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    Les Cheyennes
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    53 critiques spectateurs

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    Lapin-54
    Lapin-54

    9 abonnés 147 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 avril 2024
    Bon film. Quelque peu inégal quand même. Quelques lenteurs, mais une qualité d’image remarquable et d’excellentes mises en scène. L’histoire est novatrice pour l’époque, John Ford apparaît comme visionnaire. Mais bizarrement il y a quand même un peu trop de manichéisme (au sein des blancs plus qu’au sein des indiens) qui enlève de la crédibilité au récit. Le passage en ville est surprenant, un peu déjanté, plaisant quoique déroutant. La distribution est top. Tout cela donne un bon film sans plus.
    SB88
    SB88

    14 abonnés 1 017 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 mars 2024
    La colorisation est magnifique, le résumé me plaît sur le papier, les paysages super mais rien à faire, j'ai du mal avec les westerns. Celui-ci est trop lent pour moi et même si je l'ai regardé jusqu'à la fin, j'ai dû me forcer.
    C'est donc une question de goût vu la bonne note Allociné.
    Pour moi, ce sera 2,7/5
    Hotinhere
    Hotinhere

    421 abonnés 4 743 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mars 2024
    Un western humaniste et crépusculaire qui rend hommage aux Amérindiens, à travers le récit de l’épopée d'un peuple pourchassé, prêt au martyr pour garder son identité.
    soulman
    soulman

    69 abonnés 1 154 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mars 2024
    Un western majeur de John Ford, poème épique dédié à la cause indienne. Cette évocation de la longue marche des Indiens pour retrouver leurs terres est souvent bouleversante, tout comme l'excellent Richard Widmark, dont le jeu sobre et nuancé sied tout particulièrement à son personnage d'officier désabusé. Le choix d'un récit long permet au cinéaste de cerner l'enjeu au fil des saisons, comme dans "La prisonnière du désert", tout en allant vers la comédie lors d'une séquence convoquant le duo Wyatt Earp / Doc Holliday.
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 385 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mars 2024
    C'est un John Ford, donc c'est toujours un bon film en perspective.
    Ici il nous livre un western où les indiens sont présentés sous un autre jour.
    Ils sont toujours rabroués mais certaines personnes voient les choses d'un autre oeil. Heureusement.
    Néanmoins ils vont devoir fuir, s'enfuir et partir pour un long périple, poursuivis par les soldats américains.
    A cela on trouve aussi sur la route, la ville de Dodge city avec W. Earp joué par un J. Stewart qui montre ses talents d'acteurs.
    Autrement le personnage principal c'est le "dur" R. Widmarck et c'est sympa de voir K. Malden aussi dans un bon rôle.
    Les paysages sont parfois magnifiques et le film n'a pas vieilli dans ce sens.
    Mais il y a des effets spéciaux qui eux ont un peu vieilli voire beaucoup.
    Patjob
    Patjob

    20 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 mars 2024
    Avec cette fresque sur un épisode peu connu de l’histoire Américaine, Ford nous régale une nouvelle fois de plus de sa mise en scène majestueuse et de superbes plans magnifiquement composés. Cette recherche esthétique, voire symbolique, l’emporte d’ailleurs sur la vérité géographique des faits : pour Ford, l’environnement est une partie intégrante du film, et doit participer à « l’ambiance » des différentes scènes du film. Il ne fait pas que suivre cette pathétique et exemplaire dernière marche du peuple Cheyenne, il en montre aussi les causes et le contexte : les intérêts politiques et économiques du pouvoir des nouveaux maîtres du pays. C’est à un changement de monde que l’on assiste, en même temps qu’à la triste fin d’une civilisation. Une scène tranche avec le ton général du film, et l’on se demande en la voyant (certains y verront une faiblesse ou une concession) ce qu’elle vient faire là, avec ses poncifs, ses héros mythiques et ses facilités. Mais la voix off qui la clôt (« c’est ainsi que se termina la bataille Dodge City ») en souligne son caractère dérisoire par rapport au drame qui se déroule. C’est à une réflexion sur la manière traditionnelle de montrer l’histoire de l’Ouest que le cinéaste nous invite, s’interrogeant lui-même sur ses propres contributions passées à la construction de mythes qui, évitant les questions qui fâchent, privilégiaient le spectacle et le divertissement au détriment des problèmes humains essentiels. Comme le font plusieurs des personnages du film, il se pose la question de la responsabilité individuelle face à des drames collectifs. Si le léger excès de bons sentiments empêche ce « Les Cheyennes » de compter au nombre des plus grand chefs d’œuvre du maître, il est en tout cas un film admirable et mémorable.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    218 abonnés 2 786 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2024
    Prenant parti pour la cause d'un peuple maltraité (sans en faire pour autant pleinement les héros de son histoire), John Ford signe un western d'une grande beauté visuelle dans les habituels décors de Monument Valley, laissant planer un certain désenchantement au milieu de quelques scènes d'action rondement menées. Un bémol en bout de ligne pour un film long et contemplatif, dont l'histoire est tronçonnée par une improbable séquence (certes, avec James Stewart) dont le ton nous sort du récit sans que l'on en saisisse la nécessité.
    chrisbal
    chrisbal

    11 abonnés 592 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2023
    Ce dernier western de John Ford, signant quelque part son mea culpa envers les Indiens, est une nouvelle fois remarquablement filmé dans les paysages de Monument Valley et servi par de bons acteurs (il n'y a pas véritablement de "tête d'affiche", même si Richard Widmark est présenté comme tel...)
    Cette quête des Cheyennes pour retrouver leurs terres natales est aussi bien un combat physique que psychologique, mettant en confrontation les différents protagonistes, que ce soit chez les indiens (opposition entre les 2 chefs) que chez les colons (oppositions politique et militaire).
    Enfin, on échappe pas comme d'habitude à l'humour un peu lourdeau du réalisateur (avec notamment la séquence à Dodge City mettant en scène James Stewart dans le rôle de Wyatt Earp qui semble venue de nulle part...) même si le comique de répétition avec le soldat Smith est plus subtil.
    selenie
    selenie

    5 443 abonnés 6 017 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 juin 2023
    On suit donc les cheyennes dans leur périple, où ils montrent tout leur courage et leur art de la guerre 1 contre 100, mais aussi leur détermination et leur sens du sacrifice. Les grands événements (le départ, le passage de la ligne de chemin de fer, l'évasion du fort Robinson...) qui semèrent leur route sur ces quelques mois sont bien intégrés au récit, avec deux sous intrigues fictives qui ajoutent une dimension plus "intime" au sein des cheyennes. On sera juste un peu déçu par la fin qui est par contre trop éloignée des faits et offre un trop facile "Happy End", et ce, même si on se doute que le réalisateur a voulu par cette fin envoyer une sorte de message optimiste pour l'avenir. On constate que les rôles principaux sont bel et bien les cheyennes, un choix aussi salvateur et judicieux. John Ford réussit à insuffler le lyrisme d'une épopée tout en restant mesuré et presque intimiste, sans abuser des séquences d'action (les cheyennes n'étaient pas assez nombreux pour chercher la confrontation directe). Ce dernier western de Ford est aussi le plus bel hommage à la nation cheyenne, à leur courage et à leur fierté. Un grand film, cohérent et digne sur une "grande marche" méconnue. A voir, à revoir et à conseiller.
    Site : Selenie.fr
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    920 abonnés 4 839 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mai 2023
    Nous avons ici une vision plus équilibrée du duel habituel cowboy et indiens.
    Mais on a la vision du blanc quand même. La narration verse dans le documentaire où même dans l'explication. Certaines parties sont plutôt loufoques ou ridicules.
    Je n'y retrouve pas la grandeur ou le souffle d'une chevauchée par exemple.
    Moyen au final.
    stans007
    stans007

    18 abonnés 1 234 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mars 2023
    Western-testament, western-mot d’excuse, le dernier de John Ford qui s’attache à décrire la réalité du traitement inhumain qu’ont subi les Cheyennes parqués dans un territoire aride sous la surveillance pseudo-humanitaire de la Cavalerie américaine (en réalité leurs rôles sont tenus par des Navajos car il n’en reste pas assez !) Un souci de vérité historique méritoire, une grosse mise en scène, réaliste, une photo impeccable, un effort pour décrire le contexte sociétal… et quelques défauts : c’est trop long avec des scènes inutiles.
    Philippe C
    Philippe C

    80 abonnés 1 005 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2024
    Un film qui prend la défense des indiens déportés dans la seconde moitié du 19ème siècle. Les motivations de cette déportation furent avant tout d'ordre économique. Le film raconte la tentative des Cheyennes de regagner leurs territoires confisqués, malgré l'opposition des pouvoirs publics ( à l'exception du ministre de l'intérieur de l'époque) et avec l'armée, et le lent cheminement de la tribu décimée dans les déserts, sous la chaleur ou dans la neige hivernale.
    Dans les côtés positifs du film, il y a, malgré le parti pris pro-indien, des tentatives de s'écarter d'une vision trop binaires de l'affaire. Parmi les blancs, certains ont obtus, obnubilés par les ordres, d'autres par leur gentillesse (les quakers), d'autres enfin (le capitaine, le toubib, le sergent..) sont un peu plus complexes et évoluent au cours du scénario/ Mêmes chose chez les indiens, souvent montrés comme droits, valeureux, guerriers, ce qui n'exclut pas les jalousies et les cops bas.
    Ce qui est surtout merveilleux, ce sont les paysages (Monument Valley), la lumière, les costumes
    ce qui est un peu irritant, c'est cette façon trop récurrente de nous montrer des chevaux ventre à terre.
    Ce qui est incongru et à mon avis, et n'a pas grand chose à voir avec la trame générale, c'est ce long passage en ville avec la partie de poker et les gens qui partent à cheval on ne sait trop vers quoi, partie où à l'exception des 2 cowboys convoyeurs de troupeau, les personnages n'ont rien à voir avec le reste de l'histoire
    Agnes L.
    Agnes L.

    121 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2021
    Dommage que les acteurs soient des espagnols à qui on fait dire quelques paroles en langue cheyenne et les figurants, des indiens Navajos. Il parait que John Ford n'a pas trouvé assez d'indiens Cheyennes pour les faire tourner dans son film.
    Il faut souligner que montrer les indiens autrement que comme des barbares, est assez rare dans les westerns de cette époque. Si les indiens sont présentés plutôt positivement, le film se traine un peu. Les chefs se livrent une lutte de pouvoir et semblent belliqueux. Ce qui est surprenant, c'est de voir comme les blancs redoutent cette tribu des Cheyennes alors que ces indiens sont totalement miséreux .Curieusement, il y a une touche de comédie à certains moments du film, peut-être pour mettre un peu de légèreté dans cette histoire plutôt sombre, hélas.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    582 abonnés 2 750 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2024
    Pour son dernier western, John Ford s’offre le droit à la transgression politique et déconstruit le genre américain par excellence auquel il a lui-même donné ses lettres de noblesse. Nous ressentons ici l’influence du remarquable The Man Who Shot Liberty Valance, sorti deux ans auparavant, qui représentait déjà la longue errance de la vérité sur le chemin de la légende et des fictions qui l’animent. Cette marche vers la reconnaissance du statut d’être humain des Cheyennes et de leurs terres prend la forme non plus d’un exil contraint, comme le proposait The Grapes of Wrath (1940), mais d’un retour à l’origine, d’une reconquête de la terre natale, mouvement d’autant plus significatif qu’il s’agit pour le cinéaste de se raccorder à ses débuts – la réflexion du visage du ministre dans le portrait d’Abraham Lincoln rappelle The Prisoner of Shark Island (1935) et Young Mr. Lincoln (1939). Le déplacement de population réveille toute une galerie de grotesques américaines, des racistes violents aux alcooliques en passant par la révision des grandes gloires fondatrices, notamment Wyatt Earp et Doc Holliday, fanfarons définis par le poker et les femmes. John Ford confond brillamment les registres, perturbe l’épique teinté de tragique par un segment intermédiaire burlesque durant lequel une « bataille » présumée se réduit à la course d’une cocotte à cloche-pied. Sans oublier la romance, qui encadre le long métrage.
    L’écart entre la réalité du terrain et les horreurs diffusées par la médias témoigne d’une critique acerbe du journalisme et de la politique, milieux gangrénés par la recherche de profits, à l’instar du magnifique The Last Hurrah (1958). John Ford prend alors le rôle de gardien d’une mémoire qui, certes, ne lui appartient pas mais qu’il se doit d’honorer voire de réhabiliter après des films davantage axés sur les corps de cavalerie : sa parabole emprunte à l’imagerie des camps de concentration nazis, référence que motivent également les nationalités évoquées (allemande, polonaise, française) ; il refuse le manichéisme en construisant des camps en présence fracturés intérieurement et partageant des blessures similaires (celle du pied et de la jambe, par exemple). La clausule orchestre l’harmonie tirée du métissage et de la rencontre avec autrui, avec ce plan grandiose sur un chariot rouge et jaune placé sur le côté droit, le capitaine et l’institutrice quaker au centre, les tipis indiens sur le côté gauche, réunion idéale et acte de foi en l’avenir. Un chef-d’œuvre.
    Ducerceau
    Ducerceau

    11 abonnés 556 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2020
    Cette conversion de John Ford à la cause des Indiens produit un film un peu longuet. Heureusement il a le mérite de réveiller un souvenir historique que les "Américains" ont longtemps refoulé. Et puis il a toujours le génie de trouver des paysages magnifiques. Comme il a été le premier à filmer Monument Valley.
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