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    Les Cheyennes
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    3,8
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    53 critiques spectateurs

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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    919 abonnés 4 837 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mai 2023
    Nous avons ici une vision plus équilibrée du duel habituel cowboy et indiens.
    Mais on a la vision du blanc quand même. La narration verse dans le documentaire où même dans l'explication. Certaines parties sont plutôt loufoques ou ridicules.
    Je n'y retrouve pas la grandeur ou le souffle d'une chevauchée par exemple.
    Moyen au final.
    Hotinhere
    Hotinhere

    421 abonnés 4 739 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2024
    Un western humaniste et crépusculaire qui rend hommage aux Amérindiens, à travers le récit de l’épopée d'un peuple pourchassé, prêt au martyr pour garder son identité.
    Philippe C
    Philippe C

    78 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2024
    Un film qui prend la défense des indiens déportés dans la seconde moitié du 19ème siècle. Les motivations de cette déportation furent avant tout d'ordre économique. Le film raconte la tentative des Cheyennes de regagner leurs territoires confisqués, malgré l'opposition des pouvoirs publics ( à l'exception du ministre de l'intérieur de l'époque) et avec l'armée, et le lent cheminement de la tribu décimée dans les déserts, sous la chaleur ou dans la neige hivernale.
    Dans les côtés positifs du film, il y a, malgré le parti pris pro-indien, des tentatives de s'écarter d'une vision trop binaires de l'affaire. Parmi les blancs, certains ont obtus, obnubilés par les ordres, d'autres par leur gentillesse (les quakers), d'autres enfin (le capitaine, le toubib, le sergent..) sont un peu plus complexes et évoluent au cours du scénario/ Mêmes chose chez les indiens, souvent montrés comme droits, valeureux, guerriers, ce qui n'exclut pas les jalousies et les cops bas.
    Ce qui est surtout merveilleux, ce sont les paysages (Monument Valley), la lumière, les costumes
    ce qui est un peu irritant, c'est cette façon trop récurrente de nous montrer des chevaux ventre à terre.
    Ce qui est incongru et à mon avis, et n'a pas grand chose à voir avec la trame générale, c'est ce long passage en ville avec la partie de poker et les gens qui partent à cheval on ne sait trop vers quoi, partie où à l'exception des 2 cowboys convoyeurs de troupeau, les personnages n'ont rien à voir avec le reste de l'histoire
    soulman
    soulman

    67 abonnés 1 154 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mars 2024
    Un western majeur de John Ford, poème épique dédié à la cause indienne. Cette évocation de la longue marche des Indiens pour retrouver leurs terres est souvent bouleversante, tout comme l'excellent Richard Widmark, dont le jeu sobre et nuancé sied tout particulièrement à son personnage d'officier désabusé. Le choix d'un récit long permet au cinéaste de cerner l'enjeu au fil des saisons, comme dans "La prisonnière du désert", tout en allant vers la comédie lors d'une séquence convoquant le duo Wyatt Earp / Doc Holliday.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 mars 2020
    Un film excellent relatant un épisode de l'histoire des États-Unis peu reluisante pour "les hommes blancs".
    On se range rapidement derrière les Cheyennes. À voir absolument
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    217 abonnés 2 785 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2024
    Prenant parti pour la cause d'un peuple maltraité (sans en faire pour autant pleinement les héros de son histoire), John Ford signe un western d'une grande beauté visuelle dans les habituels décors de Monument Valley, laissant planer un certain désenchantement au milieu de quelques scènes d'action rondement menées. Un bémol en bout de ligne pour un film long et contemplatif, dont l'histoire est tronçonnée par une improbable séquence (certes, avec James Stewart) dont le ton nous sort du récit sans que l'on en saisisse la nécessité.
    Agnes L.
    Agnes L.

    119 abonnés 1 463 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2021
    Dommage que les acteurs soient des espagnols à qui on fait dire quelques paroles en langue cheyenne et les figurants, des indiens Navajos. Il parait que John Ford n'a pas trouvé assez d'indiens Cheyennes pour les faire tourner dans son film.
    Il faut souligner que montrer les indiens autrement que comme des barbares, est assez rare dans les westerns de cette époque. Si les indiens sont présentés plutôt positivement, le film se traine un peu. Les chefs se livrent une lutte de pouvoir et semblent belliqueux. Ce qui est surprenant, c'est de voir comme les blancs redoutent cette tribu des Cheyennes alors que ces indiens sont totalement miséreux .Curieusement, il y a une touche de comédie à certains moments du film, peut-être pour mettre un peu de légèreté dans cette histoire plutôt sombre, hélas.
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 384 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mars 2024
    C'est un John Ford, donc c'est toujours un bon film en perspective.
    Ici il nous livre un western où les indiens sont présentés sous un autre jour.
    Ils sont toujours rabroués mais certaines personnes voient les choses d'un autre oeil. Heureusement.
    Néanmoins ils vont devoir fuir, s'enfuir et partir pour un long périple, poursuivis par les soldats américains.
    A cela on trouve aussi sur la route, la ville de Dodge city avec W. Earp joué par un J. Stewart qui montre ses talents d'acteurs.
    Autrement le personnage principal c'est le "dur" R. Widmarck et c'est sympa de voir K. Malden aussi dans un bon rôle.
    Les paysages sont parfois magnifiques et le film n'a pas vieilli dans ce sens.
    Mais il y a des effets spéciaux qui eux ont un peu vieilli voire beaucoup.
    Bruno François-Boucher
    Bruno François-Boucher

    95 abonnés 161 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2015
    Fort de 50 ans d'expérience cinématographique durant lesquelles il réalisa plus de 130 films, John Ford nous livre à presque 70 ans une de ses plus belles toiles de maître, tournée en 70 mm dans un somptueux Technicolor. Ici tout est dit ou presque, sur l'être humain, la politique, les jeux de pouvoir, au moment où la nation indienne déclinante connaît un dernier sursaut afin d'obtenir ses droits du sol. Réhabilitant les Indiens (Ford dit lui-même en avoir tué davantage dans ses films que le Général Custer), il accomplit avec cette oeuvre crépusculaire, un film majeur et essentiel dans l'histoire du cinéma
    Patjob
    Patjob

    20 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mars 2024
    Avec cette fresque sur un épisode peu connu de l’histoire Américaine, Ford nous régale une nouvelle fois de plus de sa mise en scène majestueuse et de superbes plans magnifiquement composés. Cette recherche esthétique, voire symbolique, l’emporte d’ailleurs sur la vérité géographique des faits : pour Ford, l’environnement est une partie intégrante du film, et doit participer à « l’ambiance » des différentes scènes du film. Il ne fait pas que suivre cette pathétique et exemplaire dernière marche du peuple Cheyenne, il en montre aussi les causes et le contexte : les intérêts politiques et économiques du pouvoir des nouveaux maîtres du pays. C’est à un changement de monde que l’on assiste, en même temps qu’à la triste fin d’une civilisation. Une scène tranche avec le ton général du film, et l’on se demande en la voyant (certains y verront une faiblesse ou une concession) ce qu’elle vient faire là, avec ses poncifs, ses héros mythiques et ses facilités. Mais la voix off qui la clôt (« c’est ainsi que se termina la bataille Dodge City ») en souligne son caractère dérisoire par rapport au drame qui se déroule. C’est à une réflexion sur la manière traditionnelle de montrer l’histoire de l’Ouest que le cinéaste nous invite, s’interrogeant lui-même sur ses propres contributions passées à la construction de mythes qui, évitant les questions qui fâchent, privilégiaient le spectacle et le divertissement au détriment des problèmes humains essentiels. Comme le font plusieurs des personnages du film, il se pose la question de la responsabilité individuelle face à des drames collectifs. Si le léger excès de bons sentiments empêche ce « Les Cheyennes » de compter au nombre des plus grand chefs d’œuvre du maître, il est en tout cas un film admirable et mémorable.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    518 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mars 2012
    Peut-être un des films de Ford les moins connus en France, mais sans doute celui ou il a mis le plus de lui même. Tout ce qu'il avait à coeur de dire sur ce sujet y est contenu. C'est une magnifique épopée extrêmement triste que mon réalisateur préféré a parsemé d'humour pour en atténuer le coté dramatique. Ford ne cherche jamais à se mettre en valeur, il est discret, pudique et infiniment respectueux des plus faibles. Il nous montre aussi l'évolution hyper rapide des émigrés étasuniens à peine remis de leur guerre civile. En dehors de son coté frôlant le burlesque, la séquence de Dogde City est là pour monter ce décalage redhibitoire. J'aime énormément le rôle de Widmark bien que je ne crois pas possible qu'un militaire de son rang et de cette époque, trop proche de la guerre civile, ait en lui autant d'amour pour une quaker et autant d'humanité pour les indiens. Évidemment, les spectateurs qui ne verront de Ford que ce film ne pourront ressentir toute la richesse de cet homme tant l'ennui perçu par beaucoup peut se comprendre. Nous sommes exactement là au moment ou le cinéma rends aux cinéphiles tout le travail qui leur a été nécessaire pour assimiler la mise en scène et les efforts fournis pour passer de certains réalisateurs à d'autres.
    ygor parizel
    ygor parizel

    200 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 août 2012
    Bon western qui rétabli la vérité historique sur les exactions américaine envers les indiens. Belle histoire remplie d'humanité, des paysages splendides. Le film souffre d'un léger manque de rythme dans la seconde partie, en plus le casting est réussi mais pour les seconds rôles (Malden, Stewart et Robinson)
    NicoMyers
    NicoMyers

    50 abonnés 302 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2009
    Pour son dernier western (mais pas son dernier film, qui sera en fait Frontière Chinoise), John Ford rend hommage aux Indiens en leur donnant la parole dans Les Cheyennes. C'est une oeuvre audacieuse et une terrible remise en question pour cet homme qui aime son pays... mais son pays quand il suit les idées de Lincoln ("et toi, qu'aurais-tu fait ?"), et non pas quand il se livre à une chasse à l'homme aveugle et absurde, qui peut s'apparenter facilement à un génocide. Le film rappelle les longues traversée du pays de La chevauchée fantastique, du Convoi des braves ou des Cavaliers ; dans le premier, les blancs étaient menacés par les Indiens sur ces terres hostiles et dans le troisième les Nordistes menacés par les Sudistes. Celui-ci se rapproche plus du Convoi des braves, dans lequel des exclus de la société (mormons) cherchaient leur terre promise. Un bel hommage, donc, tardif peut-être, à ceux qui étaient là avant les colonisateurs. Le film est parsemé de grandes figures du cinéma, avec Richard Widmark en tête, mais pas de géants comme Fonda ou Wayne en tête d'affiche. Néanmoins, apparition amusante de James Stewart en Wyatt Earp, en guise d'entracte et d'aparté. Le film est l'un des plus épiques de Ford, avec une mise en scène toujours sublime (à 70 ans), des plans aux couleurs hallucinantes. Un bémol, ce côté grandiose et épique est peut-être trop appuyé, ne permettant pas au spectateur de s'immerger complètement et d'offrir des émotions dignes de La prisonnière du désert, par exemple, auquel il ressemble beaucoup esthétiquement. La voix-off sentencieuse et la musique tonitruante n'arrange pas ce côté pesant du film. De grands moments néanmoins.
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 981 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juillet 2010
    Son adieu au western, qui allait être aussi bientôt son adieu à la vie, John Ford allait l'accomplir avec la mise en images de cette longue marche des Cheyennes, en 1878, qui quittèrent leurs rèserves de l'Oklahoma pour regagner la terre de leurs ancêtres, dans la règion de Yellowstone! Ford avait aussi dècidè que "Les Cheyennes" s'exprimeraient dans leur propre langue, pour mieux mettre en èvidence ce qu'avaient ètè leurs difficultès de communication! Le cinèaste ne rèussit pas à imposer que le rôle des chefs indiens soit confiè à des...Indiens! Sal Mineo et Ricardo Montalban durent encore se peinturlurer! Dommage! Sur le plan pictural, le film est magnifique parce qu'il a ètè tournè dans des espaces gèographiques qui sont tour à tour dèsertiques, glaciaires ou montagneux! Un hommage mais sans flamme poètique pour ce testament d'un immense rèalisateur! Reste au final une odyssèe tragique avec un casting prestigieux (Richard Widmark, Carroll Baker, Edward G.Robinson, Karl Malden, James Stewart...) et des paysages grandioses...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    581 abonnés 2 749 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2024
    Pour son dernier western, John Ford s’offre le droit à la transgression politique et déconstruit le genre américain par excellence auquel il a lui-même donné ses lettres de noblesse. Nous ressentons ici l’influence du remarquable The Man Who Shot Liberty Valance, sorti deux ans auparavant, qui représentait déjà la longue errance de la vérité sur le chemin de la légende et des fictions qui l’animent. Cette marche vers la reconnaissance du statut d’être humain des Cheyennes et de leurs terres prend la forme non plus d’un exil contraint, comme le proposait The Grapes of Wrath (1940), mais d’un retour à l’origine, d’une reconquête de la terre natale, mouvement d’autant plus significatif qu’il s’agit pour le cinéaste de se raccorder à ses débuts – la réflexion du visage du ministre dans le portrait d’Abraham Lincoln rappelle The Prisoner of Shark Island (1935) et Young Mr. Lincoln (1939). Le déplacement de population réveille toute une galerie de grotesques américaines, des racistes violents aux alcooliques en passant par la révision des grandes gloires fondatrices, notamment Wyatt Earp et Doc Holliday, fanfarons définis par le poker et les femmes. John Ford confond brillamment les registres, perturbe l’épique teinté de tragique par un segment intermédiaire burlesque durant lequel une « bataille » présumée se réduit à la course d’une cocotte à cloche-pied. Sans oublier la romance, qui encadre le long métrage.
    L’écart entre la réalité du terrain et les horreurs diffusées par la médias témoigne d’une critique acerbe du journalisme et de la politique, milieux gangrénés par la recherche de profits, à l’instar du magnifique The Last Hurrah (1958). John Ford prend alors le rôle de gardien d’une mémoire qui, certes, ne lui appartient pas mais qu’il se doit d’honorer voire de réhabiliter après des films davantage axés sur les corps de cavalerie : sa parabole emprunte à l’imagerie des camps de concentration nazis, référence que motivent également les nationalités évoquées (allemande, polonaise, française) ; il refuse le manichéisme en construisant des camps en présence fracturés intérieurement et partageant des blessures similaires (celle du pied et de la jambe, par exemple). La clausule orchestre l’harmonie tirée du métissage et de la rencontre avec autrui, avec ce plan grandiose sur un chariot rouge et jaune placé sur le côté droit, le capitaine et l’institutrice quaker au centre, les tipis indiens sur le côté gauche, réunion idéale et acte de foi en l’avenir. Un chef-d’œuvre.
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