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Xavi_de_Paris
242 abonnés
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4,5
Publiée le 10 mars 2012
Un film magistral, rajoutant un supplément d'âme par rapport aux westerns de l'époque. Le cavalier solitaire qui se pose en sauveur de la ville reste le leitmotiv, mais est décliné ici avec une complexité toute autre. Le personnage qu'il interprète se transformant en véritable tyran sur toute la ville, Clint Eastwood prend à contre-pied tous les codes du western. Les images sont magnifiques, et l'on se souviendra longtemps de la scène des coups de fouets sur fond de feu de l'Enfer, qui mérite à elle seule sur le plan visuel la note ici attribuée.
Un western crepusculaire qui ne fait pas dans la dentelle avec un Clint Eastwood plus irascible que jamais et une bande de hors-la-loi sans pitié...qui finira en "enfer". Le scénario est plutôt simple et implacable, celui d'une vengeance où personne n'est épargné, du plus cruel bandit au simple citoyen. A la réalisation, Clint Eastwood fait dans l'austère, le glacial, sans laisser la moindre place aux sentiments, avec une ambiance et des décors minimalistes, conformes aux standards de l'époque...
Dans le style «un cowboy solitaire venant de nulle part qui débarque dans une petite ville pour se venger», on a vu mieux. Cependant, certains éléments de cette vengeance sont plutôt inattendus et parviennent à donner un peu d'intérêt à une intrigue assez terne. Proche de l’univers des premiers westerns qu’il a tourné pour Sergio Leone, Clint Eastwood n’y apporte toutefois pas la même densité dans sa mise en scène.
Causticité, sadisme, ouverture vers le surnaturel. Les citoyens s'avèrent aussi crapuleux que les tueurs, sauf qu'ils sont plus lâches et malhabiles au maniement des armes. L'Etranger apparaît et disparaît comme un spectre au début et à la fin du film, et n'est peut-être qu'un revenant ou un cauchemar. Clint Eastwood reprend toute une veine du western italien. Son film est davantage un prolongement qu'un renouvellement du genre. Mais sa réalisation à tant d'intelligence et de talent que l'amateur (j'en suis) est bel et bien envoûté jusqu'au bout.
Un des premiers westerns réalisè par Clint Eastwood qui était à ses débuts de metteur en scène, on y voyait déjà outre les influences de Leone les prémices d'un style. Avec une entrée en matière des plus classiques : un cavalier solitaire débarquant de nulle part arrive dans une ville et devient le défenseur de celle ci. Malgré un scenario des plus classiques pour un western, Eastwood arrive à distiller une atmosphère mortifère à son film. Il récidivera une dizaine d'années plus tard avec "Pale Rider", film aux résonances identiques auquel il aura affiné et rendu culte son personnage de cavalier mystérieux.
Clint Eastwood repart pour une deuxième réalisation et c'est un western qu'il choisit, genre auquel il tient beaucoup, genre qui l'a élevé au rang de grand acteur grâce à Sergio Léone et Don Siegel. Clint Eastwood n'a pas voulu reprendre les décors classiques que l'on utilise depuis les années 50, il a fait construire au bord du lac Mono en Californie des décors neufs. L'histoire suit un étranger (Clint Eastwood) arrivant dans une ville et perturbant toute son organisation. En effet, par ses talents de tireur et son charisme, l'étranger impressionne et les habitants lui demandent protection. Il accepte mais demande des conditions: avoir tout ce qu'il désire. Sous des airs de banal film de vengeance, "L'homme des hautes plaines" est une allégorie de justice morale, l'étranger est comme une sorte d'ange exterminateur dans cette petite ville qui est un nid de corruption (l'étrange fait repeindre la ville ne rouge et écrit "Hell" sur le panneau d'entrée). le film flirte entre le fantastique et le réel, on ne saura jamais vraiment si cet étranger existe ou si ce n'est que le personnage d'un rêve. Un bon premier western
Très bon premier western réalisé par Clint Eastwood. Celui-ci interprète excellement cet ange vengeur. Belles scènes d'action, beaux décors, bonne musique. Il est cependant dommage que la version française fasse perdre au film son côté fantastique.
"L'Homme des hautes plaines", western réalisé par Clint Eastwood. Il est encore redevable du style baroque des deux maitres qui lui ont tout appris, Leone et Siegel. Clint incarne le justicier solitaire, impassible et sans pitié qui cache ses secrets. les plans, la bande son et l'interprétation d'Eastwood donne des résonnances fantastiques à ce western empreint de bruit et de fureur.
Sorte de western qui rompt avec les modèles hollywoodiens et les westerns spaghettis. Une atmosphère d'étrange règne sur le récit. Eastwood égale à lui-même en tant qu'acteur et il installe déjà sa patte à la réalisation avec peu de lumière (du moins dans certaines scènes).
Le meilleur western réalisé par clint eastwood!!! Celui ci y est formidbla, le scénario y est écrit de façon intélligente, et le reste de la distribution y est incroyable. Un Classique!!
Ce deuxième long métrage de Clint Eastwood monte encore dun cran lambition universelle du système narratif mis au point. A rappeler le titre de son premier long métrage : Un frisson dans la nuit. Plus que jamais, le destin mène un étranger dans un petit village, où il voulait juste boire un coup et prendre un bain. Mais le sort en a décidé autrement. Il va se voir attribué un poste dune grande importance. Chaque personnage a une personnalité différente, mais un point commun : ils sont liés. Au début, malgré la proximité, ils ne communiquent pas. Appart létranger venu dailleurs, lincompréhension des villageois, est amplifiée par les préjugés et les idéologies, mais ils ont en commun la douleur et la perte. A lévidence, un western aussi bien réussi ne peut sorganiser sans un travail considérable. En effet, Clint Eastwood sest servi en parallèle du savoir faire de Sergio Leone (cf. Le bon, la brute et le truand). En ces années 70, les westerns se faisaient à grande quantité, pour certains les uns aussi nul que les autres, mais pour dautres comme Leone où Eastwood, ceux là, ont bien su posés leurs marques. Avec une histoire classique, celle dune ville écrasée par la peur, le rythme démarre plutôt fort avant de séteindre petit à petit mais ressurgit à la fin. Létranger a su simposer dans cette ville au point den devenir démagogue, il aura su mettre la ville comme il le souhaitait obligeant même, dans une séquence inoubliable, ses habitants à la peindre en rouge et à lui donner le nom de Hell (lenfer). Enfin, la scène finale au départ de létranger, le spectateur reste tout de même, je pense, sur ses interrogations et ses doutes. Lhomme des hautes plaines est un film splendidement construit, splendidement joué et splendidement filmé et surtout splendidement beau. Les décors sont trop répétitifs, cest dommages, le scénario est dune incroyable simplicité et la musique est splendide, Eastwood réussi là, une merveille mélangeant intelligence, virt
Clint Eastwood en Cow Boy dictateur, martyrisant les laches habitants d'une ville qui deviendra un enfer, au sens propre du terme: peinte en rouge, le feu rampant entre les maisons... des allures baroques qui rappellent que Sergio Leone a grandement influencé Eastwood. (petit détail sympa: dans le cimetiére du village, sur les pierres tombales, on peut distinguer 2 noms: Don Siegel et Sergio Leone...)