Avis sur Le Grand restaurant

Classique de la comédie française, "Le Grand restaurant" offre un rôle sur-mesure à Louis de Funès, parfait en chef tyrannique d'un restaurant renommé. La longue présentation dans l'établissement de Septime donne d'ailleurs lieu aux meilleures scènes du film , avec une coordination parfaite entre des dialogues souvent hilarants et un comique de situation à la fois inventif et efficace. Survolté, de Funès emporte tout sur son passage, aidé aussi par des seconds rôles en grande forme. Mais le rythme initial imposant va s'estomper au cours de l'intrigue policière qui va suivre, mettant moins en avant le talent de son acteur principal que des scènes d'action qui deviennent laborieuses à la longue. Le film se rattrape lors d'un final au dénouement amusant qui a le mérite de ne pas s'éterniser. On n'a donc pas affaire à un grand de Funès - on est même assez loin de films comme "Oscar" ou "Pouic-Pouic" - mais il n'empêche que ce "Grand restaurant" vaut au moins le coup d’œil pour ses quelques gags d'anthologie.

Je rejoins complètement les nombreuses critiques trouvant la première moitié du film drôle et réussie tandis que la seconde se perd sur les pistes enneigées de Val d'Isère avec moult invraisemblances grotesques et absence totale d'humour. Conséquence : un des moins bons films dans lesquels le grand Fufu à joué...

Clairement pas la meilleure comédie de Funès que Le Grand restaurant. Une comédie qui commence plutôt bien, mais s’essouffle faute à une histoire franchement peu entraînante.
Au casting le film repose, comme souvent avec cet acteur, sur Louis de Funès. Il truste notablement la première place, et pique la vedette à tous les seconds rôles dont je regrette vraiment qu’ils aient été trop peu exploités. Il y a beaucoup d’excellents interprètes, des têtes connues, qui font pour l’essentiel leur petit numéro le temps d’une scène mais sans plus. C’est dommageable, même s’il nous reste quand même, aux côtés de de Funès, le solide Bernard Blier dans le type de rôle qu’il affectionne.
Le scénario est faible. Il faut le dire, il y a des passages de remplissages assez vains et pas très drôles (la danse), le métrage est court et masque assez mal la futilité de son propos. On voit même venir la fin à des kilomètres à la ronde. Certes il y a une volonté de donner un rythme ébouriffant, certes il y a des séquences amusantes, certes il y a une course poursuite réussie vers la fin, mais on reste dubitatif face à une intrigue prétexte et à un humour mal amené. On ne rit pas franchement dans ce film.
Heureusement, et je dirai presque curieusement connaissant Besnard, sur la forme le film est assez étonnant. Comme je le disais on a une course poursuite loufoque bien emballée, que le réalisateur filme sagement, certes, mais qui reste dynamique et surprenante dans une comédie française de ce genre. Les décors sont limités mais sont proprets, et le film est assez élégant en fait. Le Grand restaurant échappe un peu à la sensation de la comédie populaire un peu bâclée sur la forme, et on sent un certain soin pas désagréable. La bande son reste toutefois pas très marquante.
Au final Le Grand Restaurant n’est pas une comédie très enthousiasmante. Besnard fait ses débuts, et sans se louper, son film souffre d’un scénario pas assez intéressant et pas assez drôle pour convaincre vraiment. J’accorde 2.5 au film.

Je ne comprenais pas pourquoi "Le Grand Restaurant" était si peu souvent cité dans la filmo du grand Louis De Funès. Maintenant, je sais... Comment peut-on raisonnablement se satisfaire d'un film au scénario aussi creux et au rythme aussi absent lorsqu'on sait qu'à la même époque, De Funès a tourné dans des chefs-d'oeuvre tels que "La Grande Vadrouille " et les "Fantômas" ? On ne retrouve à aucun moment dans "Le Grand Restaurant" l'énergie de ces films ni même le génie comique de l'acteur. La faute en incombe très clairement au réalisateur qui exploite très mal De Funès et noie la plupart des scènes comiques qui devaient pourtant être très réussies sur le papier (la chorégraphie qui fait cheveu sur la soupe, l'arrivée de Septime grimé dans son propre restaurant... scène qui sera bien mieux exploitée par la suite dans "L'aile ou la cuisse") quand il ne sombre pas dans le grandguignolesque (les scènes à la montagne sont souvent assez risibles). On pourra toujours se consoler avec quelques gags qui arrachent un sourire (la fameuse recette en allemand avec le jeu d’ombre, les notes prises par Septime dans son carnet ou la rencontre avec les terroristes au restaurant, entre autres) et un casting de 2nds rôles certes sous-exploité mais sympathique (Bernard Blier en inspecteur, Noël Roquevert en Ministre, Venantino Venantini en traître, Robert Dalban en truand inutile, Pierre Tornade en serveur mais également quelques habitués parmi lesquels Guy Grosso, Michel Modo, Paul Préboist, Olivier De Funès, Maurice Risch et Jacques Dynam). Mais, dans l'ensemble, il n'y a pas grand-chose à sauver de ce film longuet et répétitif malgré les efforts d'un De Funès qui tente tant bien que mal de sauver les meubles. La preuve que, sans un metteur en scène de talent, une comédie fait très rarement un bon film...

La première partie au restaurant est très bonne, la suite ennuyeuse et poussive.

Imaginez que vous êtes le chef d’un grand restaurant parisien, qui, de surcroit, se paie le luxe d’être l’un des hauts lieux de la gastronomie française. Imaginez qu’un soir un chef d’Etat sud-américain vient diner dans votre restaurant et qu’il se volatilise. Et imaginez ensuite que vous êtes suspectés et que vous vous retrouvez avec les flics et des terroristes sur le râble ! C’est pas un cauchemar ça ? Si. Et ce cauchemar, c’est l’énergique Louis de Funès qui va le vivre. Rien d’étonnant me direz-vous, étant donné que Fufu est un habitué des situations comme celles-ci. Ce dernier y reprend son rôle fétiche. Celui de l’homme bourré de pognon, colérique, à la tête d’une grande « entreprise », qui martyrise ses employés, qui crie sur les petits mais qui s’écrase en face des grands. Et qui finit par vivre une aventure insolite qui va lui en faire voir de toutes les couleurs. Ce « Grand restaurant » est un film pour le moins décevant. Loin des plus mauvais de Funès, mais également loin des meilleurs. Peut-être aurait-il était plus judicieux de faire se dérouler l’histoire à huis-clos. Un peu dans le même style que « Jo » quoi. Car tout ce qui se passe au restaurant est d’un niveau correct. Notamment ce passage culte dans lequel Fufu donne (en allemand) la recette de son soufflé aux pommes de terre avec un certain jeu d’ombres chinoises… Le reste n’est pas à la hauteur et fait même par moments office de remplissage. Fufu comme à son habitude est une vraie pile électrique, crie, s’énerve et fait de grands gestes. Tel un ouragan, il détruit tout sur son passage. Le grand Bernard Blier est, quant à lui, assez effacé. Sa capacité à faire rire est ici faiblement exploitée. Dans l’ensemble, c’est vraiment pas fameux. A regarder si le temps et gris ou pluvieux.

Ya tellement mieux... C'est reposant et divertissant mais au final l'histoire est assez tirée par les cheveux je trouve.

Ce n'est de loin pas le meilleur film de Louis de Funès. Ce film est en deux temps: une première partie qui commence très bien : un grand restaurant prestigieux avec aux commandes De Funès dans le ^role de Septime, patron rigide, perfectionniste et avare. un personnage qui lui va très bien et où on s'amuse de ses mimiques et de son jeu. jusque là, on reste dans du bon De Funès (même s'il existe mieux).
Malheureusement, la seconde partie du film quitte le restaurant qu'on ne reverra qu'à la toute fin du film. Et c'est là qu'on ne comprend plus, on rentre dans une course poursuite interminable (et qui a pris un bon gros coup de vieux) dénuée d'humour, on s'ennuie, le scénario ne décolle plus et De Funès est effacé.
Un essai raté donc, quelques seconds rôles peu convaincants s'ajoutent à l'affiche: on ne se retrouve donc pas ici face à la recette qui a fait le grand succès justifier de cet acteur mémorable.
A voir pour les inconditionnels de l'artiste, les autres risquent d'être très déçus.

Un grand moment de rigolade avec ce Grand restaurant, même si la deuxième partie est de bien moindre facture que la première. De Funès joue son rôle, à son habitude, mais curieusement dans ce role on a presque pas l'impression qu'il en fait trop. Qui n'a pas déjà vu des restaurateurs fantasques ? En terme de réal, il ne faut pas trop en demander, à prêt tout c'est les 60's, c'est français et c'est une comédie ; et lorsque l'on voit que 40 ans après, on ne fait guère mieux il serait mal venu de critiquer. Casting, lui aussi au top avec Blier, Préboist et Risch ; les seconds rôles sont bien trouver. Et puis cette scène anthologique ou De Funès se transforme en Hitler sur un jeu d'ombre, mérite à elle seule une bonne note et un visionnage du film.

Une sympathique comédie sans prétention avec un Louis de Funès en pleine forme, entouré de nombreux acteurs connus, en pleine forme eux aussi.

Autant j'ai aimé la première partie dans le restaurant, qui laisse libre cours au cabotinage habituel de De Funès. Autant je n'ai pas du tout aimé la deuxième moitié du film, qui bascule dans le grand n'importe quoi faute d'idée de scénario et de gags crédibles. "Le Grand Restaurant" finit par se perdre à mesure que le film avance, jusqu'à lasser à la fin. Dommage.

Louis de Funès amuse dans une première partie ressemblant étrangement au délicieux "Soupe aux choux" mais se perd rapidement dans une pseudo comédie policière avec un toujours impeccable Bernard Blier. Néanmoins, "Le grand Restaurant" reste un film mineur dans la filmographie de De Funès. On prend plaisir, on sourit à certaines situations mais le tout s'arrête rapidement dans un scénario faiblement intriguant, sans grande originalité et qui ne parvient pas à réaliser son désir de proposer 2 genres opposés : le film noir et la comédie. L'essai n'est pas totalement raté avec des scènes dans les montagnes sympathiques (repérez bien les gens qui ignoraient qu'un film se tournait pendant qu'ils faisaient du ski) et des acteurs qui se font plaisirs. Ce n'est pas le film de l'année, c'est certain mais reste suffisament sympathique pour ne pas s'ennuyer.

Pas le meilleur de De Funès pour moi, mais qui se laisse regarder sans déplaisir.
Cascades au rabais, gags hilarants, logique de la part d'une comédie gentillette mais pas maline. Jacques Besnard ("La situation est grave...") nous sert un De Funès pas trop débridé mais qui fait quand même des siennes à côté d'un casting d'époque prestigieux : Bernard Blier, Folco Lulli, Noël Roquevert, Venantino Venantini... .
Spectateurs, ne reniez pas votre grand repas...

Une comédie française amusante grâce au talent de son acteur principal, l’unique et irremplaçable Louis De Funès.

Un De Funes très commun, très loin de l'inspiration excessivement drôle de La Grande Vadrouille ou de La Folie des Grandeurs. Le Grand Restaurant est un film mineur du fameux De Funes qui cabotine à outrance, à la fois paradoxalement brillant et agaçant, dans cette comédie d'époque formatée.

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