Avis : Magnum Force - Page 10

Un deuxième inspecteur harry trés réussi .
Des dialogues à l'histoire en passant par une réalisation de qualité font de
ce film un classique du genre.

Tourné deux ans après « L’Inspecteur Harry », ce « Magnum force » en est presque la parfaite antithèse. Harry Callahan n’est plus ce flic taciturne à la personnalité ambiguë et aux agissements contestables. S’il demeure adepte des méthodes expéditives, il est moins « charognard », et apparaît autrement plus sociable et plus « politiquement correct ». Remise à l’heure des pendules : Harry n’est pas un justicier qui fait sa propre loi (c’est le propos principal du film), Harry n’est pas totalement misogyne (il a même une aventure), Harry n’est pas raciste (il a un collègue noir, sa copine est asiatique). Autrement dit, Harry Callahan n’est pas le fasciste que certains estimaient au terme du premier opus.
Cette question, semble-t-il embarrassante, étant réglée, « Magnum force » se pose comme un film policier très divertissant et parfaitement mené, oscillant entre les péripéties de Harry au quotidien et l’enquête en elle-même. Son propos est certes moins décapant, sa mise en scène moins noire (les scènes nocturnes sont très peu nombreuses et la ville de San Francisco, parfaitement filmée, n’a jamais paru aussi lumineuse), mais la violence demeure importante avec son lot conséquent de morts. Cet élément permet de maintenir la tonalité des films policiers des années 70. Avec ses flics ripoux ou justiciers, ses poursuites en bagnoles, ses répliques toujours cinglantes, sa musique aux petits oignons, ce second opus, s’il n’égale pas le premier et, par bien des égards, s’en écarte, pose de nouveaux thèmes qui seront ensuite exploités jusqu’à la moelle jusqu’en notre hexagone dans les années 80.
Ces éléments sont la preuve évidente de la réussite de ce film, dont l’intrigue aurait peut-être méritée d’être davantage ramassée (la scène de l’aéroport étant notamment un peu « too much »), qui reste un témoignage intéressant sur la société américaine des années 70. Clint Eastwood étant à nouveau parfait, le spectacle est vraiment de très grande qualité.

Application de la loi contre bourreaux sans loi

Dans ce deuxième épisode de la saga, le non-conformiste Inspecteur Harry enseigne la différence énorme qu’il y a entre des responsables de l'application de la loi, tels que les forces de l’ordre du « San Francisco Police Department – SFPD », et des bourreaux sans loi, comme les escadrons de la mort au Brésil. Le scénario est subtil et bien écrit comme d’habitude. Et Clint Eastwood toujours aussi parfait, tout comme le reste de la distribution d’ailleurs. Peut-être à peine moins iconique que l’original, mais tout aussi excellent et essentiel.

4.8/5

PS Allociné, veuillez, s’il vous plaît, corriger votre synopsis qui situe l’action du film à Los Angeles au lieu de San Francisco. Merci.

Contrairement à la majorité des critiques, je préfère ce second volet de l’inspecteur Harry au premier. Clint Eastwood y est certes un poil plus conventionnel mais l’intrigue est nettement plus étoffée, avec une intéressante galerie de personnages secondaires (notamment David Soul en flic ripoux). Le film n’a surtout pas à s’embarrasser de la présentation du personnage principal et nous offre par conséquent deux heures d’action trépidante, soit vingt minutes supplémentaires par rapport au premier opus. Plusieurs scènes sont particulièrement intéressantes, notamment le concours de tir, les différentes exécutions ou encore le détournement de l’avion. Si Dirty Harry est montré sous un jour plus humain que dans le premier volet, le scénario est tout aussi sombre, et on est assez loin des films policiers stéréotypés d’aujourd’hui. Enfin, le film est bien entendu marqué par la fameuse phrase de Harry à son supérieur (« l’homme sage est celui qui connaît ses limites lieutenant »), qui est toujours prononcée dans ses situations savoureuses.
Un excellent film donc, à voir et revoir avec plaisir.

Un très bon polar. Clint est impeccable comme toujours, la musique de Lalo Schiffrin est entrainante (le génerique de début est excellent). Je pense que c'est l'épisode le plus trippant le la série "Dirty Harry". L'humour est là, c'est moins sadique que le premier épisode...la fin est un très bon moment ciné...bref, ça vaut bien le coup ;) !!!!

Aussi prenant que le précédent, la justice expéditive étant cette fois plus pointé du doigt que soutenu. C'est toujours avec un immense plaisir qu'on retrouve ce bon vieux Harry, adepte de la réplique assassine !

Le 2ème des Harry, un peu moins de tension que dans le 1er. Clint Eastwood est toujours parfaitement dans son élément. Aucun second rôle qui sort du lot mais quelques bonnes têtes de gangsters.

Deuxième volet de la saga l'inspecteur Harry, et que dire? Des séries de meurtres sont récurrent dans San Francisco . Mais ce sont des malfrats qui sont tués. Callahan est alors chargé de l'enquête et il va découvrir que ce sont des flics qui se prennent pour des justiciers qui tuent.
Un deuxième volet noir qui reprend les ingrédients du premier côté enquête. On assiste à une confrontation et une dualité du personnage. D'un côté Harry qui a ses méthodes expéditives pour faire respecter la loi, qui a conscience des limites du système judiciaire et de l'autre la limite à ne pas franchir. la loi est la loi. Ces flics qui font justices eux même ont franchi cette limite.
Enfin le premier film avait été critiqué comme étant réac et fasciste envers Harry. Ici Ted Fost met en avant les motards en noir avec leur botte montrant le côté facsime ironique.
Clint Eastwood est toujours charismatique et impeccable dans le rôle. Toujours aussi violent. Ce deuxième volet est aussi bon que le premier, deux ans après

Le film "antithèse" par rapport au premier film, nous présentant une société défaillante où du côté des "gentils policiers" peut se trouver des personnes malveillantes et corrompues. On pourrait les qualifier de "ripoux" mais Harry doit cette fois affronter le même ennemi du "contre-ordre" mais cette fois de l'autre côté de la barrière. Ce long métrage vient peut être de la polémique issue du premier film de la saga, en nous démontrant des méchants en uniforme et notre héros, avec cette fois beaucoup moins d’œillères sur lui-même et faisant régner la justice pour tout le monde, toujours en véritable justicier tel qu'on le connait. C'est peut être une forme de rédemption pour l'inspecteur Harry à l'issu de ce film.

Ce film est moins bien que les autres de la série mais il faut quand même le voir si on aime Eastwood et les inspecteurs Harry. Dans ce film, les méchants ne sont pas si méchants que ça. Mais le fait que ça fasse presque secte et que d'autres poursuivront l'oeuvre de ses flics vengeurs est une bonne idée et sombre. L'enquête est bien réussie. Eastwood est toujours aussi convaincant. Le plus fort des mauvais policier est bien charismatique et son duel d'entraînement avec Eastwood est très prenant. La défaite d'Harry n'en est pas tout à fait une d'ailleurs. Bref encore un bon polar mais en-dessous des autres.

La partie la plus mémorable du film, en tout cas celle que j'ai le mieux mémorisée, un demi-siècle après, c'est la séance d'entraînement à l'arme de poing et le concours de tir type parcours du combattant. C'est bien tourné et je suppose qu'Eastwood s'est inspiré là des méthodes d'entraînement de la police californienne. Du point de vue du scénario, c'est là que Harry fait la connaissance des trois motards justiciers et a ses premiers doutes. Comment de simples flics chargés de coller des contraventions routières peuvent ils être aussi habiles et entraînés au maniement des armes? Astucieusement il obtient la preuve que ce sont des ripoux. Car Harry a beau être dirty et avoir la détente de son Magnum un peu trop facile, il agit toujours en situation. Ce n'est pas un dogmatique qui se croirait investi d'une mission morale de salubrité publique, il n'a pas de compte personnel à régler avec la société comme Charles Bronson dans le Justicier dans la ville. Non, il est un flic qui fait son métier, impulsif, pas regardant sur les méthodes, et amoureux de son Magnum. Les motards ripoux sont manipulés par le propre chef de Clint, mais Clint a un plus gros canon que son chef, toute la différence est là. Magnum Force est un bon film, un bon polar, bien réalisé par Ted Post, meilleur ici que pour Pendez les haut et court. La problématique justiciers idéologues contre flic peu scrupuleux, qui sous tend le film le rend philosophiquement intéressant. Mais les amateurs de confrontations musclées et plombées entre policiers et malfrats seront comblés.

Un bon divertissement, bonnes scénes d'actions, une réalisation à la hauteur, etc.
De plus, le personnage de Harry a pris une envergure différente du premier, je l'ai trouvé plus drôle, plus emblématique, plus présent... et moins fragile et moins agressif (un petit peu dommage).

L'énormissime Dirty Harry armé de son 44 magnum revient dans le 2ème opus de la saga. Le flic le plus violent des 70's (il s'est un peu calmé par rapport au 1er quand même!) emploie toujours avec ses bonnes vieilles méthodes, cetet fois-ci pour démasquer les conspirateurs extrêmistes blonds à lunettes. Excellent film, presque aussi bien que le premier.

Ce deuxième volet est plutôt bien réussi. J'ai cependant trouvé moins intéressante cette histoire de flics justiciers. L'action et l'humour sont toujours au rendez-vous, on a donc aucune raison de bouder son plaisir. La scène où Harry tente de se faire passer pour un pilote d'avion est particulièrement hilarante.

Toujours aussi splendide ! Cette saga se bonifie avec le temps !
Même remarque que pour le premier, on peut encore regretter le lèger manque de rythme.