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Acidus
617 abonnés
3 647 critiques
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3,5
Publiée le 9 novembre 2022
Long métrage qui tourne, comme le titre l'indique, intégralement autour du personnage éponyme incarné par Jean Gabin. A croire que le rôle fut écrit pour ce dernier car l'acteur assure le film à lui seul. Il faut dire qu'il est servi par des dialogues (merci Michel Audiard) très bien écrits avec de bonnes envolée lyrique et pas mal d'humour. Le film conserve d'ailleurs une certaine fraicheur malgré les décennies passées et un scénario finalement assez classique et peu consistant. Un bon divertissement pour les amateurs des textes d'Audiard et du charismatique Gabin.
En cette fin des années 50, Gabin s'offre un costume sur-mesure (l'idée de départ étant la sienne) pour convoquer une bonne partie de ce qui a fait sa gloire depuis ses débuts: de la gouaille, du bon mot en mitraille, un brin de danse et de chansonnette, dans un scénario qui égratigne gentiment les petits patrons et les petits bourgeois, sans oublier l'ordre établi. C'est presque difficile à suivre par moments tellement le débit y est furieux, l'histoire en elle-même n'offre qu'une succession de péripéties visant seulement à nourrir la prestation d'un Gabin en très grande forme, cannibalisant l'écran comme ses partenaires (et pourtant il y en avait une sacrée brochette).
Un pur bonheur , Gabin en clochard j'ai adoré, les répliques s'enchaînent . Un comédie sans prise de tête. Tout les seconds rôles sont impeccable. Quand on attaque Archimede on s'en souvient. Excellent
Quelques dialogues sont intéressant. Mais l'histoire manque vraiment de sel. Je préfère les vieux de la vieille où tout est réussi. L'histoire, les dialogues irrésistibles et les trois comédiens Jean Gabin, Pierre Fresnay et Noël Noël qui donnent au film, une envolée humoristique que l'on peine à voir dans cet archimède.
La classe de Jean Gabin ne suffit pas à sauver le film. Les deux ou trois bonnes répliques non plus. Le scénario est bien creux. Du coup on s'ennuie à en mourir.
Un film qui part fort avec un Audiard en verve, une distribution haut de gamme dont Gabin dans un rôle sur mesure de clochard-philosophe-anar. Des dialogues qui font grincer aujourd’hui dans notre monde auto-censuré : « Ça prend la Bastille et ça se prostitue dans des boulots d’esclave » ou « On ne trouve plus de nègres : ils font tous la révolution ou une licence de Lettres.» Dommage que le scénario s’essouffle en 2ème partie avec des scènes moins abouties.
Jean Gabin cabotine à tout-va dans cette comédie qui, dialogues d'Audiard obligent, s'écoute au moins autant qu'elle se regarde. Certains aphorismes et autres paradoxes sur la condition de clochard sont, reconnaissons-le, amusants. A ce petit jeu, Bernard Blier, dans son second rôle de bistrotier, se montre irrésistible et, finalement, plus convaincant, parfois, que ne l'est Gabin. Ce dernier, en clochard pittoresque, coléreux et érudit, en fait des tonnes, sans pour autant que le personnage existe au-delà du charisme de l'acteur. L'interprétation est monocorde et on désespère de voir une lueur d'humanité, une étincelle de vérité dans le regard d'Archimède. Gilles Grangier suit Gabin dans ses pérégrinations plus ou moins cocasses, spoiler: dans une prison où Archimède prétend passer l'hiver, dans un salon bourgeois où il séduit par ces citations d'Apollinaire ou dans un café qu'il dévaste à l'occasion. Mais, de rencontres en rencontres, sans l'aide d'une intrigue, le personnage finit un peu par s'user et se répéter.
Une comédie correcte où l'on ne retiendra que la prestation en grande forme de Jean Gabin (il vocifère, danse etc...) dans la peau d'un clochard qui ne veut pas passer sa vie dans le froid et l'inconfort. Les seconds rôles (Darry Cowl, Julien Carette) sont corrects et les dialogues sont signés Michel Audiard. Loin d'être le meilleur film de Gabin.
Un classique du cinéma français d'antan. Un Gabin dans ses œuvres. Blier nous régale dans son rôle de patron de bistrot colérique et cocu. Dommage que le film manque d’une intrigue d’ensemble et se termine un peu rapidement.
« Tout corps plongé dans un liquide subit une poussée de bas en haut égale au poids du volume de liquide déplacé : pas de glace ! »
Difficile de résumer un tel film dont le scénario n’est qu’un prétexte à une suite de scènes satiriques et drôles, portées par les dialogues enlevés d’Audiard et jouées par un exceptionnel Gabin, entouré de toute une galerie de personnages secondaires typés, au premier rang desquels un fabuleux Darry Cowl.
S’il est vrai qu’une telle œuvre, par certains dialogues, s’attirerait aujourd’hui des foudres légitimes, elle est à resituer dans son époque et un style exclusivement français depuis Molière en passant par Cyrano de Bergerac : la gouaille. A découvrir ou redécouvrir pour la nostalgie d’un Paris qu’on voit évoluer devant la caméra de Gilles Grangier à la façon, parfois, d’un documentaire.
Tout le film repose sur le personage et la performance de Jean Gabin, avec tout de même des rôle secondaires très intéressants. Jean Gabin joue le rôle d’un clochard cultivé et anar se refusant de dormir sous les ponts. Pour cela, il est même prêt à séjourner en prison.
Le film, bien que léger, est pourvu tout de même de dialogues bien écrits et bien mis en scènes. Mais seul la performance de Jean Gabin est à retenir.