Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Pascal
117 abonnés
1 395 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 20 avril 2024
Cinquième et dernier opus de Don Siegel avec Eastwood en vedette, ce film d'évasion tiré d'un fait réel ( seule évasion - peut-être - réussie, de la prison située dans la baie de San Francisco - Alcatraz).
On connait l'importance que revêt pour Eastwood cinéaste Don Siegel qu'il considéra comme son mentor ( avec Leone).
Par delà la lecture au premier niveau de ce qui fût un derniers opus de Siegel ( il réalisera encore deux longs métrages après celui-ci), on trouve ici une critique du pouvoir et de l'abus de pouvoir de personnalités qui cachent leur névrose derrière l'apparence de la légalité ( rôle du directeur de la prison et de certains gardiens).
On relèvera une scène ou un orchestre de détenus interpréte une composition de jazz ( on connait l'importance pour Eastwood de ce style musical ), le thème de la communauté hétéroclite qui peut être à la source de la constitution d'un lien bienveillant, mais aussi de la discrimination raciale aux usa, par le témoignage du détenu noir.
La condamnation de la discrimination sociale et raciale est clairement affirmée par le rapport entre le personnage incarné par Eastwood et le détenu bibliothécaire.
Eastwood est, une fois encore, formidable dans ce film (1979) aujourd'hui peu cité parmi les titres phares de l'acteur.
La première partie est sans aucun doute ( à mes yeux) le moment le plus riche de " l'évadé d'Alcatraz"; la préparation de l'évasion et l'évasion elle-même, filmée de nuit introduit la part de mystère que contient la fin.
Les amateurs de la filmographie de l'acteur/réalisateur relèveront la présence au générique en qualité de scénariste de Richard Tuggle ( futur officiel réalisateur de " la corde raide" et titre mythique de Eastwood qui s'inscrit aux frontières de la série des " inspecteur Harry")
une tension dingue, peu de dialogue avec une ambiance glauque. Chef d'œuvre dans catégorie, c'est juste le meilleur film d'évasion avec les évadés bien-sûr
Film vu pour la 2e fois. L'évasion est parfaitement mis en scène. Clint est excellent. Le film colle à la réalité, en voir un peu plus des personnages avant l'incarcération aurait pu être intéressant. Peu importe, c'est très bon même 60ans après.
« spoiler: Parfois, je pense à ce qu'est cet endroit pourri. Un long décompte. Nous comptons les heures, les matons nous comptent et les chef-matons comptent les comptes. »
Don Siegel a brillamment recréé l'atmosphère de la prison fédérale d'Alcatraz pour nous raconter l'histoire de Frank Morris, le seul homme à s'être évadé de The Rock, avec deux autres détenus.
La photographie aux tons froids de Bruce Surtees complète parfaitement le travail de mise en scène.
Le portrait sobre de Frank Morris par Clint Eastwood convient aux traits des personnages reflétés davantage par le travail de la caméra que par les dialogues.
L'exploit de Frank Morris a conduit à la fermeture du Pénitencier fédéral d'Alcatraz (1934-1963), à sécurité maximale, moins d'un an après son évasion et sa disparition – les corps des fugitifs n'ont jamais été retrouvés.
L’île d’Alcatraz fut alors transformée en parc national et musée, que j’ai eu l’occasion de visiter en 1992.
Très bon film de Don Siegel sur la dernière évasion de Frank Morris avec d'excellentes interprétations, Clint Eastwood en tête, et un scénario béton. Ce dernier est tiré de la véritable histoire de Morris qui ne semble pas avoir été beaucoup romancée ici. On suit son parcours carcéral avec grand intérêt et Siegel nous réserve son lot de scènes à suspens. C'est haletant, notamment sur la dernière partie et le final assez ouvert respecte finalement très bien les faits véritables. Un très bon moment.
Ce film, un classique, nous fait toujours un peu rêver, bien qu'il ait un peu vieilli. Une évasion réussie fait toujours rêver dans un sens, surtout si elle semble impossible. Le réalisateur montre les prémices de l'évasion, et les premiers moments de celle-ci, mais occulte toute la partie fuite dans la baie. Un parti assumé je suppose mais qui aurait pu amener encore plus de tension et nervosité au film. Peut-être que le film était déjà assez long. Eastwood, égal à lui-même joue le rôle de Morris, évadé de plusieurs prisons déjà mais on en sait guère plus sur lui. Le directeur joué par McGoohan est d'une méchanceté absolue et ce dernier n'a que peu de scènes pour imposer son jeu. Un film, à voir, qui a inspiré je suppose nombreux autres films et séries.
J'avais beaucoup entendu parler de l'évadé d'Alcatraz comme un énorme classique mais j'avoue être assez déçu car je m'attendais à largement mieux. Le film est loin d'être mauvais, le scénario est intéressant à suivre, mais tout le reste, à commencer par la mise en scène est assez quelconque. J'ai ressenti tres peu de stress et de tension, les scènes se déroulent dans un silence assez perturbant et même la scène finale d'évasion est loin d'être spectaculaire. Bref, ça m'a vraiment déçu et je m'attendais à clairement mieux, même si encore une fois ça reste un sympathique film divertissant.
Dernière collaboration Siegel - Eastwood, collaboration réussie. Le récit est d’une sobriété étonnante, aucune esbroufe à signaler. Don Siegel ne s’attarde pas à nous dépeindre les travers du milieu carcéral. Il va à l’essentiel : l’évasion du pénitencier d’Alcatraz qui par nature paraît inconcevable. Evidemment, le film de prison étant un genre en soi, il ponctue ça et là quelques clichés inhérents au genre mais ça reste discret. Don Siegel ne nous dit rien des crimes de ses trois évadés, et le spectateur que je suis finit par s’en moquer car accaparé par le plan d’évasion de Frank Morris sous les traits de Clint Eastwood toujours aussi impeccable. Tout comme Don Siegel se garde bien de donner une issue à cette évasion surprenante. On ne saura jamais si les trois évadés sont morts noyés d’épuisement ou de froid ; pas plus on ne saura s’ils ont réussi et encore moins ce qu’ils sont devenus. A noter cette ironie du sort dans la filmographie de Patrick McGoohan : héros de la série « Le Prisonnier », il tient le rôle de directeur du pénitencier qui en fait un peu voir à Frank Morris. Force est de reconnaître qu’on a connu plus sadique mais comme je l’ai écrit plus haut : Don Siegel va à l’essentiel et c’est réussi.
Un grand film d'évasion avec Clint Eastwood en tête d'affiche. La tension y est permanente et le style épuré ajoute à ce dur univers carcéral. Une réussite.
J'ai adoré le film , la narration et le casting étaient juste parfait mais la fin était un peu vide je trouve sinon a par ca le long-métrage était digne d'un chef d'oeuvre pour moi c'est devenu un classique
Quelques années après leur dernière collaboration dans « L'inspecteur Harry », le réalisateur Don Siegel retrouve Clint Eastwood pour un film très efficace. Sorti en 1979, ce long-métrage retrace l’évasion de trois détenus de la prison de haute sécurité de l'île d'Alcatraz dans la baie de San Francisco. Réputée impossible, cette échappée fait l’objet d’une minutieuse préparation dont le récit ne manque pas de détailler le contenu. Certes, ce huis clos présente un faux rythme mais le caractère indécis de l’entreprise maintient une véritable tension. La description du milieu carcéral renforce également l’intérêt du scénario. Bref, une œuvre palpitante rondement menée.
Je ne suis pas venue ce soir pour parler de l'"Évadé d'Alcatraz", qu'évidemment j'ai eu l'occasion de voir, mais pour que l'on se souvienne que derrière cette cinématographie se cache une histoire fascinante. Ce qui est fascinant c'est tout le mystère qui l'entoure. Cet événement a-t-il vraiment eu lieu ? Qu'est-il advenu des "fuyards" ? Existe-t-il des témoins qui les ont connus par la suite ? Ont-ils changé d'identité ? Sont-ils allés à l'étranger ?
Certes, le scénario ne révolutionne pas le genre dit du "film de prison" mais voici un film bien charpenté qu'on doit à Don Siegel. Le réalisateur a pris un soin tout particulier à filmer la prison d'Alcatraz, ses murs poreux, ses couloirs, ses cellules, ses refectoires. Tourné sur les lieux mêmes, cette seule évasion, ajouté à son sens du montage, du cadre concourt à un suspense sans faille d'autant que le final laisse une part de mystère et que son héros Franck Mauris est porté par Clint Eastwood dont le charisme et le jeu simple et efficace s'accorde au récit de son réalisateur et ami, Don Siegel