouve pas à la fin du film plus embrouillé qu’avant, plus "inconscient".
Philip rencontre une jeune femme séduisante, Danielle Breton, lors d'un jeu télévisé. Il apprend que celle-ci a une soeur jumelle. Rapidement, les choses se compliquent et sa soeur tue le jeune homme. Thriller à l'ambiance inquiétante, Sisters nous dessert une histoire étrange. Les liens unissant les deux soeurs demeurent flou et mystérieux. On se demande qui est la psychopathe, à moins que ce ne soit les deux. Toujours est-il que le film offre une musique en totale adéquation avec les sentiments des soeurs et leur état psychologique : anarchique et cacophonique. Au final, Sisters est un film atypique à l'atmosphère étrange, mais indéniablement prenant.
Pour moi fidéle de Brian de Palma, ce film est le meilleur qu'il est fait (parmis ceux qu'il a écrit et réalisé, je ne compte donc pas Scarface), l'ambiance, l'intrique, le son, le montage plus que géniale, le jeux des acteurs, tout est parfait. Un grand hommage à Hitchock et du grand grand De Palma Moi j'adore et je dis bravo.
Une remarquable référence du genre,un hommage grandiose à qui vous savez..,et une photographie de haut vol contribuent à faire de ce film,une grande réussite.Jubilation garantie pour aficionados,et envoutante emprise filmique.De Palma n'a pas son pareil pour illustrer l'univers psycho-pathologique et cauchamardesque,en sublimes variations sur un même thème.Michael Powell,entre autres illustres référents, s'en trouve dignement honoré. Quelques scènes "choc",sublimées,qu'on est pas prêt d'oublier...
Une oeuvre troublante, à la limite d'être dérangeante. De Palma nous livre ses thèmes habituels : faux-semblants, personnages tordus, voyeurime, meurtres, passé trouble ... Le film a évidemment vieilli (en particulier pour ce qui est du décor, ou encore de la photo), mais son impact en demeure intact. La mise en scène, sans être éblouissante (le film manque un peu de rythme), nous restitue parfaitement l'ambiance du scénario. Malgré le malaise propre à ce genre de film, c'est une jouissance certaine que de rentrer dans cette histoire morbide et schizophrène. Ames sensibles s'abstenir.
Impossible de ne pas penser à Psychose en voyant ce Soeurs de Sang de Brian de Palma. Que ce soit en raison de l'intrigue, assez similaire, dans la musique (avec Bernard Herrmann qui compose un thème aux sonorités proches de celles que l'on connaît si bien dans le film de Hitchcock). Toutefois, résumer Soeurs de Sang à un simple Psychose bis serait réducteur. D'abord parce que malgré de fortes similitudes, Brian de Palma a su se distinguer en offrant un petit plus dans l'intrigue: les événements vont amener à un dénouement qui n'est pas forcément celui que l'on aurait pu attendre, ce qui permet ainsi de maintenir intact l'intérêt du spectateur jusqu'à la dernière minute. Ensuite, parce que le style de Brian de Palma est bien là, notamment la division de l'image en deux plans permettant de montrer deux scènes se déroulant simultanément ou deux angles de vue d'une même scène. Par l'intelligence du scénario, plus riche qu'il n'y paraît, et la touche Brian de Palma, et malgré une intrigue qui peine à s'installer dans le premier quart d'heure, Soeurs de Sang est un film remarquable et dont les qualités ne sont pas toujours reconnues. A noter enfin l'impressionnante prestation de Margot Kidder.
Certes pas exceptionnel et trés kitsch mais il y a quelque chose de particulier que j'ai beaucoup aimé dans ce film , le style De Palma , les débuts du cinéaste juste avant "phantom of the paradise" , il y a dans ces films du debut de sa carriére une atmosphére unique et particuliérement stridente que j'adore et que je relie aux premiers films de Dario Argento ( surtout "profondo rosso" ) . Le théme des soeurs siamoises est comme cela est dit dans le film quelque chose de malsain et de fascinant , il fallait y penser