Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Play it again, Sam
7 abonnés
278 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 8 septembre 2020
Ce premier western réalisé par Clint Eastwood peut laisser perplexe. D’un côté, on trouve une ambiance onirique, quasi-surréaliste et très sombre qui montre le savoir-faire évident d’Eastwood derrière la caméra. Plans audacieux, emprunts, pastiches, recréations incarnent l’ambition du réalisateur. Le choix du sujet est, par ailleurs, audacieux. A mi-chemin entre le thème classique de la vengeance et son traitement à la limite du fantastique (c’est vraiment le cas dans la version originale), le film pousse à son extrême le caractère de ses personnages. La lâcheté des villageois est telle qu’on laisse à l’étranger faire tout et n’importe quoi jusqu’à la plus profonde des humiliations. Cette histoire de vengeance (forcément meurtrière) et d’humiliation dans un climat crépusculaire fait toute l’originalité de ce film inclassable qui ne ressemble que de façon lointaine à un western. Et son personnage principal laconique, pervers à bien des égards et violent, qui inspire une crainte étrange à tous ceux qui l’entourent, façonne un « type » qui dépasse les anti-héros des « westerns spaghettis ». Curieusement, l’ambition artistique se heurte ici au genre qu’elle entend enrichir. Car si le film ne manque pas d’atouts (réalisation, interprétation), il pèche par un scénario parfois trop démonstratif et un rythme trop lent. Cet autre côté peut décourager l’amateur du « western d’action » qui trouvera que l’ensemble manque de tension et de rebondissements. D’où cette sensation inévitable de se trouver face à un film étrange, posé entre le film d’auteur et le film de genre. On peut aussi bien comprendre l’enthousiasme qu’il suscite auprès de certains que les réserves qu’il peut soulever.
Un Western qui a prit un sacré coup de vieux, mais il reste sympa à regarder pour la présence de Clint Eastwood, et pour sa réalisation (on reconnait son style). A mes yeux, "L'Homme des hautes plaines" n'est pas indispensable, mais c'est à voir pour les fans du "monstre" !
Dès sa deuxième réalisation, Clint Eastwood fait preuve d'un talent remarquable et d'une étonnante maturité professionnelle. Ainsi « L'homme des hautes plaines » est un western abouti, à l'atmosphère proche des œuvres de Sergio Leone mais qui passera pourtant à côté de son public lors de sa sortie cinéma en 1973. Le scénario, sombre et violent, reflète les obsessions et les thèmes chers à Clint Eastwood et en particulier celui de la vengeance. Il y incarne le rôle d'un cavalier solitaire qui prend une ville en otage pour assouvir cette mystérieuse vengeance. L'étranger, comme il se fait appeler, ne recule devant rien pour parvenir à ses fins allant même jusqu'à obliger les citoyens à peindre leur ville en rouge et la renommer « Hell ». L'atmosphère malsaine ainsi créée est encore accrue par la bassesse, la fourberie et la lâcheté des habitants tombés sous sa coupe, mais qui se révèlent fort peu fréquentables en réalité. Le rythme du film est volontairement très lent, contemplatif, mais ponctué de scènes d'extrême violence, parfois choquantes (la scène du viol). Pour autant je n'ai pas vu le temps passer et je me suis laissé transporter jusqu'à la toute fin du film qui révèle, enfin, les véritables motivations de cet anti-héros. Un film déjà génial qui préfigure une carrière hors du commun.
Un western assez étrange que ce film pourtant assez classique de Clint Eastwood qui interprête un personnage longtemps détestable et insaisissable, avant que la fin du film ne change notre point de vue sur beaucoup de choses. On reste assez loin du grand western (mise en scène inégale, absence des grands espaces) mais c'est à voir tout de même pour les curieux...
Doté d'un scénario très bien écrit, "L'Homme des hautes plaines" entraîne le spectateur dans une histoire dure digne des très bons westerns. Par ailleurs, la réalisation est excellente et on sent l'influence de Sergio Leone. En effet, Clint Eastwood offre une mise en scènes plutôt leonienne. De plus, les acteurs sont excellents tels Clint Eastwood et le nain. Ainsi, le film captive du début à la fin sans une goutte d'ennui par un ensemble maîtrisé.
Un western sympathique réalisé par Clint Eastwood qui a repris le style de Leone. L'histoire n'est pas très originale, le scénario est moyen, on s'attend un peu à tout... Une bellle distribution car les acteurs jouent bien leurs rôles, mais on voit bien qu'il est débutant en tant que réalisateur... Il s'amuse dans toute la ville pendant tout le film pour quelques minutes d'action à la fin. Le vrai problème de ce film est la version française, qui nous donne un faux indice sur le nom de l'Homme sans nom à la fin alors que ce n'est même pas dans la VO. Sinon ça reste un assez bon western avec tout ce qu'il faut pour le rendre assez intéressant jusque la fin de l'histoire.
Pour son deuxième film, L'homme des Hautes Plaines, qui est également son premier western, Clint Eastwood est plus inspiré par Sergio Leone que par John Ford. On retrouve son personnage de l'homme sans nom, ainsi que l'humour et la violence des "spaghettis" de Leone. Si le film semble majoritairement être une série B (imperfections, quelques longueures, magré le très bon niveau global), le dénouement donne au personnage principal une aura fascinante de revenant, sorti des flammes de l'enfer pour se venger. Cela expliquerait son habileté de surhomme et son aspect sombre. En partant d'une trame typique des westerns des années 60, le film de Clint se termine sur un côté mystique et fascinant (aidé par la musique).
En réalisant son premier western Eastwood reprend en apparence seulement le personnage sans nom qu'il interprèta dans la trilogie de Sergio Léone. En effet, le cavalier qui apparaît subitement de la chaleur du désert pousse la logique morbide et nihiliste à son paroxisme, pouvant faire croire à un exercice de violence aussi gratuit que déplacé. Mais le cauchemar récurrent qui le hante chaque nuit, la ville qu'il fait repeindre en rouge et qu'il rebaptise Hell, nous fait alors basculer dans un film d'épouvante, jusqu'à la fin qui révèle que le héros est en fait le fantôme vengeur du sheriff assassiné. Ce procédé narratif est repris dans Angel Heart d'Alan Parker. C'est avec le Django de Sergio Corbucci la seule réussite du genre (assez rare) qu'est le western fantastique. Par contre quel pourcentage accablants de navets, genre Hang'em High de Ted Post dont Eastwood interpréta le rôle principal cinq ans auparavant.
L'Homme des hautes plaines n’est certainement pas le meilleur Western de Clint Eastwood, et je dirais même qu’il est plutôt moyen. Belle distribution avec bien sur Clint Eastwood à la tête de l’affiche. Le scénario n’est pas très original mais ne manque pas de rebondissements. De plus on peut dire que le film est dynamique. Les dialogues ne sont pas très recherchés et c’est vrai que c’est plutôt courent dans les Westerns. Les musiques sont faites pour le film et je trouve que les personnages ont été bien développés. Ça reste néanmoins un film très divertissant même si je m’attendais à mieux de la part de Clint Eastwood. 10 / 20.
Pour son premier Western derrière la camera, Eastwood reprend son célèbre rôle de l’homme sans nom. En calant sa réalisation sur celle de son maitre (Leone) il ne fait pas preuve d'originalité mais ce montre efficace, l'histoire quant à elle, est intéressante.
L'aura de l'immense Clint Eastwood n'aura pas été suffisante pour faire de ce western, ou un étranger se retrouve dans un village de lâches martyrisés par trois bandits, un film totalement plaisant.
La "touch" Clint Eastwood, habitué aux personnages sans noms, mais sans la saveur du gros western... Un bon film qui ne s'impose pas comme un classique.