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GodMonsters
1 220 abonnés
2 645 critiques
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2,5
Publiée le 8 mai 2012
'Le Gendarme et les gendarmettes' du duo Jean Girault/Tony Aboyantz est une comédie française qui se laisse facilement regarder, et qui offre quelques bonnes répliques... malheureusement, je trouve l'humour un peu trop lourd dans ce long-métrage. Louis De Funes m'a habitué à mieux, là il se répète un peu je trouve... A voir seulement pour les fans de l'acteur, ou quand on a rien d'autre à se mettre sous la dent.
Soyons francs, ce film ne vos peut être même pas une seule étoile mais il m'est impossible de lui affliger un tel sort. En me renseignant un peu j'ai appris quand plein tournage le réalisateur est décédé subitement, puis Louis de funes à son tour décédera l'année suivante. En le voyant à travers ce film, des les premières images on le sent d'ailleurs changer physiquement, visage amaigri, allure fébrile qui nous fait ressentir cruellement le poids du temps qui passe..Cette saga elle-même nous montre sans le vouloir, le terrible changement également qu'a connu la France depuis le premier volet de 1964 jusqu'à celui-ci de 1982. D'une éclaircit au nuage de pluie, la joie la bonne humeur et les sourires des 60 on laissé place petit à petit à une France triste, sombre et terne qui d'année en année ne cesse de s'écrouler. Nostalgie d'une période non vécu amène à un sentiment d'envie envers ceux qui ont pu la connaitre, mais remercie Louis de funes ainsi que ses collègues, de m'avoir fait gouter au bonheur de la France passé et de me faire rire en ces heures présentes. Seul l'humour ne prend pas de ride!
En ce début des années 80, la star comique Louis de Funès a des projets ambitieux plein la tête, mais la déficience cardiaque qui l’a éloigné pendant quelques années des écrans se rappelle à lui sans cesse. Ses médecins lui interdisent tout effort et lui enjoignent de ne tourner qu’un petit film par an. Après l’échec artistique de " La soupe aux choux " et sa performance en demi-teinte au box-office, Louis de Funès accepte de tourner un sixième " Gendarme " avec son complice de toujours, Jean Girault. Même si le script est jugé médiocre par l’ensemble de la production, la perspective de retrouver toute l’équipe habituelle enchante le comique préféré des Français. Certes, on ne retrouve toujours pas Jean Lefebvre (remplacé par Maurice Risch pour la seconde fois), ni Christian Marin (Patrick Préjean reprend son rôle), mais Claude Gensac, la grande absente du cinquième opus, revient faire un petit tour par amitié pour Louis. Dès les premiers jours de tournage, l’humeur n’est guère à la franche rigolade car la mort rôde sur le plateau. Jean Girault, très fatigué, est terrassé par une crise cardiaque qui l’emporte à l’âge de 58 ans, obligeant son assistant Tony Aboyantz à finir le travail à sa place, aidé par un de Funès traumatisé par la mort soudaine de son ami. Dans un contexte aussi troublé, l’équipe n’a plus qu’une idée en tête : en finir au plus vite avec ce film maudit. Le résultat final est à la hauteur des craintes de Louis de Funès : un navet intégral, plombé par des gags d’un autre temps. Réalisé en dépit du bon sens, interprété avec grandiloquence par un casting fatigué et enterré par le jeu uniformément médiocre des gendarmettes, le dernier épisode de la série est un naufrage artistique complet. Avec ses relents réactionnaires d’une autre époque (le film est machiste et raciste à de nombreuses reprises), les auteurs suscitent même la fibre poujadiste du petit peuple provincial d’alors. Autant d’éléments qui font de cette dernière œuvre avec Louis de Funès l’un des pires films de sa carrière. Sorti en octobre 1982, ce sidérant navet a tout de même réussi l’exploit de réunir plus de 4 millions de spectateurs et de se classer quatrième au box-office national annuel. Une fin qui confirme une fois de plus la fidélité du public français envers sa star la plus populaire de tous les temps. Louis de Funès s’éteint le 23 janvier 1983 à l’âge de 68 ans, laissant derrière lui un nombre considérable d’excellentes comédies, ainsi que des nanars indignes de sa puissance comique.
11 981 abonnés
12 157 critiques
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2,0
Publiée le 20 mai 2012
Un "Gendarme" maudit (la mort de Jean Girault pendant le tournage, la disparition de Louis de Funès l’annèe suivante). C'est l’ultime volet d'une saga culte et malheureusement le moins bon de la sèrie où quatre femmes gendarmes, en stage à la brigade de Saint-Tropez, sont mystèrieusement enlevèes les unes après les autres! Avec le regrettè Louis de Funès, dont le talent n'est pas en cause, mais qui est en cette annèe 1982 bien fatiguè! On retrouve les habituès Gerber, Tricard, Berlicot et Maurice Risch (« Quatre jours au pain sec et à l'eau ») dont ce dernier surpasse les Grosso, Modo et compagnie! Les gags sont prèvisibles et la mise en scène bien terne (le film fut terminè par un certain Tony Aboyantz). Mais qu'importe après tout puisque la saga est multi diffusèe à la tèlèvision et continue de sèduire le public français...
Les gendarmes toujours aussi attachants, et les histoires toujours aussi drôles. On ne s'en lasse pas. J'ai beaucoup aimé ce volet avec les gendarmettes.
Déjà pour avoir un titre pareil il faut que ce soit un film vraiment déjanté est avec un scénario très simple est vraiment prévisible. On n'est absolument pas surpris par tout, les acteurs perdent presque leur humour. L'histoire sans interêt ne fait que passer le temps. Festival de gags sans interêt. Un tout petit peu d'humour mais seulement ça.
Mouais... Quand jetais plus jeune j'adorais ce film et maintenant je trouve l'histoire très simple et parfois trop bête. Mais on rigole car y a de Funès, même si c'est pas du tout sa meilleure performance...
Une fin d'une saga gendarmesque, où l'on retrouve le formidable duo De Funès-Galabru, pour ce qui est comme un symbole une retraite anticipé du grand Mr De Funès peu aprés décédé.
Ce dernier épisode de la saga des gendarmes est assez difficile à regarder aujourd’hui. Au-delà du scenario tiré par les cheveux, des gags lourdingues et de la prestation assez limite d’un De Funès fatigué c’est surtout la pointe de sexisme et de racisme sous-jacente à l’intrigue qui me reste un peu en travers de la gorge. Si on fait abstraction de cette mauvaise impression, le film reste regardable mais sans plus. Une conclusion décevante à une série de film assez irrégulière.
Même si je ne suis pas le plus grand fan de cette série de film, ils ont toujours évité de tomber dans le style graveleux avec des potiches en sous-vêtements, jusqu'à ce film. De plus ils ont essayé de redonner un second souffle aux films de gendarmes mais ça l'a plus tôt enterré.
Les gendarmes contre les gendarmâtes, ce film ne me rajeunit pas. Mais il reste moyen. La suite d’une longue suite de films. Un film redondant. Plusieurs situations coquasses.