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    Manon
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    Redzing
    Redzing

    921 abonnés 4 296 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 février 2024
    Avant de me lancer dedans, j'avais entendu que "Manon" n'avait pas convaincu tout le monde. J'ai rapidement compris pourquoi... Au centre du film, un couple de fugitifs fous amoureux dont on découvrira l'histoire tumultueuse.
    Premier problème : c'est un couple passionnel, qui se forme brutalement alors qu'ils se connaissent à peine. Question crédibilité on repassera, en tout cas ça parait gnian-gnian par moment.
    Deuxième problème, qui peut ne pas en être un, selon votre vision des choses. Le couple est profondément antipathique. Elle est vénale, dépensière, trompeuse, manipulatrice, égoïste. Il lui pardonne stupidement tout car il l'aime, à un point qui dépasse très largement le raisonnable.
    Mais s'il on parvient à faire fi de cela (ou à prendre plaisir à voir ces deux andouilles prendre cher ?), "Manon" offre de vraies qualités. La mise en scène de Henri-George Clouzot est relevée, proposant même quelques mouvement audacieux.
    Et surtout, le film dresse un portrait très peu flatteur de la France d'après-guerre. Tontes punitives des femmes qui auraient couché avec l'ennemi. Trafics en tout genre grippant la relance du pays. Statut des juifs. Sans le savoir, le scénariste et réalisateur livre même un dernier acte étonnement moderne (et tristement d'actualité), sur la question de la Palestine !
    Un ensemble inégal mais intéressant.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    14 abonnés 1 440 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 janvier 2024
    Clouzot transpose le drame de l'abbé Prévost dans l'immédiate après-guerre. L'histoire d'amour entre Manon Lescaut et Robert Desgrieux se décline pour partie sous la forme d'un long flashback et débute à la Libération sur fond de village normand en ruine. Le FFI sauve Manon, jeune femme sensuelle et mutine menacée par de petits suppôts de l'Epuration. La suite, c'est une passion sulfureuse et impossible entre un jeune homme intègre et sa maîtresse capricieuse aimant les plaisirs et l'argent.
    Le décor moderne qu'applique Clouzot à ce classique littéraire n'est pas pour autant de nature à transcender son intrigue d'essence romantique et plutôt conventionnelle. Toutefois, la mise en scène de Clouzot ne laisse pas indifférent. Soit qu'elle parait excessive ou démonstrative, soit que, par fulgurances, on y retrouve la brutalité et la noirceur du cinéaste caractérisant sa vision de l'humanité. A cet égard, le procédé inattendu et allégorique consistant à associer la destinée du couple, spoiler: tentant de rejoindre, à travers le désert, une illusoire Terre Promise, à celle du peuple juif gagnant dans la douleur la Palestine,
    nous fait balancer, dans la dernière partie du film, entre une impression de grotesque et de tragique insolite.
    Enfin, on jugera que dans le rôle-titre, Cécile Aubry compense ses insuffisances dans le jeu par son physique atypique de femme-enfant qui se révèle un choix judicieux de Clouzot.
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    6 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 septembre 2023
    « Avec tout ce qu’on a vu à notre âge, on est déjà vieux. »

    Après avoir rencontré le succès avec ses trois premiers longs métrages, L’Assassin Habite au 21 (1942), Le Corbeau (1943) et Quai des Orfèvres (1947) mais aussi pas mal de problèmes avec le second à la libération pour avoir, en collaborant avec une maison de production financée par l’Allemagne nazie, donné une mauvaise image des Français·es, Henri-Georges Clouzot décide d’adapter, avec Jean Ferry, le roman de l’Abbé Prévost, qui a déclenché les passions à sa publication en 1731 et après encore pour son côté sulfureux et immoral. Il place l’histoire précisément à la libération, une façon, peut-être, de régler quelques comptes : Manon est en passe d’être rasée par la populace quand elle est sauvée de ses griffes par les LFI et Robert Desgrieux (orthographe modifiée pour le film).

    Manon, c’est Cécile Aubry, toute jeune actrice qui se rendra célèbre en scénarisant et réalisant la série télévisée Belle et Sébastien, Desgrieux, c’est Michel Auclair, tout jeune acteur aussi. Autour d’eux gravitent pas mal de seconds rôles déjà reconnus (Andrex, Gabrielle Dorziat, Henri Vilbert) et d’autres qui le deviendront (Serge Reggiani, Raymond Souplex, Robert Dalban, Michel Bouquet). Au rayon des détails amusants, on notera que Robert/Michel Auclair prend à un moment pour pseudonyme Germain, qui était le nom du médecin incarné par Pierre Fresnay dans Le Corbeau.

    Délaissant un peu les recherches visuelles de ses précédentes œuvres, Clouzot adopte cette fois une réalisation plus classique, flirtant avec l’expressionnisme (parfois insupportablement souligné par la musique parasite), non sans exploiter encore ses jeux d’ombres (notamment grâce aux coupures d’électricité, véritable personnage du récit), avec des décors de studio souvent hélas trop visibles et parfois géniaux (la traversée du désert, par exemple). Sa représentation de la guerre et de ses conséquences, est, elle, absolument somptueuse et le climat de l’après-guerre (les combinards, la scène du train) colle à son propos sombre sur l’âme humaine.

    Si le film de Clouzot a l’audace de présenter un couple particulièrement immoral dont on s’éprend, on regrettera que le seul point de vue soit celui de Robert Desgrieux, minimisant la puissance rebelle et indépendante de Manon, personnage féminin qui, ici, aurait pu se trouver à l’avant-garde du féminisme. Je m’emballe, nous ne sommes qu’en 1949. Les femmes viennent de voter pour la première fois, c’est déjà pas mal. Quitte à rester dans la grande histoire insérée dans la petite et toujours d’actualité, on notera la fabuleuse description des migrants juifs fuyant l’Europe, amenés clandestinement dans les eaux de la Palestine sous mandat britannique, comme un espoir de paix et d’oubli sur une terre promise, un nouveau départ, aussi pour les deux héros.

    Noirceur, immoralité, objectivation du corps de la femme et emprise (ici en miroir), mais aussi ce mince espoir que permet l’amour, les thèmes récurrents chez Clouzot sont encore présents dans cette histoire, un peu oubliée dans la filmographie pourtant réduite du réalisateur, mais truffée de chefs d’oeuvre.
    HolyGorillaMonkeApe69
    HolyGorillaMonkeApe69

    2 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 mai 2023
    J'ai peine à croire que Clouzot est l'auteur de ce "film". Un mélodrame convenu au possible pour faire travailler les glandes lacrymales, c'est pas bien compliqué à faire, et c'est surtout indigne d'un aussi grand réalisateur qui réussi l'exploit de se rater lamentablement... La réalisation est laborieuse, sans une once d'originalité ; la photographie sans être ignoble est tout aussi fade et transparente ; les jeux des acteurs sont à la limite de l'amateurisme, j'ai beau chercher, je ne vois pas comment complimenter ce film. Cette romance tumultueuse entre une petite dévergondée, dispensant ses services au plus offrant, et un homme, à la caractérisation morale si inexistante que je ne saurais le décrire, n'est jamais passionnante, ni même un tant soi peu intéressante ; pire encore, elle ne parvient même pas à faire preuve du peu de cohérence qu'on est en droit d'exiger même devant le plus pathétique des navets : les réactions des personnages sont toutes plus absurdes et incompréhensibles les unes que les autres spoiler: (la fameuse scène où Manon apprend que son amant vient d'assassiner son frère, nouvelle qui ne semble pas la troubler plus que ça, un exemple parmi un sacré panel).

    La Prisonnière, œuvre imparfaite douée d'un bon nombre de qualités mais qui avait tendance à se perdre en route était jusqu'à lors le Clouzot que j'avais le moins apprécié, il reste à des années-lumière de ce truc.
    Olivier G.
    Olivier G.

    3 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2022
    Formidable récit transposé dans la France de la libération (et c'est pas joli joli la France à la libération sous le regard acéré de Clouzot). L'innocence de Manon s'oppose à la vertu supposée des mœurs, La candeur de Robert se confronte au réalisme des profiteurs de guerre. Le récit n'est pas si simple qu'il en a l'air au premier abord. Des peuples en souffrance recherchent une rédemption qui leur échappe, la métaphore avec l'exil du peuple juif emporte le récit final dans une image paradisiaque qui s'avère être là aussi une impasse. La beauté visuelle et la justesse de la mise en scène renforce le combat intérieur des personnages. Dans la cathédrale éventrée bien sûr, l'image de Manon prenant subrepticement la place du prêtre dans le confessoire, à côté des anges défigurés, annonçant déjà le martyre final. Dans l'oasis ensuite, court moment de sérénité renforcé par des images de la nature et de l'innocence préfigurant certaines scènes des films de Terrence Malic.
    A l'inverse d'autres commentaires je trouve que c'est une œuvre majeure de Clouzot injustement méconnue qui mérite plus qu'un simple coup d'œil. Une dernière image me trouble toujours, le corps et les longs cheveux de Manon glissant infiniment sur le sable des dunes et rappelant que Clouzot est l'un des plus grand faiseur d'images du XXème siècle.
    Alain D.
    Alain D.

    493 abonnés 3 204 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mai 2021
    Ce Mélodrame de Henri-Georges Clouzot a été, à juste titre, récompensé à la Mostra de Venise en 1949. Dans son scénario, très librement adapté du roman-mémoires de l’abbé Prévost écrit en 1717, Clouzot transpose L'histoire durant la seconde guerre mondiale ; il nous offre une belle reconstitution de la Normandie en 1944 et de grandes images du désert d'Arabie.
    Son scénario nous conte les aventures tumultueuses de Manon Lescaut, dont tombe éperdument amoureux Robert Desgrieux joué par un formidable Michel Auclair. Sur une bonne BO signée Paul Misraki, cette histoire d'amour tragique nous offre des scènes touchantes.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 171 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 septembre 2020
    Sur un bateau, des juifs et rescapés du génocide immigrent vers l’Israël alors sous mandat britannique. Mais deux passagers clandestins sont menacés d’être livrés à la police d’Alexandrie à leur arrivée. Ceux-ci décident de raconter leur histoire. Un long flash-back démarre en 1944 dans une petite ville normande ravagée par les combats où le jeune couple doit fuir vers Paris pour vivre leur liaison mais qui se perdent dans un chao clandestin. Avouons-le, Henri-Georges Clouzot nous a habitué à des films plus subtiles. En voulant transposer un roman de l’Abbé Prévost à son époque, le cinéaste aurait pu faire un choix plus malin quant au casting. Déjà que certaines séquences tombent trop vite dans le cliché du bien ou du mal, ses comédiens frôlent très souvent le ridicule par leur prestation mineure. Ces deux défauts empêchent sérieusement de ressentir de l’empathie pour ces deux âmes perdues, pourtant l’objet principal de ce mélodrame.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2018
    Bien que lauréat du Lion d’Or remis lors de la Mostra de Venise de 1949, ce film, certes imparfait, demeure assez méconnu. Henri-Georges Clouzot y aborde l’immédiat après-guerre et notamment la violence de l’épuration engagée à l’encontre de ceux qui avaient collaboré avec l’occupant. Quelques plans furtifs marquent les esprits. À travers la jeunesse mise à l’écran, il fait peu de doute que le cinéaste a utilisé ce film pour régler quelques comptes avec l’épuration dont il fut également une des victimes d’un de point de vue professionnel.
    La symbolique d’ouvrir et de clore Manon par deux scènes de fuite de Juifs vers la Palestine prend aussi tout son sens et sa puissance, notamment pour la scène finale qui emprunte au surréalisme pour frôler la nécrophilie. Comme Manon, film de transition dans la filmographie de Clouzot, cette période aura été aussi éminemment transitoire pour la population juive d’Europe.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    517 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2018
    Encore un grand Clouzot, ce réalisateur est hors normes, il a toujours des idées visuelles originales et riches de sens. Manon n’en manque pas, au final en particulier (le train, le bateau, le désert) mais également au début avec l’épisode du confessionnal dans l’église de Vire, lors du débarquement en Normandie, lorsque le visage (diable sous ange) apparaît à la place de celui réservé au prêtre. Malgré la noirceur du propos, un certain romantisme se fait sentir à travers des plans expressionnistes, mais c’est un romantisme douloureux. Le massacre des réfugiés juifs par les membres d’un groupe de bédouins est aussi terrifiant qu’incompréhensible. Ce film recèle de grandes richesses psychologiques impossible à résumer. A l’inverse d’autres Clouzot dont les rôles principaux sont joués par de grands interprètes aux talents équivalents, je suis gêné par le couple Aubry/Auclair sans vraiment savoir pourquoi alors qu’avec un tel scénario je devrais être enthousiasme. Connaissant les 11 films de ce cinéaste, je me demande si ce n’est pas voulu pour nous déranger encore davantage.
    Frédéric P
    Frédéric P

    14 abonnés 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2017
    Très intéressante transposition de la Manon Lescaut à l’époque de l’épuration et de la création d’Israel.
    Film de 1948 dont l’intrigue commence en 1944. Manon promise à la tonsure pour collaboration horizontale avec l’occupant allemand est sauvée in extremis. On retrouve Helena Manson (déjà vue dans Le Corbeau) en commère poussant à la vengeance contre Manon.
    Robert Desgrieux (Michel Auclair), en résistant FFI chargé de la garder succombe à son charme. Extraordinaire scène du confessional et du coup de foudre dans l’église dévastée avec les statues comme témoins.
    Michel Bouquet fait un petit rôle en tant que n°2 du bateau dans lequel le couple s’enfuit en compagnie d’émigrants juifs qui rejoignent la Palestine.
    Les dernières scènes dans le désert sont stupéfiantes.
    Serge Reggiani en frère maquereau est aussi à signaler. Difficile de rester intègre dans cette atmosphère de combines de cette période.
    Montage à distance avec crissement de pneu identiques évoquant les deux moments de dérapage de Desgrieux : lorsqu’il succombe à Manon plutôt que de la garder prisonnière et lorsqu’il commet un meurtre.
    py314159
    py314159

    2 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 janvier 2017
    Libre adaptation de Manon Lescaut dans la France de la Libération, Manon raconte une histoire improbable entre un jeune homme naïf et une jeune femme arriviste. La première partie s'enlise dans les magouilles de l'après guerre mais le film décolle enfin dans le désert. Les dernières minutes sont superbes.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 octobre 2016
    Adaptation contemporaine du Manon Lescaut de l'abbé Prévost, ce film de Clouzot tourné en 1948 prend pour cadre l'immédiate après-guerre, en évoquant notamment les thèmes de la Libération et de l'immigration des Juifs européens vers la Palestine. Une œuvre d'une grande force, très dure, sur le naufrage d'un jeune couple magnifiquement porté par Cécile Aubry – superbe dans le rôle d'une femme à la fois désespérante par son comportement et attachante par ses failles impossible à résorber – et Michel Auclair. Un final un peu trop long.
    Acidus
    Acidus

    618 abonnés 3 648 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juin 2016
    Décevant ce "Manon". Je n'ai pas retrouvé le génie d'Henri-Georges Clouzot que l'on a pu voir dans "L'assassin habite au 21" et "Le salaire de la peur". Les dialogues et l'intrigue sont ici peu inspirés avec des passages franchement navrants et niais. Les deux personnages principaux sont fades et leur aspect psychologique peu travaillé. En revanche, la mise en scène relève le niveau avec une image et des plans de caméra soignés. On passe un moment plutôt agréable mais "Manon" manque d'atouts pour le rendre mémorable.
     Kurosawa
    Kurosawa

    513 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 juin 2016
    On peut dire qu'on a connu Henri-Georges Clouzot plus inspiré ("Le Salaire de la peur", "Le Corbeau") que dans ce mélodrame trop et assez mal écrit, qui enchaîne les situations médiocres, mises en scène de façon banale. Sans que le film soit vraiment mauvais, on le regarde d'un œil détaché en comptant le nombre de très bonnes scènes, qui sont rares. Il faut attendre la dernière demi-heure et la traversée du désert des personnages pour voir une véritable intensité et plusieurs belles idées de mise en scène se dégager de "Manon"; et malgré une opposition paradis/enfer très forcée, Clouzot parvient à créer une hantise autour de son couple principal, qui doit subir l'aridité étouffante et la mort qui rôde, des sensations que le spectateur ressent parfaitement et qui lui permettent de se rapprocher des personnages dont il était tenu à distance. "Manon" est un film mineur du cinéaste, largement rehaussé par son final désertique éprouvant.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    70 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 décembre 2014
    Manon est une adaptation du célèbre roman de l'Abbé Prévost, Manon Lescaut, dont les évènements sont transposés à la fin de la seconde guerre mondiale. Le réalisateur en profite pour régler ses comptes avec tous ceux qui lui avaient interdit de travailler à la libération en donnant une image très sombre de la France de l'après guerre. Ici, point de héros vaillants ni de grandeur d'âme, juste des individus prêt à toutes les combines pour sortir de la misère. Aujourd'hui cela semble peut être anodin, mais dans le climat de l'époque c'était assez risqué. L'histoire de ces amants maudits s'avère extrêmement sombre et pessimiste et l'ensemble a plutôt bien résisté au passage du temps.
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