Un vintage collector ce film décrit bien le monde des jeunes comédiens en galère dans le NY des années 80 spoiler: la trouvaille de Dustin Hoffman est de se travestir pour une série hospitalière
on rigole souvent dans cette comédie menée tambour battant.
Un film très drôle qui souffre de quelques longueurs, mais qui a un final tordant de rire. Une situation qui enclenche forcément le rire, du très bon. Dommage cependant que Bil Murray est un rôle si peu épais.
Félicitation à Dustin Hoffman, qui nous livre une brillante interprétation d'un travesti, sans tomber dans les clichés habituels, et surtout mené par une histoire touchante...
On fait beaucoup trop cas de questions d'identité sexuelle concernant ce film. C'est lui faire dire ce qu'il ne dit pas. Une fois Dorothy "créée, Pollack tourne un peu en rond dans sa mise en scène, laissant, comme dans le "soap", les acteurs un peu livrés à eux mêmes. Reste une comédie qui pulvérise à peu près toutes celles produites en France depuis 30 ans, grâce à une fort belle distribution. Evidemment dominée par un Dustin Hoffman magistral, qui ne joue jamais à "singer" une femme, mais donne une véritable leçon de comédie. Chapeau aux maquilleurs ! Mais d'un strict point de vue cinématographique, ce film est anecdotique.
Réflexion avant-gardiste sur la réalité du rapport entre hommes et femmes à travers le récit de travestissement d'un génial Dusin Hoffman dont les motifs permettent à la fois une critique du monde impitoyable des castings et une mise en abîme sur la personnalité de l'interprète, cette comédie dramatique sans moralisme ni manichéisme illustre la complexité des relations humaines au sein d'un système banalisant mâle supériorité et paternalisme condescendant. Dynamique, enlevé, Tootsie fait rire par ses dialogues savoureux, ses seconds rôles truculents et ses divers quiproquos en évitant vulgarité ou ridicule jusqu'à cette humble épiphanie du héros découvrant l'amour respectueux. Touchant, souriant, pertinent.
Golden Globe du Meilleur Film de Comédie. Une bonne comédie signé Sydney Pollack qui combine rire et émotion, abordant le thème du travestissement sans pour autant sombrer dans la vulgarité. Les maquillages (BAFTA des Meilleurs Maquillages) sont incroyables. Dustin Hoffman (Golden Globe du Meilleur Acteur dans une comédie) est bluffant dans le rôle de Michael, un comédien qui décide de se déguiser en femme pour obtenir un rôle dans une série télévisée et Jessica Lange (Oscar de la Meilleure Actrice dans un second rôle) est magnifique dans le rôle de Julie, sa collègue dans la série qui va se fier à lui. Le reste du casting est sympa : Teri Garr, Dabney Coleman, Charles Durning, Bill Murray, Sydney Pollack, George Gaynes et Geena Davis qui joue ici dans son premier film.
Un classique de comédie entré dans les mœurs dans le monde cinématographique. Dustin Hoffman est jubilatoire et qui démontre la difficulté de devenir une femme, avec ses contraintes et ses aventages. Épaulé de Bill Murray, Geana d'avis, Sydney Pollack acteur et réalisateur de ce long métrage, Jessica Lange et Terri Garr. Un bon sujet sur la descrimination de la femme dans la société, qui heureusement à quelques peu changé. Les femmes ne sent laisse plus faire. Des situations cocasses marrant surtout la fin quand Dorothy révèle sa vraie identité.
Généralement, j'ai du mal à apprécier les comédies de bas étage, essentiellement divertissantes et sans éclat particulier. Tootsie entre dans cette catégorie et colle parfaitement avec les clichés du genre. Un scénario inconsistant, dénué d'originalité que ce soit dans le traitement ou dans les dialogues, des gags grossiers venant renforcer la lourdeur de l'humour ici proposé. Dustin Hoffman est insipide, tel, à son habitude et le reste de la distribution n'en est que plus affligeant tant ils surjouent et ne donnent jamais ne serais-ce qu'une once de cohérence au scénario. Encore un de ces films populaires dont la célébrité illustre parfaitement le consensus mou de notre époque.
Classé parmi les plus grands films comiques, Tootsie est toutefois moins prenant que je ne le pensais. L'histoire d'un comique contraint de se travestir pour gagner sa vie prend alors une allure dramatique avec une rencontre amoureuse. Mais par cette pause narrative, l'intrigue prend alors un côté burlesque, usant des quipropos et de la stratégie du cache-cache. Le dénouement est alors le paroxysme, laissant aller les éclats de rire.