C'est comme si on avait un mélange entre les James Bond des années 70/80 avec le méchant mégalo qui veut tout faire sauter sans qu'on sache trop pourquoi. En effet, je me suis toujours interrogé : qu'est ce qu'il fera après avec une planète à moitié détruite ? Régner sur qui ? Sur quoi ? Enfin, bon, il y a aussi le souvenir des anciens films d'action des années 80 là aussi à cause du méchant. C'est un russe à l'ancienne comme on n'en fait plus. Il se shoote à la vodka, roule les "r", a les yeux exorbités pour exprimer la démence. Seulement, xXx (quel titre recherché) est sorti en 2002. Donc, c'est à la mode de 2002 avec des scènes d'action gigantesques, des explosions toutes les cinq minutes pour ne pas que le public ricain s'endorme ou se mette à réfléchir, une bimbo vénéneuse (Asia Argento) qu'on ne sait pas de quel côté elle est et un mentor (le passe-partout mais toujours impeccable Samuel L. Jackson) qu'on ne sait pas de quel côté il est non plus. Face à rythme aussi effréné (xXx aligne les cascades, les courses-poursuites en voiture, en motoneige ou en jetski, sur la terre, dans l'air comme sur l'eau) qui ne donne que peu l'occasion de respirer (c'est comparable à Speed), je n'ai pas été surpris de retrouver à l'affiche Vin Diesel (Diesel, vitesse, ha, ha, ha, hem), le héros de la saga Fast and Furious. Il amène ses gros bras, ses tatouages, son côté casse-cou à qui on ne la fait pas. Il faut dire que Rob Cohen, à défaut d'être génial, excelle dans l'art de l'action pure. Il en faut des comme lui.