Mon compte
    Voici le temps des assassins
    Note moyenne
    4,1
    499 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Voici le temps des assassins ?

    55 critiques spectateurs

    5
    20 critiques
    4
    22 critiques
    3
    7 critiques
    2
    3 critiques
    1
    3 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Hotinhere
    Hotinhere

    419 abonnés 4 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2015
    Un film noir de Duvivier à l’ambiance lourde, situé dans l'atmosphère nocturne des halles de Paris, qui montre jusqu'où peut aller le machiavélisme dû à la misère… Dommage que le scénario soit assez improbable.
    ronny1
    ronny1

    29 abonnés 912 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2019
    Après les errements du fantasmagorique « Marianne de ma jeunesse », le cinéaste revient dans la noirceur de son univers particulièrement pessimiste. Ainsi, « Le temps des assassins » est le deuxième grand film réalisé par Duvivier après guerre (l’autre étant « Panique » sortit en 1946). Dès le début, les Halles sont filmées de manière quasi documentaire, rendant bien l’atmosphère grouillante et les repas de l’aube qui conduisent au restaurant « Au rendez-vous des innocents », le bien nommé. Profondément misogyne, le scénario décrit une brochette de femmes odieuses, de la servante acariâtre à l’ingénue machiavélique en passant par les deux mères, l’une dictatoriale possessive et cruelle (qui se sert d’un fouet pour décapiter les poulets ou corriger ceux qui lui résistent), l’autre, ancienne prostituée, détruite par la drogue, vénale et prête à tout. Face à ce carré de monstres, un brillant chef au grand cœur et un jeune étudiant amoureux, honnête, dont la lucidité sera trop tardive. La mise en image d’Armand Thirard est comme d’habitude d’une précision et d’une justesse très supérieures aux standards de l’époque (réalisé en 1956, il semble appartenir au milieu de la décennie suivante), accompagnée par une formidable partition de Jean Wiener, au milieu de décors soignés. Toutes ces qualités techniques mettent en valeur un casting impeccable, dominé par le couple central Jean Gabin – Danièle Delorme (qui pensait qu’elle n’était pas capable d’exprimer la noirceur d’un tel rôle), jusque dans les personnages secondaires, avec d’une part les sympathiques travailleurs du marché et d’autre part les clients de Gabin, galerie de notables aux qualités morales discutables. Ces portraits donnent une respiration à la mise en scène tendue de Duvivier, rendant ainsi la fin mordante, au propre comme au figuré. Seul regret, la scène d’ « amour » entre Danièle Delorme et Gérard Blain, qui ne fonctionne pas, la faute à des dialogues mal ficelés, des acteurs qui jouent faux (normal pour elle, regrettable pour lui) et un script à l’envers. Cette scène qui ne fonctionne pas, l’une des plus importante du film, fait que le réalisateur passe tout près d’un chef d’œuvre. Une fois de plus. Néanmoins, tel quel, « Le temps des assassins » est un grand film mais aussi le chant du cygne du cinéaste car la suite de son œuvre n’offrira plus une telle qualité.
    pierrre s.
    pierrre s.

    350 abonnés 3 235 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 avril 2017
    Un film noir très noir, où Jean Gabin met de côté son personnage d'homme fort et intouchable. Il campe avec conviction un restaurateur connu et apprécié qui tombe dans le piège d'une femme fatale.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 18 novembre 2016
    Juste énorme.
    démodé ok, mais revenir dans un contexte sociale un peu différent, mon connecté avec plus de meurs permet une mise en évidence d'un sujet toujours d'actualité.

    la morale ( spoiler: qui n'est pas dite explicitement dans le film
    ) est cool.
    C'est machiavélique, sournois, jouissif...... ça donne des envies de bas instincts aussi sournois, malhonnêtes, dégradants, mensongés, en se disant " spoiler: c'est mérité pour la Catherine.....
    "

    Je suis juste un gros fan, merci Arte de l'avoir fait découvrir à des gens de ma génération.
    Jrk N
    Jrk N

    33 abonnés 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mai 2020
    l y a de bons vieux films français qui tiennent la route. C'est le cas de ceux de Duvivier (La Belle Equipe, Pépé le Moko, La Fin du Jour...).
    Voici le Temps des Assassins (1956, vod Lacinetek) décrit le monde disparu des Halles, son agitation, son mélange ces belles Halles de Baltard que mon grand-père René Dardy me décrivait souvent, lui qui comme Gérard Blain dans le film fut étudiant le jour et fort des Halles la nuit (mais dans les années 1920).
    Gabin bien contrôlé par le metteur en scène joue de façon convaincante le chef d'un grand restaurant. Gabin fait partie des acteurs qui peuvent être raisonnablement bons quand ils sont tenus la bride ultra-courte sinon ils cabotinent abominablement et ridiculisent le cinéma français.
    Mais ce qui emporte le film est le rôle de la candide fleur de province Catherine qui se révèle vite plus retorse que le pire escroc parisien que tient Danièle Delorme avec une pudeur et un brio qu'on a oubliés mais qui constituaient l'extraordinaire qualité de cette actrice discrète et pourtant d'une très grande présence.
    L'intrigue est un peu tirée par les cheveux ce que lui reprochera la Nouvelle Vague, quitte à piétiner ensuite cet étrange besoin de réalisme, alors que le côté bizarre des scènes finales de chaque acte ajoute plutôt du piment à ce film pas très classique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    très bon film, bons acteurs, julien duvivier est vraiment un de ces cinéastes cultes du cinéma français. Je pense qu'il mérite amplement + sa place d'excellent metteurs en scène que jean renoir par exemple. De plus, ce film porte un message. Le seul défaut que je pourrai lui reprocher est de finir d'une manière assez optimiste, étant donné le titre, il aurait été préfèrable que le film se termine par le triomphe du mal contre le bien. Mais bon, ça n'empêche pas ce film d'être très bien
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 février 2011
    Cela commence comme un reportage sur les halles d'autrefois. Des parisiens typiques et un peu caricaturaux (le restaurateur, l'étudiant en médecine, le politique.... Et puis ELLE arrive, l'innocente , la modeste...et tout bascule. La violence, la haine, sans excuse socio culturelle. Le mal à ll'état pur, mis à nu sans explication, sans remède. Sociologues! passez! vous ne pouvez rien comprendre à ce film!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 mai 2009
    Du grand et du généreux Gabin qui sait manier les gamelles dans une tragique histoire d'amour bien ficelée dont la fin est surprenante, le tout dans une atmosphère en noir et blanc style Julien Duvivier : on en redemande.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 mai 2007
    Peut-être pas un chef d'oeuvre mais un excellent film de Jean Gabin dont le talent n'est plus à prouver.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 juillet 2007
    Une très belle oeuvre signée Julien Duvivier mettant en scène un Jean Gabin très attachant dans son rôle de brave restaurateur parisien, manipulé par une jeune femme diabolique, prête à tout pour arriver à ses fins (merveilleusement campée par Danielle Delorme). La réalisation très soignée de ce film dramatique en fait un grand classique du genre à voir ou à revoir avec un plaisir toujours renouvelé.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 octobre 2006
    Un chef d'oeuvre de Julien Duvivier.Jean Gabin et tres touchant en restaurateur qui se laisse manipuler par la fille de son-ex femme.Danielle Delorme est elle aussi parfaite dans son rôle de manipulatrice.Un film a voir absolument pour tout les amateurs de film dramatique.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 968 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 octobre 2019
    Parfaitement maîtrisè et d'une rare noirceur pour l'èpoque, "Voici le temps des assassins" est un incontournable du cinèma français! Jean Gabin est remarquable face à une garce inoubliable, l'impressionnante Danièle Delorme! Mais pourquoi diable est-elle aussi mèchante et mauvaise ? Duvivier dira qu'elle est nèe comme ça! Un rôle difficile à porter mais l'actrice s'y engage nèamoins avec confiance, car le personnage de Catherine lui allait comme un gant! Premier grand rôle au cinèma du jeune Gèrard Blain et reconstitution admirable des mythiques halles de Paris à tel point qu'on croirait que ce sont les vraies! Assurèment l'un des meilleurs films de Duvivier qui provoque bien des surprises où le rèalisateur renoue avec la puissance de ses plus grandes rèussites d'avant-guerre ("La bandera", "La belle èquipe"...).
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 008 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2024
    Ayant rencontré des difficultés pour se réapproprier son statut de réalisateur majeur du cinéma français à son retour d'Hollywood en 1944, Julien Duvivier aura bénéficié du succès mondial des deux premiers épisodes de la saga des Don Camillo qu'il met en scène au début des années 1950 pour revenir au premier plan. Il en profite pour entreprendre un projet plus ambitieux tiré d'un roman de Peter de Mendelssohn qui lui tient à cœur. Ce sera "Marianne de ma jeunesse" tourné essentiellement en Bavière. Le film est un échec mal digéré par Duvivier qui comble de malheur perd son épouse Olga quelques mois après la sortie du film.
    C'est peut-être pour mettre un terme à cette période noire qu'il sollicite Jean Gabin avec lequel il a connu ses plus grands succès critiques ("La Bandera", "La belle équipe", "Pépé le Moko") et qui vient tout juste de sortir du tunnel de l'après-guerre avec "Touchez-pas au grisbi" de Jacques Becker (1954). Avec Maurice Bessy et Charles Dorat, Duvivier concocte un scénario original d'une noirceur absolue créant avec le personnage interprété par Danièle Delorme sans doute ce qui s'est fait de plus dérangeant dans le domaine de l'amoralité. Bernard Blier avait déjà été le jouet de manière cruelle et tragique de Simone Signoret dans "Manèges" d'Yves Allégret (1949) mais l'introduction du personnage drolatique interprété par Jane Marken déclenchait un recul qui adoucissait quelque peu le propos. Rien de tel ici où le cynisme minaudier et sans retenue de la jeune femme cornaquée par sa mère (Lucienne Bogeart) nous est imposé jusqu'au mot fin.
    Jean Gabin dit André Chatelin, restaurateur célibataire dans le quartier des Halles est sans doute voulu par Duvivier comme le Jeannot de "La belle équipe" qui ayant réussi son entreprise, aurait quitté les bords de la Marne pour Paris et laissé la gestion de sa guinguette à sa mère (Germaine Kerjean). Gabrielle (Lucienne Bogeart) de son côté serait le double de Gina (Viviane Romance), la belle garce qui se chargeait de briser le rêve communautaire des chanceux de la belle équipe, revenant d'entre les morts pour continuer de diffuser le poison de son charme mortifère via sa fille (Danièle Delorme) élevée dans ce seul but. Cette interprétation possible vient encore renforcer l'accusation de misogynie faite par une partie de la critique à l’encontre de Duvivier.
    Il est vrai que si l'on couple ces deux films magnifiques pourtant distants de près d'une vingtaine d'années, on peut voir une récurrence dans la manière dont Duvivier profondément humaniste tout autant que pessimiste propose une vision de la femme présentée comme principale source de perversion de violence et de déchéance chez l'homme. Cette inclinaison difficilement niable chez beaucoup de cinéastes de cette génération n'enlève rien à la brillante manière dont Duvivier mêle les images naturalistes d'un marché des Halles bouillonnant au tourment qui ronge les cœurs et les âmes derrière la façade du restaurant d'André (Jean Gabin) depuis que la diabolique ingénue y a posé ses griffes. On est pris à la gorge par le piège que l'on voit très rapidement se refermer sur un Gabin tout en sobriété. Mais Duviver ne relâche jamais l'étreinte, poussant toujours un peu plus loin le cynisme de la jeune femme qui quelquefois paraît agir comme un robot de chair.
    Si la photographie d'André Thirard est somptueuse, la direction d'acteurs de Duvivier est d'une efficacité redoutable, conduisant la toute jeune Danièle Delorme à camper hardiment une des plus belles garces du cinéma français. Si vous n'avez pas vu "Voici le temps des assassins", il vous faut absolument combler ce manque.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    917 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 avril 2016
    Une femme aussi glaciale.... Comment a-t-il pu tomber dans le piège?? Une machination autour de l'amour et du remords. Cette femme est un monstre de froideur et d'insensibilité et il n'y a que lui qui ne s'en rend pas compte. Excellent film réalisé avec un scénario formidable et un suspense très présent. Les acteurs sont également superbes. Une réussite qui est également un témoignage magnifique du Paris des Halles.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    80 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juin 2016
    Dans Voici le temps des assassins, Julien Duvivier continue à régler ses comptes avec la gent féminine. A un Jean Gabin sympathique, paternaliste et très avenant, il oppose une mère et une fille comploteuses. Les deux femmes rivalisent sur le terrain des mensonges et autres manipulations. La perfidie est leur quotidien jusqu’à la folie.
    Ce mélodrame noir en noir et blanc jouit d’indéniables qualités à commencer par une réalisation que nous sentons extrêmement maîtrisée. L’intrigue développée est bien écrite et servie par une mise en scène classique mais efficace. Tourné en décors naturels, le film navigue dans les Halles de Paris du milieu des années 50, ce qui, 60 ans après, en fait un beau témoignage historique, réaliste, quasi documentaire.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top