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    Archimède, le clochard
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    43 critiques spectateurs

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    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    14 abonnés 1 440 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mars 2024
    Jean Gabin cabotine à tout-va dans cette comédie qui, dialogues d'Audiard obligent, s'écoute au moins autant qu'elle se regarde. Certains aphorismes et autres paradoxes sur la condition de clochard sont, reconnaissons-le, amusants. A ce petit jeu, Bernard Blier, dans son second rôle de bistrotier, se montre irrésistible et, finalement, plus convaincant, parfois, que ne l'est Gabin. Ce dernier, en clochard pittoresque, coléreux et érudit, en fait des tonnes, sans pour autant que le personnage existe au-delà du charisme de l'acteur. L'interprétation est monocorde et on désespère de voir une lueur d'humanité, une étincelle de vérité dans le regard d'Archimède.
    Gilles Grangier suit Gabin dans ses pérégrinations plus ou moins cocasses, spoiler: dans une prison où Archimède prétend passer l'hiver, dans un salon bourgeois où il séduit par ces citations d'Apollinaire ou dans un café qu'il dévaste à l'occasion.
    Mais, de rencontres en rencontres, sans l'aide d'une intrigue, le personnage finit un peu par s'user et se répéter.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    217 abonnés 2 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2023
    En cette fin des années 50, Gabin s'offre un costume sur-mesure (l'idée de départ étant la sienne) pour convoquer une bonne partie de ce qui a fait sa gloire depuis ses débuts: de la gouaille, du bon mot en mitraille, un brin de danse et de chansonnette, dans un scénario qui égratigne gentiment les petits patrons et les petits bourgeois, sans oublier l'ordre établi. C'est presque difficile à suivre par moments tellement le débit y est furieux, l'histoire en elle-même n'offre qu'une succession de péripéties visant seulement à nourrir la prestation d'un Gabin en très grande forme, cannibalisant l'écran comme ses partenaires (et pourtant il y en avait une sacrée brochette).
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    6 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2023
    « Tout corps plongé dans un liquide subit une poussée de bas en haut égale au poids du volume de liquide déplacé : pas de glace ! »

    Difficile de résumer un tel film dont le scénario n’est qu’un prétexte à une suite de scènes satiriques et drôles, portées par les dialogues enlevés d’Audiard et jouées par un exceptionnel Gabin, entouré de toute une galerie de personnages secondaires typés, au premier rang desquels un fabuleux Darry Cowl.

    S’il est vrai qu’une telle œuvre, par certains dialogues, s’attirerait aujourd’hui des foudres légitimes, elle est à resituer dans son époque et un style exclusivement français depuis Molière en passant par Cyrano de Bergerac : la gouaille. A découvrir ou redécouvrir pour la nostalgie d’un Paris qu’on voit évoluer devant la caméra de Gilles Grangier à la façon, parfois, d’un documentaire.
    Acidus
    Acidus

    618 abonnés 3 648 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2022
    Long métrage qui tourne, comme le titre l'indique, intégralement autour du personnage éponyme incarné par Jean Gabin. A croire que le rôle fut écrit pour ce dernier car l'acteur assure le film à lui seul. Il faut dire qu'il est servi par des dialogues (merci Michel Audiard) très bien écrits avec de bonnes envolée lyrique et pas mal d'humour. Le film conserve d'ailleurs une certaine fraicheur malgré les décennies passées et un scénario finalement assez classique et peu consistant.
    Un bon divertissement pour les amateurs des textes d'Audiard et du charismatique Gabin.
    mickael l.
    mickael l.

    33 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 avril 2022
    Un pur bonheur , Gabin en clochard j'ai adoré, les répliques s'enchaînent . Un comédie sans prise de tête. Tout les seconds rôles sont impeccable. Quand on attaque Archimede on s'en souvient. Excellent
    stans007
    stans007

    17 abonnés 1 233 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mai 2021
    Un film qui part fort avec un Audiard en verve, une distribution haut de gamme dont Gabin dans un rôle sur mesure de clochard-philosophe-anar. Des dialogues qui font grincer aujourd’hui dans notre monde auto-censuré : « Ça prend la Bastille et ça se prostitue dans des boulots d’esclave » ou « On ne trouve plus de nègres : ils font tous la révolution ou une licence de Lettres.» Dommage que le scénario s’essouffle en 2ème partie avec des scènes moins abouties.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 749 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 janvier 2021
    Archimède le clochard est une comédie éminemment politique en ce qu’elle dénonce l’instrumentalisation des sans-abris par les puissances publiques et les classes privilégiées. Par bien des aspects, depuis la musique jusqu’à l’imagerie d’un immeuble en démolition, le long métrage ressemble au Kid de Charlie Chaplin (1921) ; mais en lieu et place de l’enfant recueilli, des chiens transportés dans un landau – ce qui occasionne une scène des plus cocasses au cours de laquelle Arsène essaie de draguer une bonne sœur ! Il faut voir la séquence de réception chez Madame Marjorie (Jacqueline Maillan) pour saisir au mieux la lutte des classes qui se rejoue ici : la pauvreté devient « pittoresque » et « drôle », le clochard amusant la galerie par ses grands airs, ses danses enivrées et sa descente d’alcool. Un des convives va même jusqu’à l’associer à Beaumarchais et à Marivaux, en qualité « d’esprit de la rue ». Ce que les bourgeois ne comprennent toutefois pas, c’est qu’Archimède possède davantage qu’eux et que tous les travailleurs dénigrés du début à la fin : il fait de son état précaire un art de vivre libre, indépendant et authentique. Cette authenticité s’exprime par ses coups de gueule et son caractère bien trempé, qu’il oppose aux bruits d’une modernité asservie (radio, publicité…) : les dialogues de Michel Audiard trouvent là leur raison d’être. Gilles Grangier brosse le portrait d’un clochard humaniste et fidèle à ses principes, loin des représentations misérabilistes conventionnelles ; un personnage qui démasque l’hypocrisie ambiante. On ne peut que l’en féliciter et se délecter de cette comédie de destruction massive intelligente et fort bien interprétée, Jean Gabin en tête. « Qui sème le vent récolte Archimède »…
    GéDéon
    GéDéon

    54 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 mars 2023
    Cette comédie, signée Gilles Grangier, a connu un gros succès auprès du public à sa sortie en 1959. On suit les tribulations d’un clochard épris de liberté. C’est Jean Gabin lui-même qui a eu l’idée du scénario. Ce rôle d’homme marginal lui permet de crever l’écran avec sa gouaille habituelle servie par les dialogues de Michel Audiard. On retrouve également plusieurs acteurs attachants (Darry Cowl, Bernard Blier, Jacqueline Maillan, etc.). Bref, sans être exceptionnel, ce film propose un regard critique tendre et drôle sur la société de l’époque.
    vivaBFG
    vivaBFG

    10 abonnés 1 135 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 mai 2020
    Voilà une comédie comme on en fait plus! Le scénario tient sur un timbre poste mais là n'est pas la question. Ce film est créé pour un jeu d'acteur autour de dialogues ciselés aux petits oignons. L'acteur c'est Jean Gabin et les dialogues sont de Michel Audiard. Quand on a dit cela, on peut retirer l'échelle. Il n'y a pas mieux! On se régale, on savoure et on rit. La gouaille du monde de la rue est parfaitement rendu, ainsi que le monde des SDF que personne ne veux connaitre, ne veux voir. Seul petit bémol, il en faut tout de même, c'est la fin qui aurait pu être un peu plus exubérante et joyeuse.
    Et en plus, ce film nous permet de nous replonger dans le Paris de la fin des années 50, avec ces hideux quartiers de barre d'immeubles en périphérie en cours de construction mais aussi ses quartiers populaires.
    A voir par tous, pour rire, se réjouir et voir ce qu'était un grand acteur.
    Moncinocheàmoi
    Moncinocheàmoi

    2 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 avril 2020
    Quelques dialogues sont intéressant. Mais l'histoire manque vraiment de sel. Je préfère les vieux de la vieille où tout est réussi. L'histoire, les dialogues irrésistibles et les trois comédiens Jean Gabin, Pierre Fresnay et Noël Noël qui donnent au film, une envolée humoristique que l'on peine à voir dans cet archimède.
    ldi-maria78
    ldi-maria78

    2 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 décembre 2020
    Un classique du cinéma français d'antan. Un Gabin dans ses œuvres. Blier nous régale dans son rôle de patron de bistrot colérique et cocu. Dommage que le film manque d’une intrigue d’ensemble et se termine un peu rapidement.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 008 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 avril 2024
    Sorti de sa longue traversée du désert d'après-guerre avec "Touchez pas au grisbi" de Jacques Becker qui le remet en selle en 1954, Jean Gabin rattrape le temps perdu en enchaînant pas moins de 22 films en cinq ans. "Archimède le clochard" arrive alors que sa collaboration avec Jacques Audiard fonctionne à plein tout comme celle avec Gilles Grangier. Il s'agit de leur sixième film en commun. Inutile de préciser que les automatismes sont désormais rodés, chacun sachant ce qu'il attend de l'autre. C'est ce moment précis de la carrière du grand acteur que lui reprocheront les jeunes Turcs de la Nouvelle Vague qui jugent le cinéma prôné par les trois hommes un peu rance et teinté de relents anarchistes aux accents franchouillards mal venus de la part de grands bourgeois.
    "Archimède le Clochard" suivi peu de temps après par "Les vieux de la vieille" (1960) constitue l'archétype de ce que la critique de l'époque adore abhorrer. Le film attirant quatre millions de spectateurs sera pourtant le septième plus grand succès de la carrière de Gabin et lui rapportera un Ours d'argent au Festival de Berlin en 1959. Les péripéties de ce vieux clochard, aux saillies, empreintes d'un savant mélange entre argot et poésie, trahissant ses origines nobles sont quoiqu'on en dise un véritable régal tant pour les yeux que pour les oreilles. Le propos léger voulu par Gabin (cité au générique sous son véritable patronyme pour l'idée) permet certes à l'acteur de se détendre après deux films à forte intensité dramatique (Les Grandes Familles" d'Henri Verneuil et "En cas de malheur" de Claude Autant-Lara) mais il semble avoir retrouvé une vitalité que l'on avait crue envolée avec les rôles de notables accomplis qui défilaient depuis "Le Grisbi".
    Il faut le voir effectuer avec un plaisir non feint plusieurs numéros directement inspirés de sa jeunesse passée au cabaret. Derrière un Gabin ragaillardi sous sa barbe blanche, c'est toute une troupe d'acteurs fidèles et au meilleur d'eux-mêmes qui débitent les petites perles que leur propose un Audiard parfaitement dans son élément. Dary Cowl, Bernard Blier, Julien Carette, Paul Frankeur, Jacqueline Maillan, Albert Dinan, Dora Doll, Paul Mercey et l'inénarrable Noël Roquevert nous rappellent que les grands seconds rôles n'ont pas besoin de longues minutes pour exister même face à un géant comme Jean Gabin.
    Ode à la désobéissance civile et à la liberté comme mode de vie, "Archimède le clochard" n'en promeut pas moins certains grands principes qui vont de pair comme la fraternité, la responsabilité de ses actes et surtout le maintien d'une forme de cohérence. Des principes aujourd'hui quelquefois un peu oubliés qu'il n'est pas inutile de se rappeler en passant un excellent moment avec "Archimède le clochard" qui soixante ans après sa sortie, nous parle encore.
    marmottefurieuse
    marmottefurieuse

    7 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2019
    Une comédie correcte où l'on ne retiendra que la prestation en grande forme de Jean Gabin (il vocifère, danse etc...) dans la peau d'un clochard qui ne veut pas passer sa vie dans le froid et l'inconfort. Les seconds rôles (Darry Cowl, Julien Carette) sont corrects et les dialogues sont signés Michel Audiard. Loin d'être le meilleur film de Gabin.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 août 2018
    Tout le film repose sur le personage et la performance de Jean Gabin, avec tout de même des rôle secondaires très intéressants. Jean Gabin joue le rôle d’un clochard cultivé et anar se refusant de dormir sous les ponts. Pour cela, il est même prêt à séjourner en prison.

    Le film, bien que léger, est pourvu tout de même de dialogues bien écrits et bien mis en scènes. Mais seul la performance de Jean Gabin est à retenir.
    selenie
    selenie

    5 437 abonnés 6 016 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 novembre 2017
    Mine de rien, "Archimède le Clochard" peut être considéré comme la première vraie comédie de Gabin. Il faut bien avouer, le scénario est un peu léger et la quête même reste un simple prétexte pour laisser Gabin faire le show en clodo bien né, cultivé et anar. Gabin en fait des tonnes et cabotine à tout va en clodo alcoolique. Le film s'avère être un divertissement fort sympathique mais certainement pas un film majeur dans la filmo de la star. En effet, si quelques passages restent savoureux (Gabin danse et vocifère comme personne !) le film repose que sur deux paramètres, Gabin lui-même et Audiard.
    Site : Selenie
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