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Shephard69
288 abonnés
2 259 critiques
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4,0
Publiée le 27 janvier 2013
Un western dans les règles de l'art à mi-chemin entre "Pour une poignée de dollars" et "Impitoyable". Sombre, violent et intense. Une superbe photographie, Clint Eastwood très bon.
Pour le deuxième film réalisé et interprété par Eastwood, on retrouve le personnage de l’homme sans nom qui a connu le succès chez Sergio Leone. Clint Eastwood campe un ici un anti-héros, crade et mal rasé (mais classe !) aux répliques « sanglantes », capable de violer sans pitié. La force de ce western réussi de Clint, c’est de brasser intelligemment des genres dont à première vue on doute qu’ils auraient fait bon ménage, « L’homme des hautes plaines » est à la fois drôle, angoissant ou encore violent. Les rebondissements sont bien pensés et on est captivé de bout en bout par ce western plutôt original. Clint Eastwood est impeccable dans le rôle principal, et les seconds rôles se débrouillent bien. Un bon western, pas son meilleur comme acteur ou réalisateur mais captivant, violent, original et surtout fascinant et notamment dans le personnage principal, capable de rebaptisé la ville « Hell », de violer et de flinguer. On notera aussi que les noms de Sergio Leone et Donald Siegel apparaissent sur des tombes, un bel hommage de Clint envers ceux qui l’ont dirigé.
Un Eastwood mineur, à des kilomètres d'un Josey Wales ou d'un "Impitoyable". Un cavalier vient semer la terreur et la zizanie dans une ville pour une histoire de vengeance... A voir dans sa version originale car le film prend une dimension mystique à la toute fin, déformée dans la version française.
On a beau vouer une grande admiration pour Clint Eastwood,l'homme des hautes plaines est incontestablement le moins bon de toute ses réalisations de westerns. Le scénario tient sur un demi post-It ,les acteurs sont mal dirigés et en deviennent caricaturaux,les plans sont "bof". Bref on pouvait s'attendre à beaucoup mieux. Le fait de vouloir en faire un film amoral et un tantinet baroque ne suffit pas à nous accrocher. A sa décharge,il faut savoir qu'il en était à ses tous débuts derrière la caméra. Il fera beaucoup mieux par la suite
Clint Eastwood se met en scène dans un western pour la première fois dans ce film qui ravira tous les cinéphiles. Le film débute comme un western de Sergio Leone, un homme à cheval solitaire qui pénètre dans une ville avec une musique mélodieuse. Eastwood décide d'aller encore plus loin que celui qui l'a lancé, l'homme exerce une vengeance personnelle certes mais qui s'étend sur toute la ville dans laquelle il prend pied. Ce western possède un scénario riche et dense, très bien rythmé et il détient une particularité: le héros incarné par Clint Eastwood impressionne non seulement par ses qualités de tireur mais également parce qu'il incarne une sensation de terreur générale. Effrayant, violent, glacial, comme on dit la vengeance est un plat qui se mange froid et celle-ci est filmée dans une complaisance totale de la violence explicite. Alors attention, ce western peut choquer par les images sanglantes et choquantes qu'il expose mais surtout il distille un défaut évident: la lâcheté des autres. Le réalisateur est malin car plutôt que de transposer cette histoire dans le vingtième siècle, il la raconte au dix-neuvième car ce défaut de l'époque ne s'est pas tari cent ans plus tard au contraire il s'est accentué et c'est ce manque de solidarité que Clint Eastwood met ici en évidence et qu'il décide de punir car pour lui lorsqu'une personne se retrouve en danger, il faut l'aider à s'en sortir. Le personnage de Clint Eastwood fascine autant qu'il terrifie, en effet il montre que dans une ville de lâches, il suffit de savoir tirer avec un revolver pour être considéré et traité comme un roi et il profite de ce pouvoir pour exercer sa vengeance, ce film représente en quelque sorte la plupart des gens qui se réfugient derrière un homme comme bouclier et épée et qui acceptent de se laisser entraîner dans tous ses désirs, Eastwood incarne quelque part un dictateur et les gens de ce village de pauvres moutons de Panurge qui ne désirent qu'une chose: ne pas mourir. Ce film au final dégage un message très profond: la peur et la lâcheté de la majorité des personnes créent un homme qui ne craint pas de monter au créneau et de dicter sa loi. Est-ce un clin d'oeil à Hitler et au régime de Vichy? Là est la question, à chacun sa réponse. Au final, Eastwood réalise un western brillant, spectaculaire et terrifiant.
Quel bonheur de revoir ce western qui reste très certainement un des meilleurs jamais réalisé. Clint Eastwood en est le réalisateur et l'acteur. Du génie inégalé. Un film mythique avec une ambiance très lourde du début à la fin.
Bonjour, que c'est mauvais.... et en plus la version française modifie la fin..... Désolé pour ceux qui n'ont pas vu le film mais je vais donner ma propre interprétation..... Clint incarne le diable en personne venu se régaler de ce troupeau de lâches et corrompus..... Pourquoi pensez vous qu'il fasse jouir ces dames avec autant d'aisance (et de rapidité pour la première !) ? Pourquoi pensez vous qu'il fasse repeindre la ville en rouge et qu'il la rebaptise HELL ? Voici la fin de la VO : J'ai jamais su votre nom / Si, tu le connais. Prends soin de toi. et oui tu le connais mais tu ne l'as pas reconnu.... mais bon cela reste très faible et surtout très mal joué.... A ce propos ce cher Clint a eu beaucoup de chance d'être magnifiquement doublé en Français, ce qui lui donne une voix virile , totalement absente des VO.....
Pour son deuxième passage derrière la caméra, Clint Eastwood revient une fois encore à ses premiers amours : le western. Véritable hommage à ceux qui l'ont lancé sur le devant de la scène et lui ont tout appris (Sergio Leone et Don Siegel), son film est extrêmement sombre, violent, à l'atmosphère pesante et où l'humour se fait rare. Bien sûr, Eastwood est encore et toujours ce héros sans nom récurrent qui débarque de nulle part et sauve une misérable ville de méchants cow-boys... Mais il faut toutefois avouer qu'il le fait si bien que l'on s'y prend à chaque fois. Ici, il est froid, sans pitié, misogyne, opportuniste et ne parle que pour remettre les gens à leur place, que ce soit des bandits mal famés ou une demoiselle avenante... L'histoire se met lentement en place, présentant des personnages attachants, des duels d'anthologie et des éléments judicieusement disséminés jusqu'à la révélation finale dévoilant l'identité de notre héros. Cette identité est par ailleurs faussée par une traduction française grotesque, enlevant tout l'intérêt fantastique du film qui réside dans l'ultime réplique. La mise en scène d'Eastwood est nerveuse, accompagnée par une musique glauque et envoûtante, tel un personnage à part entière. L'interprétation est quant à elle sans faille : du génial Geoffrey Lewis, parfait en tueur sarcastique, à un Mitch Ryan aussi désespéré que pathétique en passant par l'inénarrable Billy Curtis dont la petite taille et la malice apporte son lot d'humour au film. Le ton est cependant généralement sec et violent, sombrant dans le fantastique avec cet Homme Sans Nom vengeur devenant peu à peu le Messie puis le Diable en personne dans cette ville aux reproches multiples. Eastwood réalise ici une glorification du genre, respectant les codes en les contredisant, jouant de son passé et des rôles qu'il avait tenu pour en déformer la nature et se transformer en véritable anti-héros attachant tout en restant au fond foncièrement dégueulasse. Ainsi, avec son atmosphère fantastique, sa mise en scène époustouflante et son scénario atypique captivant, L'Homme des hautes plaines s'avère être un très grand western et l'un des meilleurs films de ce Clint Eastwood, tout simplement.
La vengeance est un plat qui se mange froid. Clint Eastwood réalise un western nerveux ,tendre et cruel à la fois, un western comme il en a le secret. Rien à voir avec un Sergio Leone, le film n'en reste pas moins un bel hommage au genre.
Un film inspiré par les westerns spaghetti, genre qui révéla Clint Eastwood. Avec "L'Homme des hautes plaines", il rend hommage à ceux qui lui ont tout appris: Sergio Leone et Don Siegel; on peut d'ailleurs voir leurs noms sur les pierres tombales du cimetière de Lago.
Comment défendre un tel film dont la mise en scène est si exécrable? Par le jeu des acteurs? Ce sont tous des pantins sans la moindre vie. Par le scénario,? il est inexistant Par sa complaisance dans une violence gratuite, laide et sordide? Seulement pour ceux qui raffolent et ne se lassent pas de cette sorte d’addiction. Par sa musique? Pâle copie de celle des spaghetti westerns qui elle au moins est réussie. En vérité ce film est honteux et Clint Eastwood a sans doute voulu prendre la place du diable, c’est sa seule excuse. Ce n'était que son deuxième film, heureusement, il saura se racheter pour devenir 40 ans plus tard le grand réalisateur qu’il est aujourd’hui.