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Max Rss
171 abonnés
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2,0
Publiée le 16 janvier 2024
Je n'en ai vu que deux jusqu'à présent, mais je sais déjà que les films d'André Téchiné ne sont pas pour moi. Ce ne sont pas les histoires que le monsieur raconte qui ne me conviennent pas, mais sa façon de faire. Ça m'ennuie. J'avais fait une sieste (excellente par ailleurs) devant "Le lieu du crime" et j'ai bien failli en faire autant devant cet "Hôtel des Amériques", titre d'ailleurs bien ronflant (pour ne pas dire prétentieux) pour un film comme celui-là. J'ai été séduit par les 20 premières minutes et ensuite, progressivement, je me suis désintéressé de ce que j'étais en train de regarder. Ça n'est même pas le scénario décousu ou la (très grande) lenteur de l'ensemble qui pose problème, mais bel et bien le couple en question. Il est tout simplement impossible d'y croire tant il n'y a aucune alchimie. Ce qui signifie par la même occasion qu'il n'y en a aucune entre Catherine Deneuve et Patrick Dewaere. L'une est froide au possible, sans expression, sans rien alors que l'autre hérite d'un de ses plus mauvais rôles. On est loin, bien loin de ce que Sautet, Verneuil, Corneau ou Jessua lui ont proposé. Si nous n'avions pas eu la Nouvelle Vague nous n'aurions certes pas connu Malle ou Chabrol, mais on aurait surtout évité des films comme celui-là qui, en 1981, ennuyaient déjà les spectateurs.
Un film empreint de nostalgie, dépeignant avec finesse une romance naissante. La rencontre fortuite entre Gilles et Hélène donne lieu à une histoire qui m’a intéressée sans me fasciner, mais les performances des acteurs donnent de l'intérêt au film.
Près de 40 ans plus tard, revoir Hôtel des Amériques, de Téchiné, avec Dewaere & Deneuve. Un très beau film, triste, sur un amour non pas impossible mais difficile. Je me souvenais quelques détails : Dewaere qui se faire renverser par Deneuve. Une belle maison abandonnée, une vue sur la plage. Sabine Haudepin, choupi comme tout, spoiler: qui aime les hommes bien plus âgés (mais on ne l'apprend qu'à la fi n). Etienne Chicot, chanteur aigri & loser... La seule manière de m'identifier, à l'époque, était de rêver me faire rentrer dedans par Catherine Deneuve. Aujourd'hui, cela renvoie à bien d'autres choses...
Une vision psychologique pessimiste d'une relation socialement et physiquement ressentie comme déséquilibrée dans laquelle un système de vases communiquant sadique semble sauver l'une pour mieux désespérer l'autre alors que son bonheur est tangible. Portée par un excellent duo, la mise en scène très froide ne permet pas de compatir avec le sort de ces êtres qui se croient perdus, esseulés, dépossédés. De ce qui fait le destin, et du sort qu'on lui réserve...
Une séance pesante pour un film qui s'éternise, les actes de notre personnage principal manque de sens. Un film aussi vu aussitôt oublié et c'est tant mieux.
Comment peut-on oser rater un film avec de tels acteurs, un tel compositeur et dans un tel décor ? Mystère de l'impensable fatuité du cinéma français. C'est tellement dommage alors que le début du film est si prometteur. Mais ce scénario si décousu, si désorienté, en est la cause, hélas. Il reste la beauté des deux acteurs principaux. Pour cela on peut voir ou revoir ce film.
J'aime beaucoup Deneuve et Dewaere et c'est pour cela que le film m'intéressait. Mais finalement déception : mise en scène classique, scénario redondant et personnages trop imprévisibles dans leur réactions. Du coup on ne comprend pas toujours les sentiments de ces amoureux. Dommage j'aimais bien l'idée de ce duo d'acteurs.
On est lassé de ce néanmoins magnifique mais toujours identiquement mélancolique Dewaere. Le charme de sa noirceur désespérée qui détruit tout jusqu'à rejoindre la réalité de son destin n'opère plus, des années après. Le film a vieilli. La mélancolie de la musique de Sarde est belle mais redondante avec le ton général du film ; elle souligne trop, n'apporte aucun contrepoint au mélo qui finit par emporter l'ensemble un peu lourd.
Les amours impossibles de personnages en opposition de caractères et d’éducation - augmentées par l’impuissance à remplacer un mort idéalisé - traitées dans un style Nouvelle Vague avec une liberté de tons et de mœurs post-soixante-huitarde gentiment démodée… Bien qu’un peu trop âgé, un rôle que l'excellent Patrick Dewaere a dû trouver fait pour lui…
Mauvais. Nul. Sans intérêt. Tout est vide et sonne faux, c'est un monument de vacuité. Des dialogues débiles, des situations dont on se contrefout ("ah, tu as peint la salle à manger en rose ?"). Au secours ! Recommandé si vous avez des problèmes pour trouver le sommeil. Un film précurseur de l'ornière où est tombé le cinéma français.
Un film tout en douceur! Avec beaucoup de pudeur, la mise en scène et les dialogues d’André Téchiné nous fait ressentir le poids des fantômes et des désirs dans un monde où tous le monde est amoureux de l’Amour, et jamais véritablement d’un être. Tous les personnages le cherchent en vain cet amour qu’ils fantasment. Le film en sois n’est pas révolutionnaire: on a l’impression d’avoir déjà vu mille fois les situations qui nous sont montrées. Les amants qui se ratent de peu, les quais de gare et les effets de la passion. Rien d’original dans cette histoire ou ces personnages. Pourtant tout est bien filmé, bien écrit, bien joué, donc on suit ce récit qui déborde de sentiments avec plaisir. Malheureusement rien de particulièrement marquant. Cela reste tous de même un bien « joli » film.
Un film sensible et délicat, dans lequel Téchiné expose une histoire d'amour où la passion (au sens de souffrance) semble exclure le quotidien et l'ordinaire. Intéressant mais sans doute trop construit sur l'image même de ses acteurs: on a le sentiment de voir Dewaere et Deneuve, chacun à son tour, "imiter" ce que médias et grand public pensaient d'eux, entre la sensibilité exacerbée de l'un et le côté "papier glacé " de l'autre. Les personnages secondaires servent peu l'histoire, et la mécanique connue se déroule sans surprise, même si la caméra de Téchiné nous offre en compensation quelques jolis plans.
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1,0
Publiée le 3 juillet 2021
Deneuve joue le rôle d'Hélène une dame qui est manifestement en deuil d'un amant mort. Elle n'arrive pas à vivre sa vie. Cependant lorsqu'elle rencontre Gilles (Patrick Dewaere) ils deviennent amants et même s'il n'y a absolument aucune alchimie entre eux mais alors aucune. Quant à Gilles il semble très lunatique et il est ami avec un type qui aime voler et frapper les homosexuels. Cela aurait pu être intéressant car cette manifestation gay aurait pu indiquer que Gilles et son ami étaient amants ou avaient des sentiments sexuels l'un pour l'autre. Cela aurait pu rebuter certains spectateurs et cela aurait vraiment semblé plausible et intéressant. Et tout au long du film il ne fait rien pour changer cette opinion. En fait au fur et à mesure que le film progresse il devient de plus en plus de mauvaise humeur jusqu'à ce que vous soyez prêt à crier à l'écran pour lui demander He Dewaere arrête de bouder et soit un homme un vrai...
Catherine Deneuve, Patrick Dewaere, Josiane Balasko, Dominique Lavanant... de grands noms mais un petit film sur la rencontre d'une jeune veuve et d'un hôtelier à Biarritz, ou de leur passion en dents de scie et à peine crédible. Plutot inintéressant et insipide.
Bien qu'Hôtel des Amériques exhibe tous les signes du grand film français - grands acteurs, grande musique, grands décors - il s'avère en fait complètement stérile et laisse absolument de marbre.