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Chaill
13 abonnés
396 critiques
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3,5
Publiée le 18 juin 2016
Un personnage haut en couleurs taillé sur mesure pour Jean Gabin, qu'on s'amuse à suivre dans son quotidien de squatteur d'immeuble en chantier et de saccageur de bars. Les seconds rôles sont remarquables, avec en tête Bernard Blier qui campe un patron de bar caractériel et influençable au possible, et Darry Cowl émouvant en paumé peu érudit. La réflexion principale du film émane de la scène ou Archimède (bohémien sans le sou) laisse un ouvrier (prisonnier de sa routine) rêveur en lui annonçant son intention d'aller vivre sur la côte.
Comédie légère qui ne prends pas au sérieux, où tous les personnages secondaires sont caricaturés, parfois jusqu’à l’extrême, pour laisser éclater le naturel du grand Jean Gabin, qui multiplie paroles subtiles et gags, quelquefois véritablement irrésistibles, ou a contrario, à la limite du grotesque. Réservé tout de même à un public peu exigeant.
Enfin Jean Gabin dans une comédie pure et dure où le casting s'étoffe des meilleurs interprètes de l'âge d'or français et dans laquelle Audiard se donne à cœur joie. C'est vraiment sa toute première fois dans la relâche et le "fun", et pour ce qui est de la danse et du chant, papy Gabin n'est pas en reste ! D'ailleurs, le film a été fait sur son idée. Il réconcilie sa carrière avec le genre et surtout renoue son image avec le meilleur de l'humour français.
C'est tout simplement mon film préféré . Un Gabin plus qu'en forme, des repliques hilarantes, une repartie a couper le souffle . Certaines scénes sont vraiment excellente . A VOIR D'URGENCE POUR TOUT LES FANS DE GABIN
Excellent. Le trio Gabin, Darry cowl, Blier fait des étincelles. Quel humour, bravo tout en finesse, bref du très bon Audiard. Un Gabin mémorable quand il veut retournner en prison où la scène de la destruction du bar avec un Blier fort en gueule mais veule devant la menace Gabin et un Darry Cowl avec moins de dialogue mais un don comique inénarrable. Foncez
On retrouve dans " Archimède le clochard " un Jean Gabin en très grande forme dans le rôle principal, et qui donne toute l'étendue de son talent sur les succulents dialogues de Michel Audiard. A ses côtés, se trouve quelque seconds rôles bien savoureux dont Bernard Blier ( dans le rôle du second patron du café ) ou encore Darry Cowl et Julien Carette, ce dernier campe d'ailleurs un bien drôle voleur de chien de luxe. Ajouter à cela une belle histoire et une mise en scène qui réserve son lot de séquences bien comiques ( celle où Jean Gabin se met à danser est vraiment excellente ) et vous obtenez une comédie française qui n'est franchement pas négligeable.
La collaboration Gabin-Audiard, c’était du sérieux, débouchant sur de très bons films. On ne va pas les citer hein. Premièrement, parce qu’on les connait par cœur. Et deuxièmement, car la liste est assez longue. En revanche, il y en a eu aussi des beaucoup moins bons. A l’image de cet « Archimède le clochard » qui à mon goût est une comédie bien décevante et qui n’est jamais capable de nous offrir une poilade qui, sur le papier, était des plus alléchantes. Une poilade qui n’a malheureusement pas lieu. Pourtant que ce soit Audiard ou Gabin (qui en fait d’ailleurs des tonnes) aucun ne ménage ses efforts. Mais cette fois ci, la mayonnaise ne prend absolument pas. Ça démarre pas trop mal, mais l’on finit par s’ennuyer et décrocher complètement. Cela aurait pu être très drôle, mais ça ne l’est pas. Pourtant, il y a une forte connotation sociale dans ce film. Avec au passage un foutage de gueule bien appuyé adressé aux gens de la Haute. Une connotation en quelque sorte « noyée » sous un flot de franchouillardise totalement assumée. Mais ça ne peut pas marcher à tous les coups. La classe et le charisme animal de Jean Gabin ne peuvent pas tout faire non plus. Et l’on ne peut pas compter non plus sur un Bernard Blier, qui est malheureusement trop peu présent. Entre deux ou trois verres de pinard, de champagne et de tapanel supérieur de la réserve du père Grégoire, on n’a pas grand-chose à se mettre sous les chagnottes. Tant pis.
Une sympathique comedie ou une pleiade de grands acteurs nous amusent pendant 1h20.Jean Gabin est tres drole dans le role du clochard.Et on note la presence de Darry Cowl , Bernard Blier , Jacqueline Maillan , Noel Roquevert , Carette , Dora Doll.... Une comedie qui n'a pas vieilli.A voir et a revoir.
Mine de rien, "Archimède le Clochard" peut être considéré comme la première vraie comédie de Gabin. Il faut bien avouer, le scénario est un peu léger et la quête même reste un simple prétexte pour laisser Gabin faire le show en clodo bien né, cultivé et anar. Gabin en fait des tonnes et cabotine à tout va en clodo alcoolique. Le film s'avère être un divertissement fort sympathique mais certainement pas un film majeur dans la filmo de la star. En effet, si quelques passages restent savoureux (Gabin danse et vocifère comme personne !) le film repose que sur deux paramètres, Gabin lui-même et Audiard. Site : Selenie
De bons dialogues, un scénario pas mauvais et une prestation soignée de Jean Gabin, comme toujours. Quelques lenteurs par moment, mais du culot. Beaucoup de culot pour les activités de Jean Gabin. Le film date d'une autre époque et beaucoup d'acteurs surjouent, les acteurs en arrière-arrière plan, surtout.
Encore un film avec Jean Gabin que j'ai vu au moins trois fois et dont je ne me lasse pas pour plein de raisons. D'abord, Gilles Grangier est aux commandes, ce qui contribue en principe à assurer un bon spectacle. Ensuite, nous surfons sur les dialogues de Michel Audiard, le meilleur dialoguiste du cinéma français à mes yeux. Enfin, la distribution est éclatante : outre Gabin déjà cité, on retrouve une partie des grands seconds rôles qui ont fait les succès d'antan, Bernard Blier, Noël Roquevert, Darry Cowl, Paul Frankeur, Dora Doll et Julien Carette, inoubliable pour son accent de titi parisien. Blier et Gabin font une paire explosive et ce dernier surpasse à nouveau tout son petit monde par sa truculence et son immense talent. Les situations comiques sont bien exploitées et les dialogues concomitants font mouche à chaque instant. Les différentes confrontations, notamment avec Blier et Carette ansi que Jacqueline Maillant, valent leur pesant de cacahuètes. Ce petit chef-d'œuvre de 1959 est hilarant, désopilant et complètement déstressant, une savoureuse comédie des temps ehureux. La "chiourme" et le "spécial au mirror" ne manquent de faire leur effet…
Archimède le clochard est une comédie éminemment politique en ce qu’elle dénonce l’instrumentalisation des sans-abris par les puissances publiques et les classes privilégiées. Par bien des aspects, depuis la musique jusqu’à l’imagerie d’un immeuble en démolition, le long métrage ressemble au Kid de Charlie Chaplin (1921) ; mais en lieu et place de l’enfant recueilli, des chiens transportés dans un landau – ce qui occasionne une scène des plus cocasses au cours de laquelle Arsène essaie de draguer une bonne sœur ! Il faut voir la séquence de réception chez Madame Marjorie (Jacqueline Maillan) pour saisir au mieux la lutte des classes qui se rejoue ici : la pauvreté devient « pittoresque » et « drôle », le clochard amusant la galerie par ses grands airs, ses danses enivrées et sa descente d’alcool. Un des convives va même jusqu’à l’associer à Beaumarchais et à Marivaux, en qualité « d’esprit de la rue ». Ce que les bourgeois ne comprennent toutefois pas, c’est qu’Archimède possède davantage qu’eux et que tous les travailleurs dénigrés du début à la fin : il fait de son état précaire un art de vivre libre, indépendant et authentique. Cette authenticité s’exprime par ses coups de gueule et son caractère bien trempé, qu’il oppose aux bruits d’une modernité asservie (radio, publicité…) : les dialogues de Michel Audiard trouvent là leur raison d’être. Gilles Grangier brosse le portrait d’un clochard humaniste et fidèle à ses principes, loin des représentations misérabilistes conventionnelles ; un personnage qui démasque l’hypocrisie ambiante. On ne peut que l’en féliciter et se délecter de cette comédie de destruction massive intelligente et fort bien interprétée, Jean Gabin en tête. « Qui sème le vent récolte Archimède »…
Cette comédie, signée Gilles Grangier, a connu un gros succès auprès du public à sa sortie en 1959. On suit les tribulations d’un clochard épris de liberté. C’est Jean Gabin lui-même qui a eu l’idée du scénario. Ce rôle d’homme marginal lui permet de crever l’écran avec sa gouaille habituelle servie par les dialogues de Michel Audiard. On retrouve également plusieurs acteurs attachants (Darry Cowl, Bernard Blier, Jacqueline Maillan, etc.). Bref, sans être exceptionnel, ce film propose un regard critique tendre et drôle sur la société de l’époque.
Voilà une comédie comme on en fait plus! Le scénario tient sur un timbre poste mais là n'est pas la question. Ce film est créé pour un jeu d'acteur autour de dialogues ciselés aux petits oignons. L'acteur c'est Jean Gabin et les dialogues sont de Michel Audiard. Quand on a dit cela, on peut retirer l'échelle. Il n'y a pas mieux! On se régale, on savoure et on rit. La gouaille du monde de la rue est parfaitement rendu, ainsi que le monde des SDF que personne ne veux connaitre, ne veux voir. Seul petit bémol, il en faut tout de même, c'est la fin qui aurait pu être un peu plus exubérante et joyeuse. Et en plus, ce film nous permet de nous replonger dans le Paris de la fin des années 50, avec ces hideux quartiers de barre d'immeubles en périphérie en cours de construction mais aussi ses quartiers populaires. A voir par tous, pour rire, se réjouir et voir ce qu'était un grand acteur.
Gabin fait son Gabin, excessif, cabotin, pas toujours drôle tant il en fait trop; on le retrouve à l' identique dans "Un singe en hiver " aux côtés de J.P Belmondo, dans son rôle d' alcoolique. Et dans bien d' autres films aussi: sa marque de fabrique sur le tard. Les acteurs s' en tirent bien, le scénario est acceptable, sans grande surprise; un film gentillet, trop lent, teinté parfois d' humour. Une scène -et malheureusement une seule!- bien vue: la réception d' Archimède dans une soirée de la "haute". Le film se laisse voir, sans plus; pas un chef-d' oeuvre, loin de là! On s'y ennuie parfois.