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marmottefurieuse
7 abonnés
506 critiques
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4,5
Publiée le 15 décembre 2018
Une excellente comédie avec un génial Louis de Funès, en très grande forme, bien épaulé par d'excellents seconds rôles tels que Bernard Blier, Michel Galabru et surtout Claude Gensac. Des scènes comiques à chaque instant, un film sans temps mort accompagné par une bonne musique. Assurément l'un des meilleurs films de Louis de Funès.
Un humour macabre savoureux. De Funès au mieux de sa forme, Galabru et Blier l'accompagnent au diapason. La courte durée du film empêche l'action de s'éparpiller. La scène où Brisebard/De Funès est au téléphone avec la femme du plombier est un pur moment de génie créatif.
Ce film réalisé par Jean Girault et sorti en 1971 est tout simplement excellent ! Adapté de la pièce de théâtre "The Gazebo" (que je ne connais pas et dont je ne pourrais donc pas comparer au film), c'est l'histoire de Antoine Brisebard qui tue son maître-chanteur. Bon, annoncé comme ça, le synopsis ne donne pas vraiment envie car il est plutôt banal mais le scénario est vraiment très bien écrit et l'intrigue laisse tout un tas de surprises tout le long du film. C'est d'ailleurs dommage que le film ne dure qu'une heure vingt car lorsqu'il est finit, on en redemande encore tellement le tout est bien mis en scène. D'ailleurs, le film passe très vite car il est très bien rythmé, nous n'avons pas le temps de s'ennuyer, il se passe toujours quelque chose. Les gags sont présents tout le long du film mais ne deviennent à aucun moment lassants ni lourds, ce qui est tout de même une prouesse d'écriture car avec autant de gags, on pourrait facilement tomber dans le lassant. Il y a également énormément de quiproquos et de très bons dialogues. Il faut dire aussi que les acteurs ont été très bien choisis et ils correspondent parfaitement à leur personnage. Nous pouvons par exemple citer évidemment Louis de Funès qui montre une fois de plus ici son génie comique et puis nous avons également, entre autres, Bernard Blier, Claude Gensac, Michel Galabru, Ferdy Mayne etc. qui sont très bons. La B.O. signée Raymond Lefebvre est également très bonne, de même que la mise en scène qui ne nous laisse pas le temps de respirer, et ce, du début à la fin. "Jo" est donc une très bonne comédie française qui fait partie des meilleurs de Louis de Funès.
Un film rythmé, très drôle, enchainant des situations vraiment cocasses, avec une histoire plutôt simple mais qui conserve un certains suspense et bien sûr mené par un excellent Louis de Funès.
Les films avec Louis de Funès sont un genre à part. En effet, à partir de Pouic-Pouic, la majorité des films qu’il interprète sont essentiellement axés sur sa personnalité : il n’a donc pas besoin de grands cinéastes (même s’il lui arrivera parfois d’en croiser comme Gérard Oury ou Édouard Molinaro), il lui faut un réalisateur qui soit essentiellement un technicien. Cela explique ses multiples collaborations avec Jean Girault, celui-ci se mettant au service de son comédien. Jo fait partie des grands moments de cette collaboration. En effet, cette adaptation d’une pièce de théâtre signée Claude Magnier et elle-même-tirée d’une pièce australienne (The Gazebo d’Alec Coppel) est l’outil idéal pour être un véritable festival de Funès. Celui-ci s’en donne ainsi à cœur joie aidé par des quiproquos en pagaille, de nombreux jeux de motsspoiler: ("pan pan tu tues", "un trou dans mon trou"…) et un casting constitué de grands acteurs de seconds rôles (l’éternel épouse du Gendarme Claude Gensac, Bernard Blier, Michel Galabru, Dominique Zardi, Paul Préboist...). L’humour est présent à chaque instant, renforcé par la musique de Raymond Lefèvre (compositeur habitué du cinéaste notamment à travers la série du Gendarme), et tout adepte de Louis de Funès pourra rire du début à la fin. Jo fait ainsi partie des grands moments de rire du comédien et possède un rythme trépidant qui en fait un vrai chef-d’œuvre dans son genre (le théâtre de boulevard) même s’il n’est pas signé par un grand réalisateur.
un quasi huit clos où les quiproquos s'enchaînent sur un rythme endiablé et aux nombreuses situations hilarantes. la confrontation de Funès/Blier s'avère savoureuse dans l'opposition de styles. un des meilleurs vaudeville de de Funès, dans sa grande tradition.
Jo n'est pas le plus connu des "de Funès" ni le plus abouti en terme de scénario, mais il reste l'un de mes préférés. Sorte de huit clos comique et dramatique, on rigole devant chaque scène du maitre du rire. Chaque vision amène un plaisir certain et on remarque toujours autant la performance d'acteur. Les scènes entre Blier en inspecteur tenace et De funès en meurtrier peureux sont sublimes et restent dans les mémoires du cinéma français pour toujours.
Ce n'est pas ce qu'on peut appeler un grand film de Funès. Malgré quelques bons gags, on rigole beaucoup moins que dans la Grande Vadrouille, Oscar ou le Petit Baigneur. Louis de Funès n'est pas mauvais, mais on ne peut pas dire qu'il est sommet de sa forme bien qu'il soit aidé par la présence de Bernard Blier. Dans l'ensemble, Jo fonctionne plus comme un film de routine n'ayant d'intérêt que pour les amateurs de ce genre.
Girault est capable du meilleur comme du pire, en fait tout dépend du scénario -. Ici on serait plutôt dans le meilleur. Alors d'accord, c'est du théâtre, c'est même du vaudeville ! Et alors ? La seconde partie tourne au burlesque et au délire ! Tant mieux. De Funès est bon, il a tendance à en faire de trop mais moins que dans certains autres films. Blier est excellent, Claude Gensac aussi On aura une pensée particulière pour Christiane Muller qui joue la bonne, mais dans l'ensemble il n'y a aucun faux pas dans la distribution. La réalisation n'a rien de géniale mais s'avère nerveuse et très correcte.
A la manière d'Oscar, Jo est une adaptation d'une pièce de théâtre avec tous les inconvénients que cela peut comporter, notamment l'unité de lieu et ce défilé permanent des comédiens dans le salon, passant et repassant à grands cris vaudevillesques. Le scénario n'est pas aussi brillant que dans Oscar, surtout dans la dernière partie du film qui se vautre dans la comédie de boulevard criarde et grotesque, les lourdeurs succèdent alors aux gags les plus éculés de toutes parts dans une grande agitation.
Cela étant, l'opposition De Funès-Blier qui n'est pas sans évoquer celle du Grand Restaurant est ici plus développée et fait carrément des étincelles : ce sont certainement les meilleurs moments du film, leur drolatique finesse fait mouche à chaque réplique, chaque mimique. Et des mimiques, De Funès n'en est pas avare, un festival que l'on aurait aimé mieux exploité dans ce Jo mais on sait que l'art est difficile et l'inspiration fugace.
Jo n'en reste pas moins appréciable par son rythme élevé et son cadavre dans la pendule... on regrettera simplement qu'il en fasse décidément un peu trop, c'est peu de le dire !
Loin d'être le plus célèbre des De Funès, Jo n'en reste pas moins l'un de ses meilleurs selon moi. L'intrigue est vraiment sympa, le face à face Bertrand Blier-Louis de Funès largement à la hauteur des attentes qu'il suscite, même Galabru qui peut tantôt agacer est ici simplement excellent. Et notre bon vieux Louis national est en très grande forme. Bref, film drôlissime, quoiqu'un peu essoufflé sur la fin.
"Jo" est une très bonne comédie, réussie grâce à l'abattage de De Funès et à la galerie de seconds rôles désopilants. Les situations et les répliques savoureuses abondent, notamment durant la première partie. En effet, à partir du moment où tous les personnages secondaires se retrouvent chez les Brisebard, l'ensemble s'essouffle quelque peu. Il n'en reste pas moins que "Jo" réserve son lot de passages amusants. Une très bonne comédie, donc, dans la veine des précédents De Funès.
Le casting est très bien choisi avec un De Funès en forme qui nous donne des répliques aussi drôles que surprenantes.Claude Gensac est brillante et Galabru nous donne une performance honorable malgré le scénario plat et tiré par les cheveux. Mais on passe un bon moment devant ce film malgré tout,bien que le scénario manque d'originalité et de suspense .Il ne faut pas l'avoir vu plusieurs fois pour s'en souvenir avec la simplicité de l'intrigue.
Quand "Jo" sort sur les écrans en 1971, la plupart des gros succès de Louis de Funès sont derrière lui, la décennie précédente ayant marqué l'apogée de sa gloire avec 32 films qui l'ont amené au sommet du box-office français. Il est désormais l'acteur français et européen le mieux payé. La pièce d'Alec Coppel (The Gazebo), auteur australien, avait déjà été portée à l'écran par George Marshall avec Glenn Ford et Debbie Reynolds en 1959. De Funès avait un temps envisagé de l'adapter pour revenir au théâtre après le succès d'"Oscar" mais son emploi du temps surchargé ne le lui avait pas permis. C'est donc Robert Lamoureux qui montera sur les planches à sa place. Le projet ressurgit donc sous la forme d'un film après des deux tentatives "hors cadre" de de Funès avec Serge Korber ("Sur un arbre perché" et "L'homme orchestre") qui n'avaient pas trouvé leur public. Il retrouve Jean Girault pour leur huitième collaboration ainsi que toute une bande d'acteurs qu'il connait bien. Claude Magnier l'auteur d' "Oscar" et Jacques Vilfrid, auteur de plusieurs de ses plus grands succès, s'attèlent au scénario. Malgré ce retour aux sources voulu par de Funès, la sauce a bien du mal à prendre. Sans doute parce que les auteurs ont laissé trop longtemps Fufu seul en piste avant l'arrivée de Bernard Blier, obligeant l'acteur à en faire des tonnes sans grande conviction faute d'avoir un partenaire de poids à qui renvoyer la balle. Du coup la célèbre énergie du comique parait tourner un peu à vide. Heureusement l'inénarrable Bernard Blier arrive en renfort et permet à cet imbroglio à la Feydeau de retrouver un peu de lustre même si le tout demeure un peu confus et surjoué, les auteurs voulant par moment copier maladroitement la comédie loufoque américaine dans le style d'"Hellzappopin" (H.C Potter en 1947) ou de celles des Marx Brothers. Imperceptiblement on sent l'acteur un peu las et parfois absent. Sans doute la faute à cette fameuse décennie glorieuse un peu revancharde (de Funès vivait très mal au début de sa carrière ses difficultés pour accéder aux premiers rôles) qui lui aura pompé beaucoup trop d'énergie.